L’actrice Isabel Otero s’engage dans les Municipales de Trets, elle explique en ITW son choix, ce qu’elle veut faire pour la commune etc…
20 décembre 2019Comme depuis le début de cette campagne, le site vous propose au coup par coup des interviews sur ces Municipales, non pas des candidats, mais des personnalités qui font ou ne font finalement pas cette campagne.
Pour la première fois lors des élections Municipales 2020 de Trets figurera dans la liste d’une équipe, un nom connu nationalement, celui de l’actrice ISABEL OTERO. Connue pour son role phare dans la série de TF1 « Diane, femme flic » pendant 7ans, ou encore dans la série télévisée « La Crim' », ou plus récemment « La Dernière Vague », série de cet automne sur France2, mais aussi dans de très nombreuses autres séries ou téléfilms, mais également des films au cinéma ou des pièces de théatre.
Nouvelle tretsoise depuis un peu plus d’un an maintenant, elle a décidé de s’investir dans la vie de notre commune et de se lancer pour la première fois en politique en intégrant la liste « TRETS AVEC VOUS », collectif mené par Stéphanie Fayolle. « Isabel s’engage à nos cotés et sera présente sur notre liste avec des actions culturelles et solidaires envers la jeunesse. Elle a adhéré à notre projet collectif et à nos valeurs. Elle a voulu intégrer la liste non pas pour faire de la figuration mais pour redonner des atouts culturels à la ville, du dynamisme festif et solidaire. Elle a des projets accessibles et ambitieux pour la jeunesse tretsoise, sa simplicité, sa sincérité et son naturel contribuent à mettre en valeur sa belle personne. » précise Stéphanie Fayolle
Avec sa grande gentillesse et sympathie, Isabel Otero a accordé une interview à Trets au cœur de la Provence, pour expliquer son choix.
Vous êtes tretsoise depuis plus d’un an maintenant, qu’est ce qui vous a motivé à venir vous installer à Trets ?
Je vivais depuis huit ans à la campagne dans le Gard, dans un petit village de 350 habitants au Nord d’Uzès, où je m’étais déjà impliquée à la fois dans une association et la commune . Je m’y étais beaucoup plu, mais pour des raisons personnelles je devais quitter la région, du coup j’ai cherché autour d’Aix en Provence , je voulais une commune qui fasse « plus ville », plus culturelle qui me permette de renouer avec le théatre, le cinéma, les expos… , des choses que je ne pouvais faire où j’habitais. J’ai fini par trouver une maison qui me plait à Trets et je m’y suis donc installée. J’aime beaucoup le coin pour sa situation géographique , je suis très touchée par la Sainte Victoire et la chaine Aurélienne.
C’est la première fois que vous vous engagez en politique et sur une liste aux Municipales ?
Oui car comme je le disais, je m’étais déjà engagée dans des associations car quand j’ai quitté Paris, ce qui m’apportait Paris c’était de me retrouver moi, reprendre contact avec qui je suis profondément et ma vraie nature passe par la nature justement. Je suis proche de Pierre Rabhi (un essayiste, romancier, agriculteur, conférencier et écologiste français) et il parle de « sobriété heureuse » et moi en parlant de la nature j’ai aussi appris à vivre avec beaucoup moins, ne pas se trouver avec des envies et besoin complètement hors sols, dans une ville on finit par vivre hors sol.
En retrouvant la nature ça s’est fait tout d’abord par le biais d’une bergerie dans laquelle j’allais me réfugiais pendant plusieurs mois un peu comme une Hermite, et petit à petit j’ai voulu partager, j’ai monté un lieu d’accueil dans le Gard, j’y ai reçu des gens, des stages, des groupes, avec lequels j’ai beaucoup partagé, beaucoup appris, je me suis mise au service… Moi qui suis comédienne où tout m’était offert sur un plateau, car quand vous faites des séries vous êtes populaire on est alors un peu à votre service, et j’ai alors eu envie de me mettre au service des gens, d’écouter ce dont les gens avaient besoin…
Un exemple dans le village où j’étais, j’ai monté un cinéma où je faisais participer les gens, j’ai créé avec cette association quelque chose qui était une sorte d’interviews des jeunes, j’ai parlé dans les écoles des métiers du cinéma…
Mon ADN politique fait que j’avais des parents communistes, même si je n’ai jamais été communiste moi même, une des valeurs que l’on m’a partagé c’est celle de l’humanisme […] , le partage, la solidarité et c’est un peu pourquoi j’ai décidé de m’engager dans une liste comme celle ci.
Justement qu’est ce qui vous a poussé à rejoindre la liste de Stéphanie Fayolle plutôt qu’une autre, car je sais que vous avez été approchée également par d’autres candidats.
Ce qui m’a séduit, la première chose c’est qu’elle porte les couleurs des Verts, moi je suis écologiste, c’est mon fondement, aux dernières élections, j’ai voté Verts, la 2e chose c’est que c’est un collectif ce que je trouve très important, car qui dit collectif, dit la possibilité pour le citoyen de s’exprimer, de donner son opinion. La 3e chose pour moi importante est que c’est une femme tête de liste, car je suis aussi féministe , je trouve ça interressant que l’on ait le point de vue d’une femme, son regard , sa sensibilité. Ce qui est aussi défendu dans ce projet à savoir la solidarité, l’écologie et l’écoute de la collectivité en fait ça me parait une évidence.
Quel est le projet que vous avez pour sa liste justement ?
5 008 vuesAujourd’hui avec les moyens que l’on a , pour recréer du lien je propose des choses avec et pour les jeunes : de les engager à démarrer toute une série d’interviews, les sensibiliser , les éduquer à ce qu’est une interview , créer du lien en montant une webradio avec des podcasts, des thématiques comme par exemple « racontes moi ta life pour les jeunes , racontes moi ton métier », mais aussi « racontes moi ton Sud », car il y a ici des natifs mais aussi des gens qui ne connaissent pas l’histoire de Trets, il y aurait pleins de sujets passionnants, ce serait aussi un moyen d’interresser les liens aux plus âgés et donc du même coup créer du lien inter-générationnel. J’aimerai soutenir aussi un projet de permaculture dans ce groupe , l’autre projet par la suite serait plus dans le culturel. Cela fait 35ans que je fais ce métier, que je suis comédienne, que je sais ce qu’est un tournage, les métiers du cinéma, j’aimerai proposer pour les écoles de leur faire des ateliers sur ces métiers du cinéma, leur donner du travail pendant l’année et ensuite les amener sur un tournage dans la région par exemple.
Qui n’est pas écolo dans son cœur ? L’écologie n’est ni de gauche ni de droite , l’écologie est en nous tous…Idem pour la culture , là aussi il n’y a pas de couleur politique …