TOURNAGE
A TRETS DU TELEFILM Saga estivale 2004 de France2 |
3 Revue de Presse (suite)
<< DEBUT DE
LA REVUE DE PRESSE AVEC
LES ARTICLES SUR LE TOURNAGE , LA PREPARATION DE LA SERIE <<
>> SUITE DE LA REVUE DE PRESSE >>
Le Journal du Dimanche Dimanche 8 Août 2004
Tv hebdo 7 août 2004
Le parisien Aujourd'hui en France
Lundi 9 Août 2004
Le parisien Aujourd'hui en France
Lundi 9 Août 2004
France Soir Lundi
9 Août 2004
|
|
LE MIDI LIBRE Lundi 9 Août 2004
Le parisien Aujourd'hui en France
Mercredi 11 Août 2004
CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR L'AGRANDIR
Télé loisirs 9 Aout 2004
Line Renaud : « Paris en août, c'est un village »
ELLE VIENT de fêter ses 76 ans, et elle est plus active que jamais ! Entre tournages et chanson, Line Renaud s'occupe si bien qu'elle ne quitte sa belle demeure de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine)... que pour visiter Paris avec ses amis !
Vous avez été très occupée cette année...
Line Renaud. : Juste après le tournage du « Miroir de l'eau », qui s'est
déroulé au printemps près d'Aix-en-Provence et de Draguignan, j'ai enchaîné avec
le tournage de « Menteurs, menteuses », une comédie qui sera diffusée à la fin
de l'année sur TF 1. Avec Pierre Mondy, nous jouons le rôle d'un couple
d'avocats qui veut transmettre son cabinet à des jeunes. Et puis il y aura le
deuxième volet de la trilogie de Claude Lelouch, « le Genre humain », qui sort à
la rentrée au cinéma. [...] Que ferez-vous à la rentrée ? Début octobre,
je vais tourner un téléfilm pour France 2, mis en scène par Edouard Molinaro.
C'est une histoire qui est inspirée du roman de Jeanine Boissard, « Recherche
grand-mère désespérément ». Mais ce qui me prend le plus de temps, c'est de
préparer le gala contre le sida qu'organise Pascal Obispo le 1 e r décembre au
Théâtre du Châtelet avec le Grand Orchestre de Paris. Il en sortira d'ailleurs
un CD auquel participeront de nombreux chanteurs. Ce combat-là, j'y tiens
tellement. Quel effet vous fait le formidable score réalisé par le « Miroir
de l'eau » sur France 2 lundi dernier (8 millions de téléspectateurs) ?
C'est un cadeau extraordinaire. La direction de France 2 m'a donné les courbes
d'audience quart d'heure par quart d'heure : on dirait que personne ne s'est
levé de son fauteuil pendant tout l'épisode ! Mais j'aurais tellement voulu
partager la joie de ce succès avec Didier Bienaimé (NDLR : le comédien, qui
joue le rôle de Paul, est décédé brutalement le week-end dernier). C'était
un garçon tellement bon et plein de poésie. Je lui avais promis de venir le mois
prochain inaugurer la roue de son moulin à eau, qu'il venait de restaurer avec
des amis près de Troyes.
RENCONTRES
Cristiana Reali la fervente
Il
ne faut pas l’oublier : elle est Brésilienne. C’est-à-dire chaleureuse,
sensuelle, ensoleillée, vibrante d’énergie... Cette jolie brune, au physique
romantique mais au tempérament de feu, est l’héroïne du “Miroir de l’eau”, la
saga estivale de France 2. Une histoire de passion qui lui colle à la peau.
Son énergie est une traînée de poudre. Cristiana Reali est une
jeune femme tout feu tout flammes dont les emballements se transforment
inévitablement en embrasements. Quand elle aime et quand elle s’engage, dans
sa vie comme dans son métier, c’est bec et ongles s’il le faut, mais sans
demi-mesure. À la mi-août, on va retrouver cette brune incandescente au regard
clair dans “ le Miroir de l’eau ”, la série estivale en quatre épisodes de
France 2 féconde en secrets de famille, morts mystérieuses, apparitions
fantomatiques et personnages énigmatiques, comme il se doit dans toute saga
destinée autant à faire rêver que frissonner.
