Organisé pour la première fois en 2015 par une bande d'amies passionnées du vintage composée de : Virginie, Ciara, BEA, Cindy, résidants à Trets ou ses environs le festival avait alors immédiatement trouvé son public en attirant plus de 5000 personnes , une affluence qui fut renouvelée et en forte hausse en 2016 grâce au bouche à oreille et à sa belle qualité. Un beau succès qui a fait parlé et pour cette 3ème édition organisée les Vendredi 12, Samedi 13 et dimanche 14 mai 2017 entrainé l'explosion de l'affluence. Aidé par un temps estival avoisinant les 30C, par l'absence de concurrence cette année sans la journée Rétro de Châteauneuf le rouge ou le sentier vigneron gourmand qui avaient lieu en même temps les années passées le festival a pulvérisé des records historique de fréquentation au Moulin de l'Arc et va très probablement être la manifestation la plus fréquentée de l'année 2017 à Trets.

Durant trois jours le site était ainsi noir de monde avec des milliers, voir dizaines de milliers de personnes probablement, à tel point qu'ils ont du le dimanche midi fermer le festival le temps que l'affluence diminue un peu pour raison de sécurité. Une énorme file de personnes se formait devant les caisses alors. Il faut dire que trouver une place de parking était une mission délicate ce week end : les trois terrains étant totalement bondé et sur la route de Rousset le nombre de voitures garées sur le bas coté était spectaculaire puisque la file s'étendait sur des kilomètres des deux cotés, allant du carrefour avec le chemin des vertus à la décharge intercommunale. Des véhicules qui pour beaucoup ont été verbalisés d'après de nombreux internautes. Une fermeture qui a du coup entrainé évidemment un déluge de colère et critiques de certains festivaliers (peu compréhensifs) sur les réseaux sociaux car certains venaient de très loin et ont donc trouvé porte clause avec des vigiles ou personnes chargées de faire garer les voitures pas toujours très "aimables" (ont rapporté de nombreuses personnes), un peu excédées et à bout pourrait on dire par tout ce stress... Ce n'est que sur les coups de 15h que la sécurité (une dizaine de vigiles avaient pour la première fois étaient embauchées en cette période d'état d'urgence) fera rentrer les gens au compte goutte, avant de retrouver une entrée plus fluide vers 16h. Le festival a véritablement été victime de son succès mérité cette année et c'est peu de le dire.

A l'intérieur le monde était donc très important, notamment à midi où il fallait patienter près d'une heure pour se restaurer aux foods trucks pris d'assaut. Si la foule n'était pas perturbante en plein air vu l'immensité du domaine, celle ci était plus gênante à l'intérieur pour voir les stands et objets exposés.

Une foule immense donc, multi-âges, réunissant toutes les générations : jeunes, adultes, retraités ou venus en familles avec les enfants, qui a pu cette année encore faire une très belle immersion dans les années 30, 40, 50, sixties, et les seventies afin de découvrir et explorer en liberté, l’univers Vintage dans toutes ses dimensions. Beaucoup de jeunes femmes avaient d'ailleurs joué le jeu en venant en tenue pinups.

Et c'est un festival de qualité une fois de plus, très sympa, divertissant, qui était proposé par les organisateurs, avec un contenu un peu renouvelé avec différents espaces thématiques, tout en gardant les thématiques habituelles. Ainsi les objets exposés en intérieurs dans l'espace déco vintage (avec mobiliers vintage, vieilles affiches, télé, radios, objets de garage, lampes, objets publicitaires, vaisselles, caisses, meubles...) furent différents bien qu'un peu moins nombreux que l'an passé.