La 7ème édition des Nuits du château, qui a eu lieu durant ce mois de Juillet 2008, à travers 8 spectacles de tous styles, restera vraiment graver dans l'histoire des manifestations culturelles tretsoises grâce à son gros succès. En effet jamais une manifestation culturelle n'avait jusque là attirait autant de monde, puisque ceux sont près de 2600 spectateurs qui sont venus assister aux représentations dans la cour du château.  A titre de comparaison c'est 900 personnes de plus que l'an passé (avec un spectacle en plus par rapport à 2007) et 300 de plus qu'en 2006 où l'édition comptait 9 spectacles. Cela représente pour cette année, une moyenne de 325 spectateurs par spectacle, soit 80 de plus que l'an passé. Parmi ce public on pouvait ainsi y retrouver une grande majorité de tretsois mais aussi de gens venant de villes du département grâce à une bonne communication dans la presse. Organisée par le service culturel de la commune, la programmation proposée fut très variée cette année encore mais aussi encore un peu plus grand public et attirante, avec une qualité accrue et était composée pour moitié de spectacles gratuits comme chaque fois.

 Les spectateurs ont ainsi pu y entendre des concerts symphoniques, lyriques, de la musique des années 30 etc... mais également voir des représentations de théâtre à la fois provençale avec ''Jean de Florette'' mais aussi du théâtre traditionnel avec ''Lysistrata'' dans une pièce comique; avec notamment dans son casting, la comédienne de télévision et cinéma Blandine Bury. La danse était par ailleurs à l'affiche comme en 2007 ainsi qu'un ciné concert avec le groupe bien connu ''Poum Tchack''.
Niveau palmarès des entrées c'est une grosse surprise cette année puisque c'est le spectacle de danse "Le sacre" qui a réuni le plus de spectateurs avec plus de 450 personnes suivi de très près par la pièce provençale "Jean de Florette" interprétée par la compagnie César Choisi, qui a elle été victime de ses désistements de dernière minute en réservations privant de places ceux qui voulaient venir, la représentation étant annoncée comme complète. Les autres spectacles sont eux quasiment arrivés à égalité; sauf le théatre de Lysistrata qui n'a bizarrement pas fait le plein. Cependant petit bémol dans cette édition 2008 on regrettera que les façades du château n'aient pas eu un éclairage spécifique comme les années précédentes.

Rendez vous l'an prochain pour de nouveaux spectacles en plein air ou alors chaque 3e vendredi du mois dès septembre avec une programmation là encore variée. En attendant revivez tous ces spectacles à travers des dizaines de photos et 1h20 de vidéos !!!

Pour la 4e nuit de suite le château a changé de registre, mais n'a pas changé d'époque, ce Dimanche 20 Juillet 2008 avec le Concert : Sing, dance and swing, Mister Louis Prima, Par le groupe : les Cotton Candies. Comme 2 Jours auparavant le public est toujours resté dans les années 30 (allant également vers les années 40), puisqu'après avoir visionné des cours métrages de ces années là, il a pu écouter cette fois pendant plus de 2h10, la musique et s'en imprégner.

Plus de 300 personnes sont ainsi venues passer un très bon moment avec cet excellent groupe de 5 musiciens, avec au chant et à la guitare : K. Tobbi dans un look d'époque, au piano : C. Tardivet, à la contrebasse : P. Fenichel, au Saxo clarinette et trompette : R. Perrais et enfin à la batterie percu : M. Chrétien; qui ont mis le feu au chateau plus la soirée avancée. Le public était en effet emballé et n'a cessé d'applaudir tout au long du concert et plusieurs personnes se sont mêmes mises à danser en fin de spectacle concluant la représentation peu après minuit par une longue standing ovation.  Dans une ambiance jazzy  leur répertoire était composé de swing, ballades lancinantes, calypso et de boogie woogie, redonnant ainsi vie à des artistes comme Nat King Cole, Louis Prima, Slim Gaillard, Bennie Goodman, Louis Jordan et bien d’autres.

Pour la seconde année de suite, les nuits du château ont accueilli un spectacle de danses. Après un résultat bien moyen l'an passé pour ce style de spectacle, les chiffres ont explosé cette année pour ce Samedi 19 Juillet à 22h, en quadruplant le nombre de spectateurs. En effet il y avait foule dans la cour avec près de 450 spectateurs payants, pour assister à la représentation de la compagnie Groupe Grenade. Les 14 jeunes danseurs fort doués d'une quinzaine d'années environ, ont ainsi présenté : "Le Sacre, Précédé d'un hommage à Forsythe et Duo", durant près d'une heure.

Un beau spectacle chorégraphié par la compagnie et Josette Blaiz, sur des arrangements musicaux de Stravinsky qui était composé en 3 temps donc démarrant par un quatuor de jeunes danseuses pour Fosythe puis un duo mixte et enfin le dernier acte pour le Sacre qui regroupait tous les danseurs mêlant diverses acrobaties, portés et pas de danses... A la fin de la représentation le public, lui était debout pour acclamer les danseurs durant de longues minutes.

Le mot de présentation du spectacle de la chorégraphe Josette Baïz  : « En travaillant avec les enfants qui ont dansé « Barbe Bleue », j’ai remarqué que les petites jeunes filles de 12 à 14 ans développaient peu à peu une présence étrange mêlée d’assurance et de sauvagerie. L’extrême fragilité de leur corps en pleine mutation procurait une sensation d’entre-deux, pouvant soudainement varier d’une innocence totale à une maturité crânement revendiquée. C’est la période de la « préadolescence ». C’est sans doute l’étape de la vie qui m‘intéresse le plus : rien n’est figé, tout bouge, tout est possible, la sensibilité est fluctuante voire extrême, les réactions sont souvent à fleur de peau et oubliées l’instant d’après.
Cet état à vif et « excitatoire » me paraît être un parti-pris intéressant pour aborder le «Sacre du Printemps ».  Cette défiance est peut-être osée, mais elle me tente d’autant plus que le livret original parle « d’adolescentes » au sujet des élues. L’horreur du sacrifice est ainsi accentuée du fait de l’extrême jeunesse de l’élue désignée. Ces jeunes danseurs sont techniquement avancés, très déterminés et sûrs d’eux, leurs propositions chorégraphiques sont très souvent intéressantes. L’atmosphère générale sera donc un mélange d'étonnant de maturité, de fraîcheur et de fragilités. Nous pensons qu’en entremêlant toutes ces caractéristiques, un regard nouveau pourra être porté sur cette œuvre et lui donner une force toute particulière. »