“ Entre suspense psychologique et fantastique, il y a dans “le Miroir de
l’eau” une atmosphère à la “Rebecca”, le roman de Daphné Du Maurier que
Hitchcock avait porté à l’écran. Comme tous les Brésiliens (puisqu’elle est
née à São Paulo), je suis superstitieuse et la mort et le surnaturel me
fascinent. ”
Antoine (Bernard Yerlès), fils aîné de la famille Castella, rentre d’un long
exil de vingt-cinq ans pour découvrir qu’Isaure, son amour de jeunesse, a été
tuée. La sœur d’Isaure, Gabrielle (Cristiana Reali), a gommé ce souvenir sur
lequel sa mère (Line Renaud) a jeté un voile impénétrable. Un nouveau meurtre
va réveiller les fantômes du passé et les faire resur-gir à travers les yeux
d’Alice, une petite fille capable de communiquer avec les morts.
Le tournage aura duré quatre mois, à raison de dix heures par jour, du côté
d’Aix-en-Provence. “ Les deux petites sont restées à Paris avec Francis.
” Les deux petites, ce sont Élisa, six ans, et Toscane, un an et des
poussières, et Francis, c’est bien sûr Francis Huster, avec qui elle forme
depuis quinze ans un couple à chaux et à sable. Et comme elle porte à
l’annulaire de la main gauche une bague qui ressemble furieusement à une bague
de fiançailles et un anneau qui ressemble furieusement à une alliance, on lui
demande si, par hasard, ils ne se seraient pas mariés en catimini. Elle assure
que non, que ces deux bagues lui ont été offertes par Francis pour la
naissance des petits anges, et elle vous le dit avec une telle spontanéité que
l’on aurait vraiment mauvaise grâce à se montrer sceptique.
D’ailleurs, puisqu’on parle de lui et qu’ils sont décidément inséparables,
voilà Francis qui déboule dans le petit salon d’hôtel où Cristiana donne ses
interviews, toujours amical et tout de même pressé, il avait juste deux mots à
lui dire, le voilà déjà qui repart.
“ J’ai toujours adoré les enfants, mais je voulais être sûre d’avoir trouvé
le père. Et puis, je ne voulais pas arrêter de travailler pour m’en occuper
exclusivement. Je ne suis pas carriériste, mais mon épanouissement personnel
passe par mon travail, et ce n’est que comme ça que je peux permettre aux
petites d’être heureuses et de s’épanouir à leur tour. Ma mère et deux de mes
sœurs sont à Paris, ce qui me facilite beaucoup les choses, et j’ai la chance
d’avoir des moyens suffisants pour pouvoir me faire aider. ”
Quand on s’extasie sur la solidité de son couple, elle répond avec un sourire
par une phrase du poète et chanteur brésilien Vinicius De Moraes : “ “L’amour
est éternel tant qu’il dure”, il faut croire à l’éternité des choses, mais je
n’ai pas l’orgueil de penser que rien ne peut m’arriver. Seulement, je
pourrais avoir le plus beau rôle du monde, je m’en ficherais si ma vie
sentimentale ne fonctionnait pas et, dans l’autre sens, l’amour aide à faire
passer des pilules professionnelles, du genre mauvaise ambiance sur un
tournage, mauvaises critiques, voire être refusée sur un projet auquel je
tiens. Avec Francis, on se connaît par cœur, au point que j’ai l’impression
d’être une partie de lui. ”
Tableau idyllique qu’elle corrige tout de même malicieusement : “ Ce qui ne
nous empêche pas de beaucoup nous engueuler.
Madame Figaro du samedi 14 août 2004. Par Christian Gonzalez [13 août 2004]
C'est lui qui
réveille les fantômes
« Le Miroir de l'eau » (2/4)
TOUT EST DE SA FAUTE. Les fantômes qui se réveillent, les consciences qui se tourmentent, les couples qui explosent... et les 8 millions de téléspectateurs - dont 5 millions de téléspectatrices - réunis la semaine dernière par le premier épisode du « Miroir de l'eau ».
