DOSSIER COMPLET SUR LE TRACE DE LA LGV DANS LA VALLE DE L'ARC
Résumé Réunion d'infos + Presse et Actu manifestations 2008 | L'Avancée du dossier en 2009 | Reportages TV 2008 |
La LGV passera par Trets : La décision serait prise !!!!
Alors que les manifestations et infos sur le dossier étaient plutôt rares depuis octobre dernier, le tracé de la LGV ressort dans l'actualité de manière fracassante en ce début d'année ! En effet le quotidien LA PROVENCE révèle ce Lundi 12 Janvier 2009 que selon Éric Ciotti, le président UMP du conseil général des Alpes-Maritimes que la décision du tracé est prise , c'est la voie du Nord qui a été choisie par l'État. Ce sera annoncé lors d'une réunion avec Jean-Louis Borloo". Une annonce restant à confirmer cependant mais qui a fait bondir les différents élus des Bouches du Rhône dont le maire de Trets qui s'est exprimé le jour même sur l'antenne de la chaine LCM faisant part de sa grande déception.
L'Article de la provence :
Ce tracé
transite par la gare TGV d'Arbois (Aix-en-Provence) et rejoint
Nice par le centre-Var. Le tracé des métropoles, passant par
Marseille et Toulon, serait abandonné pour des raisons de coût.
Défendu depuis le mois d'avril par le préfet de région, ce choix
dessinerait une ligne droite entre Aix-en-Provence et Nice en
suivant l'A8. Interrogé hier, la préfecture de région déclare
n'avoir "pas de commentaires à faire." Selon un haut
fonctionnaire, "ce n'est pas au représentant de l'État mais
au ministre concerné de réaliser de telles annonces le cas
échéant.".
Un choix économique
Les ténors de la droite régionale, Jean-Claude Gaudin, maire de
Marseille, Hubert Falco, maire de Toulon et secrétaire d'État à
l'aménagement du territoire, et Christian Estrosi, maire de
Nice, auraient donc acté la proposition de Réseau Ferré de
France. Ses études démontreraient un surcoût de plus de trois
milliards d'euros pour le tracé des grandes métropoles. Le
choix économique l'emporterait ainsi sur un tracé soutenu par le
président de la République lui-même en son temps, comme il
l'avait écrit au maire de Marseille pendant la campagne des
municipales. Une LGV déclarée '"indispensable et qui ferait
partie des 2000 km de LGV prévus dans le Grenelle de
l'environnement", affirmait le premier ministre François
Fillon en visite à Marseille début 2008.
Depuis ces différentes prises de position, de très nombreux élus
et habitants s'étaient déclarés hostiles à tel ou tel tracé (voir
ci-dessus). Comme l'avoue un parlementaire des
Bouches-du-Rhône, "la LGV, personne n'en veut. Les Aixois
sont hostiles comme les Varois au tracé Nord qui détruirait des
vignobles. Quant aux personnalités de la vallée de l'Huveaune,
elles sont également contre un passage sur leurs terres."
Pour sa part, Maryse Joissains, maire UMP d'Aix-en-Provence, a
réagi avec colère. Quant au président du Conseil général des
Bouches-du-Rhône, le socialiste Jean-Noël Guérini, il s'est
positionné depuis le début du dossier pour un tracé passant par
Marseille, menaçant même de se retirer de la table des
négociations.
Une attitude soutenue par le président PS de la Communauté
urbaine Marseille Provence métropole. Eugène Caselli, joint hier
soir, faisait ainsi part de son "étonnement" et de son
"incompréhension" face aux propos d'Éric Ciotti.
"Le préfet nous avait dit qu'une réunion de concertation
aurait lieu avec le ministre des Transports, Dominique Bussereau
et l'ensemble des élus concernés dans les prochaines semaines.
Il serait inadmissible que l'État ait pris une telle décision
avant. Sur le fond, je réitère ma position: il serait aberrant
de ne pas faire passer la LGV Paca par la deuxième ville de
France."
Si le président de la République, Nicolas Sarkozy, lors de la
présentation de son plan de relance, avait annoncé le lancement
de quatrechantiers de LGV, il n'avait pas précisé si Paca en
ferait partie. Reste à savoir maintenant si l'État pourra lancer
un projet qui est loin de faire l'unanimité parmi les élus
locaux.