En revenant en Provence après vingt-huit ans d'exil, Antoine Marange, héros
masculin du feuilleton de l'été de France 2, a mis un terme à la tranquillité
du clan Castella, pour le plus grand bonheur du public. Une lourde
responsabilité assumée par Bernard Yerlès. Face à Cristiana Reali et à Line
Renaud, le comédien prête sa belle gueule d'ange blond, ses épaules carrées et
sa mâchoire virile à ce personnage perturbateur. « Ça me plaît d'être
l'élément déclencheur, le grain de sable qui va enrayer la machine »,
confie-t-il d'une voix pourtant très douce.
« Quand c'est trop lisse, cela ne m'intéresse pas » L'homme ne
fait pas du tout ses 43 ans. Un atout qui lui permet d'être aussi crédible en
héros romantique (« Sandra, princesse rebelle », série qui l'a révélé à la
télévision en 1995) qu'en flic comique (« les Duettistes », avec Zabou, en
1999) ou en traître résistant (« Jean Moulin », 2003). La télé lui a donné ses
rôles les plus marquants depuis dix ans, mais ce n'est pas son univers
d'origine. Il vient du théâtre, où il a longtemps joué exclusivement et dont
il a gardé une attirance pour les rôles bien écrits. « Il y a sur le service
public une exigence de qualité qui me convient, relève-t-il. Je ne dis pas que
ce n'est jamais le cas sur TF 1, mais les feuilletons qu'ils m'ont proposés ne
m'ont pas accroché comme celui du Miroir . Ici, les personnages ont de
l'épaisseur. Ils ne sont pas tout d'une pièce. En lisant le scénario, je me
demandais même qui était réellement Antoine, si lui aussi ne cachait pas
certaines choses. » Cela, on le saura dans les épisodes à venir. Depuis,
Bernard s'est fait son idée : « C'est quelqu'un qui n'est pas allé au bout de
sa première histoire d'amour. Comme Gabrielle, il doit se reconstruire sur les
bases d'un passé enfoui. Je trouve ce thème très intéressant. » Pour qu'un
scénario le séduise, il faut à Bernard Yerlès des personnages « complexes,
ambigus ». « Quand c'est trop lisse, que tout a été fait pour que ça marche,
cela ne m'intéresse pas. » On l'a pourtant vu récemment au cinéma dans « Au
secours, j'ai 30 ans ! », dont le scénario ne brillait pas par sa finesse.
Espérons que son prochain long-métrage, « 35-40 », répondra davantage à ses
critères. Dans cette comédie sur des couples trentenaires, il donnera la
réplique à Anne Parillaud, Mathilde Seigner et Judith Godrèche. Drôle de
coïncidence : il y retrouvera Thierry Neuvic, l'autre figure masculine (Robin
le policier) du « Miroir de l'eau ».
France 2/ Les éclats du «Miroir de
l'eau»
Le premier épisode de la saga estivale a attiré 8 millions de curieux
8
millions de téléspectateurs et près de 40% de parts d'audience (PDA) : le
premier épisode de la saga estivale de France 2, «Le Miroir de l'eau», a
rassemblé un très large public. A titre de comparaison, «Un été de canicule»,
diffusé la saison dernière, n'avait drainé «que» 5,8 millions de fidèles et
réalisé 33,5% de PDA lors de son lancement. «Nous ne nous attendions à
recueillir un bon résultat, mais pas un score d'une telle ampleur ! En ce
sens, c'est une surprise pour nous. Mais nous avions aussi la certitude de
proposer une série populaire avec un superbe casting autour de Line Renaud et
Cristiana Reali», souligne-t-on à France 2.
Au stand des «cartons d'audience», «Le Miroir de l'eau» touche toutefois un
public moins important que la série de l'été de TF 1, «Zodiaque», qui avait
attiré 11 millions de téléspectateurs en juillet. A la décharge de France 2,
la concurrence était particulièrement rude lundi dernier. Sa saga estivale
n'affrontait-elle pas «Navarro» (seulement 22% de PDA pour Roger Hanin ce
soir-là) et deux grands classiques du cinéma, La Traversée de Paris et
Le Bon, la Brute et le Truand ?
Reste aujourd'hui à consolider cette tendance face à un autre épisode de «Navarro»
et la retransmission des épreuves des Jeux olympiques d'Athènes sur France 3.
Une nouvelle compétition que les responsables de la chaîne publique abordent
avec une certaine sérénité. Car l'obstacle le plus redoutable semble avoir été
franchi la semaine dernière. «Les statistiques démontrent que les
téléspectateurs sont restés devant leur poste tout au long du premier épisode,
ce qui est évidemment très bon signe pour la suite», indique-t-on au siège
de France 2, où l'on se félicite d'avoir pris certains risques pour séduire le
public. Comme celui d'avoir versé une belle rasade d'éléments surnaturels dans
le cocktail traditionnel des feuilletons de l'été.
«Il faut surprendre le public, mais en douceur, déclare la productrice,
Sophie Revil. Oui, nous avons renouvelé le genre de la saga de l'été, mais
nous avons également conservé des schémas classiques (histoires d'amour,
secrets de famille...). Mais, chose rare dans ce type de feuilleton, on ne
trouve pas ici de «méchants» mais des personnages toujours prêts à basculer.
Ceux du «Miroir de l'eau» – et notamment les femmes – sont même très humains
et très touchants avec leurs nombreuses failles.»
Mais comment expliquer, plus généralement, l'intérêt de plus en plus fort du
public pour ces héros ballottés par des vagues successives de détresse et de
bonheur ? «Les grands feuilletons romanesques, comme «Le Miroir de l'eau»,
permettent aux téléspectateurs de s'éloigner d'une réalité devenue trop dure
et d'oublier leurs angoisses existentielles», conclut la productrice.
Pierre de Boishue LE FIGARO [16 août 2004]
« Le Miroir de l'eau » : tout pour plaire
Episode 2, France 2, 20 h 55. Mêlant savamment intrigue policière, ambiance fantastique, règlements de comptes familiaux et romances amoureuses, ce deuxième épisode avait tout pour satisfaire les accros du genre. L'intrigue ? Le meurtre de la jeune Anaïs Marange a fait deux suspects : le confident sourd-muet de Suzanne Castella (Jean-Marie Juan), puis le mari de sa fille Gabrielle (Jean-Claude Adelin), qui a embrassé la jeune fille la nuit de sa mort.
Le fantastique ? La petite Alice dialogue toujours avec le fantôme d'Isaure, morte il y a vingt-huit ans au même endroit qu'Anaïs, et se balade avec celui de son chat ! On a frissonné lorsqu'elle a annoncé à propos de la disparue : « Elle va revenir. » Les histoires de famille ? Gabrielle a découvert que son mari la trompait et l'institutrice Anna (Gaela Le Devehat) cherche à savoir qui est sa vraie mère, ce que son futur mari ne comprend pas. Les histoires de coeur ? Gabrielle est tombée dans les bras de l'ancien amour de sa soeur, Antoine Marange (Bernard Yerlès), alors que sa fille Elena apprenait qu'elle était enceinte du jeune Yann, et que Suzanne (Line Renaud) se montrait très proche de son adjoint sourd-muet. La pétulante Josépha (Clémentine Célarié), elle, semble toujours amoureuse d'Antoine... Tous ont un lien avec la mort des deux jeunes filles, à vingt-huit ans d'intervalle, mais lequel ?
<< DEBUT DE
LA REVUE DE PRESSE AVEC
LES ARTICLES SUR LE TOURNAGE , LA PREPARATION DE LA SERIE <<
>> SUITE DE LA REVUE DE PRESSE >>
TRETS AU COEUR DE LA PROVENCE 2004