Par Florent Provansal LA PROVENCE 12 JANVIER 2009
REPORTAGES DES JOURNAUX DU 12
JANVIER 2009
Reportages de LCM à 19h ET FRANCE3 Méditerranée au 19/20
Reportages nombreux, interviews des maires
de Trets , Fuveau, Chateauneuf le Rouge etc.... Reportage de :
17minutes
Le Maire de Trets débat sur LCM concernant
la LGV Jean Claude Feraud maire de Trets a débattu ce Mercredi 14
Janvier 2009 sur la chaine marseillaise LCM disponible sur la
TNT, à 18h en direct dans le magazine "C L'INFO" ! où il
représentait la CPA et les maires de la vallée.
Durant ce débat d'une vingtaine de minutes, il a
énuméré ainsi les arguments contre le tracé Nord . Il avait à ses
côtés le vice Président des vignerons Ste Victoire le tretsois
Olivier Sumeire, le chef de mission de la LGV PACA, et enfin le
président de l'association TGV et développement Var Nice Côte
d'Azur, qui lui est contre le tracé des métropoles et pour le tracé
par chez nous. Durée : 22.11min 5000 personnes bloquent le site de
la Gare d'Aix le 31 Janvier 2009 [MAJ de tout
l'article] Ils l'avaient promis, ils l'ont fait, les vignerons,
agriculteurs élus, habitants de tout le Pays d'Aix mais aussi du
Var se sont déplacés en très grand nombre ce Samedi 31
Janvier 2009 à la gare TGV de l'Arbois aux Milles, pour la
4ème et dernière grande manifestation contre le Tracé Nord de la
LGV. Ils étaient entre 2000 & 5000 personnes dès 9h du
matin, après avoir été acheminés gratuitement de l'ensemble des
villes et villages du Pays d'Aix en bus (14 rien que pour le
canton de Trets) mis à la disposition par
la CPA.
Prochaine étape le mercredi 11 février 2009 où de nombreux maires et élus du Pays d'Aix
monteront à Paris pour un rassemblement
devant le ministère des transports, la députée maire d'Aix et de
nombreux élus du département rencontreront alors
le ministre, avant que la décision finale ne soit très certainement annoncée le lendemain
12/2. Le spectacle
était inhabituel : des CRS, en tenue
anti-émeute, sur trois ou quatre rangs, mettent
leur casque, face à un nombre équivalent de
rangs… d'élus, tous ceints de leur écharpe
tricolore. Il y avait là un sénateur, Sophie
Joissains, un député, Richard Mallié, des
conseillers généraux -MM. Guinde, Genzana,
Bouvet, Amiel- des maires du Pays d'Aix -MM.
Boulan, Féraud, Bonfillon, Canal, Lagier,
Guiniéri, Légier- et bien d'autres élus. Les
Varois aussi étaient venus en force, de
Pourrières et de Pourcieux en particulier. La
manifestation organisée hier par l'association
des vignerons de Sainte-Victoire, et à laquelle
se sont joints plusieurs autres associations et
un grand nombre d'élus, n'a pas été toujours été
très calme. Les
organisateurs, Jean-Luc Jauffret et Olivier
Sumeire, avaient négocié avec la préfecture de
police l'autorisation de pénétrer dans la gare
avec les élus, en un geste symbolique, d'où
serait absente toute dégradation. Mais sur
place, vers 9h, il n'était plus question d'accès
dans l'enceinte de la gare, d'autant que les
grandes grilles d'accès avaient été cadenassées
par les CRS : d'où la tension… Comme l'on était
entre gens civilisés, l'accord initial a fini
par être respecté. Dans la cohue, vers 10h30,
les élus ont pu franchir la grille entr'ouverte.
Quelques manifestants, qui voulaient
s'engouffrer dans la brèche, en ont été empêchés
par les forces de l'ordre. Re-tension… Dans la
place, le face-à-face s'est révélé moins tendu,
mais empreint d'arrière-pensées : les élus
voulaient retarder des TGV, descendre sur les
voies -ils y sont parvenus quelques instants,
avant d'être remontés manu militari sur
le quai. Michel Boulan, ironique, lance :
"Il est où, le préfet ?" Une voix lui
répond : "Il ne savait pas qu'il y avait une
manif !" Et le maire de
Châteauneuf-le-Rouge reprend : "Ah, c'est
comme pour la neige, il ne savait pas…" Un
haut-parleur annonce l'arrivée d'un TGV. Pierre
Bourlois, le commissaire central d'Aix, qui
commande l'ensemble du dispositif, veut faire
reculer les élus. Jean-Louis Canal, le maire de
Rousset, veut avancer pour bloquer le train.
Tricolore
contre tricolore, force restera… aux plus
costauds. Le TGV, qui avait ralenti bien avant
la gare, arrive à toute petite vitesse. Les
voyageurs embarquent. Au bout de quelques
minutes, estimant avoir manifesté un temps
convenable, les élus lèvent le camp. Le TGV 6114
à destination de Paris sera le seul retardé de
la matinée, d'une vingtaine de minutes environ.
Peu après 11h, les élus sortent de l'enceinte de
la gare. Ils sont accueillis par le reste des
manifestants qui, spontanément... entonnent
"La Marseillaise". C'est fini. Chacun s'en
retourne, qui à sa voiture, qui à son bus, qui à
son tracteur -il y en avait une douzaine hier
aux abords de la gare. Le 11 février, de
nombreux élus comptent se rendre à Paris, pour
une réunion fort importante relative à la LGV et
à son tracé. Ils reviendront donc à la gare.
Mais de façon pacifique cette fois.
Article du Journal LA PROVENCE écrit par
Paul-Henry Fleur 1er FEVRIER 2009
PORTRAIT D'UN TRETSOIS : La
ligne à grande vitesse pourrait
changer leur vie...
Mathilde a 4ans. Tout en
dessinant, elle chantonne:
"Oui au rosé, non au TGV!"
Fabien, son père, la regarde en
souriant. "Elle me suit
souvent dans les manifs,
maintenant, elle dit ça tout le
temps..." Chez les Doudon,
à Trets, la lutte contre le
tracé nord mobilise à tout âge.
Viticulteurs depuis trois
générations, ils sont six
familles à vivre du rosé
appellation "côtes de Provence
Sainte-Victoire". Un label qui
fait leur fierté et la renommée
de leurs vignes.
Main dans la main avec les
autres vignerons, Fabien
distribue des tracts sur les
marchés, explique leur révolte.
"On parle d'inscrire les
paysages de Cézanne au
patrimoine mondial de l'Unesco
et, en même temps, on veut y
faire passer un TGV qui
n'apportera rien à nos villes, à
nos économies. Ils parlent de
crise, ce n'est pas comme ça que
ça va s'arranger. C'est tout
sauf logique, leur projet. Ça
n'a aucun sens. Je ne parle même
pas des nuisances, en pleine
Sainte-Victoire, ça, c'est le
pompon." Campé sur ses
terres comme sur ses positions,
le jeune Doudon fils n'envisage
même pas perdre ce combat.
"Le 11 février, on va apprendre
que ce TGV passera par les
métropoles, je ne vois pas
comment il pourrait en être
autrement. Il le faut. Jusqu'à
présent, on a été corrects,
polis. On a demandé des
autorisations à la préfecture,
respecté les règles. Ça pourrait
bien ne pas durer." Pensif,
Fabien. La mâchoire serrée.
"Je serais bien monté à Paris,
mais nous ne sommes pas invités.
En tout cas, si j'y vais, je
prendrai la voiture,
Certainement pas le train."
Publié par le Journal
LA PROVENCE le mercredi 4 février 2009 / Photo
S.C.
Les élus à Paris pour la
réunion avec le ministre ce 11 Février 2009
La
maire UMP d'Aix-en-Provence Maryse Joissains entourée d'une délégation de 86
élus avant une réunion sur la future ligne à grande vitesse Paris-Nice, le
Mercredi 11 février 2009 à Paris
Chacun a alors revendiqué des motifs de
satisfaction, mais rien n’est encore définitif. “Il nous faut encore du temps
pour nous mettre d'accord sur un tracé, a d’ailleurs souligné le maire de
Marseille, Jean-Claude Gaudin. Nous rencontrons beaucoup d’oppositions. Ce sont
les même difficultés que lors du TGV Paris-Marseille.” De la longue réunion, il
est cependant ressorti un calendrier… et la nomination d’un nouvel
expert-médiateur. Yves Cousquer, ingénieur général des Ponts à l’origine du
tracé de la LGV Sud-Ouest, va maintenant étudier les difficultés géologiques et
environnementales des deux tracés et chercher “un compromis national”. Une
nouvelle réunion à Paris aura lieu le 15 juin pour évoquer ses conclusions. Le
ministre rendra ensuite sa décision dans deux semaines, soit avant le 30 juin...
REVUE DE PRESSE TELEVISEE 11
FEVRIER 2009
Reportages des chaines françaises TV sur la réunion à Paris pour la
décision du tracé
Reportages nombreux de France 3
Méditerranée, LCI, LCM, ITELE, France 3 le 19/20 Reportage de :
17minutes
LA FIN D'UN COMBAT : LA VALLEE EST
SAUVEE !!!
Cette
fois c'est bel et bien officiel, après un an de craintes, de manifestations,
protestations, cette fois ça y'est la vallée de l'arc est sauvée, la LGV ne
défigurera pas le paysage de la Sainte Victoire et les terres viticoles de notre
vallée...
Les élus du
Pays d'Aix se réjouissent également que le
projet soit dorénavant présenté "comme
un véritable schéma directeur de
développement durable de la région Paca.
Nous sommes satisfaits de voir que nos
arguments ont été entendus (...) et
de lire que le tracé nord "déstructure
fortement le vignoble". Ils "approuvent
l'adoption d'un volet relatif à
l'investissement dans le développement des
trains express régionaux (TER)". La
député-maire d'Aix-en-Provence Maryse
Joissains, "opposée depuis l'origine du
projet (...) à tout passage de voie nouvelle
sur le territoire de la Communauté du Pays
d'Aix", rappelle avoir pris le train le
11 février à la tête d'une délégation de 86
élus de son territoire pour rencontrer le
ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo.
AFP
Après
avoir réagit déjà fin mai sur les
rumeurs du choix de ce tracé,
(lire ici), Jean Claude
Feraud a de nouveau exprimé
brièvement sa grande satisfaction à
cette décision, dans les colonnes du
journal La Provence, ce 30 juin :
"C'est un immense soulagement.
Les arguments que nous avons
défendus, notamment en matière de
rentabilité de la ligne ont
finalement prévalu !"
REVUE DE PRESSE TELEVISEE 29
JUIN 2009
Reportages des chaines françaises TV sur la
décision du tracé
Reportages de France 3
Méditerranée et tf1 Reportage de :
6minutes Un dossier à suivre....
Lundi 12 Janvier 2009
Les forces policières très présentes avaient bouclé le
site mais une cinquantaine d'élus ont cependant eu la
possibilité d'entrer dans la gare après insistance et ont occupé une voie,
symboliquement et pendant quelques secondes, avant que la police
ne les en déloge sans heurts. A la sortie des élus, vers 11h30,
les manifestants et la douzaine de tracteurs qui les
accompagnaient se sont dispersés juste après avoir chanté la
Marseillaise et l'hymne provençal. Certains manifestants,
habitants des régions concernées par ce tracé, associations de
vignerons et d'écologistes protestaient aussi contre la création
de la LGV elle-même. "Provence traversée, Provence
défigurée", "Sainte-Victoire, tu vas trembler",
"Cézanne au secours, ils sont devenus fous", pouvait-on
lire notamment sur des banderoles. Quelques tracteurs
accompagnaient le cortège.
Une manifestation qui s'est déroulée dans le calme et qui a été
relayée très très largement par
l'ensemble des chaines de télévision du Pays dans leurs JT et
sites d'informations (Voir ci contre). De très nombreux tretsois, sont partis en
car depuis la cave coopérative vinicole à 8h ce samedi matin
parmi lesquels le Maire JC Feraud, son premier adjoint ou encore le
conseiller général Roger Tassy.
Best off de tous les reportages des chaines françaises :
12/13 de France 3, Le JT d'iTELE, 19/20 de France 3 puis
le JT de 20H de TF1
PRESSE
=> Hier à l'Arbois, ils ont crié leur hostilité
au tracé Nord de la LGV
Vignerons
de Sainte-Victoire: les raisons
de la colère
"C'est en avril ou mai qu'on a
su. En août, on a mis une sono
sur un poids lourd et on a
défilé sur l'autoroute et dans
les villages. En septembre, on
était 800 devant la préfecture,
puis 2000 à Meyreuil, pour celle
qu'on a appelée Les
vendanges de la colère.
Maintenant, on est 5000. La
mobilisation a changé, le Var se
joint à nous et le ton se
durcit." Si la ligne à grande
vitesse (LGV) venait à poser ses
rails dans la vallée, le jeune
exploitant de 30 ans perdrait
près de 3 hectares de vignes,
déjà grignotées par la
construction de la troisième
voie de l'A8. "Moi, encore,
je ne serais pas le plus touché.
Dans mon cas, c'est une perte
financière, c'est vrai, mais
c'est l'idée de voir disparaître
les terres de mes grands-parents
qui me fait le plus de mal. Pour
d'autres, ce serait bien plus
grave. Certains ne pourraient
plus vivre. En dessous de
13hectares, la vigne n'est plus
rentable, les petits
propriétaires, qui sont déjà
fragiles, ne tiendront pas. Sans
compter ceux qui laisseraient
leur maison, en plus de leurs
parcelles."
Echarpe tricolore en bandoulière, 80 élus provençaux parmi lesquels le maire de
Trets Jean Claude Feraud (et son premier adjoint Gilbert Robiglio), Chateauneuf
le Rouge, Rousset, Puyloubier, Peynier etc... ont fait le voyage à Paris ce
mercredi pour signifier au gouvernement leur opposition à un des tracés de la
future ligne à grande vitesse Paris-Nice qui défigurerait, selon eux, paysages
et vignobles sans gain économique. Après avoir pris le TGV vers 09h30 sur le
quai de la gare d'Aix-en-Provence des dizaines d'élus --maires et conseillers de
communes rurales ou industrielles de toutes étiquettes politiques sont montés
dans la capitale pour manifester devant lors de la réunion au ministère de
l'Ecologie où 13 participants de la région ont fait le point entre 16 et 19h sur
les deux tracés et peut-être avancer vers une décision.
"Je suis opposé au tracé nord. Mais ce n'est pas parce que je ne veux pas que le
TGV passe chez mon voisin et pas chez moi. J'estime, comme mes collègues élus
qu'il sera beaucoup plus cohérent en terme d'infrastructures que cette LGV
desserve Marseille. Cela coûtera 3 à 4 milliards d'euros de plus mais il y aura
aussi davantage de voyageurs" et de gain économique, explique
Jean-Claude Feraud, maire UMP de la commune viticole de Trets au pied
de la Sainte-Victoire, la montagne aixoise peinte par Cézanne à l'AFP ce
Mercredi soir. Pour lui, si la LGV suit le tracé nord, "ça va défigurer le
paysage au pied de la Sainte-Victoire et cela pourra avoir des conséquences sur
l'appellation AOC des coteaux de la Sainte-Victoire" que les vignerons ont "mis
des années à obtenir".
A
quelques mètres de lui, Jean-Louis Canal, maire socialiste de la commune de
Rousset, connue pour ses sites de fabrication de semi-conducteurs, dénonce le
manque de concertation de RFF. "Le tracé nord qu'on nous montre passerait dans
la zone d'activité sur le terrain de l'usine de semi-conducteurs. Que faire? Un
viaduc de 25 mètres, une cage Faraday? Je suis pour la LGV mais je pense que le
tracé des métropoles fait plus sens pour l'aménagement du territoire" dans une
perspective de liens entre l'Espagne et l'Italie, insiste-t-il.
Dans les couloirs, une lettre du président Nicolas Sarkozy affirmant en mars
2008 sa préférence pour le tracé des métropoles circule de main en main. Après
un déjeuner au Procope (le restaurant des philosophes des Lumières : Voltaire et
Diderot) , c'est donc en arborant leurs écharpes qu'ils ont marché en plein cœur
de Paris jusqu'au ministère de l'Ecologie, entonnant l'hymne provençal Coupo
Santo, pour aller attendre les résultats de la réunion prévue à 16H15. Lors de
son arrivée Christian Estrosi, le maire UMP de Nice, a lui été hué par les 86
élus du pays d'Aix et du Var; ces derniers ont ensuite chanté jusqu'à 19h de
nombreuses fois la Marseillaise devant le ministère, dont l'accès leur était
barré par les CRS, sauf pour les maires de la vallée adjoint à la CPA dont JC
Feraud, comme vous pouvez le constater dans les vidéos . A 19h la réunion
prenait fin sans décision prise et les participants donnaient de nombreuses
interviews aux radios et chaines de télé (mais la couverture a été beaucoup
moins importante que pour la manifestation du 31/1 dernier).
Sources : AFP, La Provence / Photo : Lionel Bonaventure AFP
Mercredi 11 Février 2009
Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, a annoncé ce lundi 29 Juin après
midi soit avec un jour d'avance, que le tracé sud, dit des métropoles, passant
par Marseille, Toulon et Nice, avait été retenu pour la Ligne Grande Vitesse du
sud-est de la France (LGV Paca), selon un communiqué .
"Sur la base du rapport qui vient de leur être remis (..) Jean-Louis Borloo et
Dominique Bussereau (respectivement ministre de l'Ecologie et secrétaire d'Etat
aux transports, ndlr)" ont fait part aux élus que "le scénario Métropoles du
Sud desservant les agglomérations d'Aix-en-Provence, Marseille, Toulon et Nice
est le mieux adapté", disent-ils dans une lettre aux élus locaux.
"Il fait l'objet de l'accord des parties prenantes" et doit en conséquence "être
retenu", ajoutent-ils. En février dernier, Jean-Louis Borloo avait annoncé que
la décision sur le tracé définitif de la ligne LGV Paca serait prise "au 30
juin".
Olivier Summeire vice-Président
des vignerons de Sainte Victoire =>
Lundi 30 juin 2009