L
'EGLISE

* Histoire
* L'Histoire du nom de Trets
* Localisation (cartes)
* Plan de la cité médiévale
* Présentation Générale

* Trets vue du ciel : Vue globale / Vue globale 2 / Vue des lotissements / Le centre ville vue du ciel
* Trets vue d'hélico

* Le castrum St Michel

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*
Le château Grand Boise
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* Peynier & Rousset

Avant l'an 1000, l'église paroissiale de Notre Dame de Nazareth est déjà signalée sur les manuscrits. Entre 1517 et 1527 la tour et le clocher sont construits, puis en 1687 elle est agrandie sur l'aile ouest.
Installée sur l’emplacement d’un prieuré paléochrétien du IVème siècle, l’église Notre Dame de Nazareth est agrandie et consacrée en 1325. Ce bâtiment à l’architecture atypique renferme dans le chœur un maître autel et un retable sculpté de marbres polychromes et de stuc dédié à l’Annonciation. Cette œuvre magistrale est celle de l’enfant du pays, Christophe Veyrier, sculpteur à l’Arsenal des galères de Toulon pour la gloire de Louis XIV (présentation du sculpteur ici).

De 1760 à 1776 l'église de Trets est remise à neuf. Le 20 septembre 1945, l'église est classée monument historique. Elle sera restaurée de 1952 à 1953 et de 1961 à 1962, puis par morceaux dans les années 2000, .

Le clocher inachevé est une tour carrée de 28 mètres de haut percée de meurtrières, il devait servir de tour d'observation. Il est possible de la visiter à de nombreux moments de l'année grâce aux bénévoles des Amis de l'église et à l'office du tourisme, notamment en été. Sinon elle n'est malheureusement ouverte que le dimanche matin et le mercredi matin, le reste de l'année.

* Le château et Notre Dame sentinelles du passé médiéval
* Une énigme de l'église Notre Dame de Nazareth enfin résolue

 

 


L'escalier pour monter au clocher, où se situe 3cloches


Autel réalisé par le sculpteur Veyrier
 

Partie restaurée en 2013

   
   

 

 

Les œuvres de l'église


"La vierge et l'enfant avec Ste Agnes et St Jean Baptiste..."

3 saints protecteurs

Le couvercle de sarcophage

Ce sarcophage datant du IVème siècle a été transféré en 2006 dans l'église Notre Dame de Nazareth. Il était autrefois encastré d'ailleurs dans le mur extérieur de l'église mais a été transporté en mairie en 1907, pour être mis à l'abris, à l'initiative de Victor Teisseire, en espérant qu'un musée voit le jour dans la mairie mais celui ci n'a jamais vu le jour .

 Il a cependant été classé aux monuments historiques en 1911. Ce sarcophage chrétien mesurant 2m de long, 60cm de hauteur et 8cm d'épaisseur a été installé dans une boite en verre. Au milieu  un cartouche d'identité est dressé, soutenu par 2anges, mais il ne porte pas d'inscription. Les portraits des défunts sont gravés de chaque coté, avec à gauche la femme et à droite un homme, attestant que c'est une famille riche, car à l'époque pour posséder un sarcophage il fallait être riche.

La scène de droite manque tandis que celle de gauche est encore visible avec 2personnages. Il a été déplacé dans l'église après de nombreuses autorisations, car il n'avait plus sa place en mairie, mais le transport a été très dur car le couvercle et le sarcophage en lui même pèse très lourd.

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Exposition des pièces du chemin de croix

Trésor d'argile de l'église de Trets - Notre Dame de Nazareth, Le Chemin de Croix retrouvé
C'est un ensemble des 14 stations en terre cuite polychromée représentant 74 personnages.
Il date du 19ème siècle (entre 1860 et 1880) offert à l'église par Mlle Zoé Baux et revendiqué par son neveu Monsieur Audric, à l'inventaire de 1905 (séparation de l'église et de l'Etat).
Les paysages semblent Toscans. Mlle Marie Anne Zoé Baux est née le 17 janvier 1812 et est décédée le 21 novembre 1892 à l'âge de 80 ans.
A cette paroissienne Tretsoise qui a offert le chemin de Croix à l'église de Trets, cette exposition est un hommage rendu à une personne oubliée à qui nous devons ce patrimoine cultuel et culturel.

Le chemin de croix de l'église de Trets avait été déposé lors des restaurations de 1970 et entreposé dans une maison dite « maison des rats » face à l'église. La toiture de cette vieille bâtisse s'écroula, laissant l'ensemble des stations sous les gravats et la pluie. Puis, il fut transporté au presbytère actuel où les Amis de l'église l'ont découvert dans un poulailler abandonné. Cela en 2002.
Après un premier grand nettoyage les 14 scènes ont été déposées à l'abri dans la chapelle haute du clocher.
En 2010, les Amis de l'église envisagent sa restauration. Mme Sophie Frelatre se propose de le restaurer avec l'aide de Madame Gabrielle Mauret et de M. Jean De Welle.
Ce travail terminé en Aout 2013 a été l'objet d'une exposition organisée à l'initiative commune de la municipalité, de l'Office de Tourisme et des Amis de l'église, sa présentation au public dans la salle d'exposition du Château des Remparts a été l'un des temps forts des Journées du Patrimoine 2013.

Sources : Robert Oliva pour les Amis de l'église

Historique des Chemins de Croix
Au cours du XlVème siècle, suivant la liturgie des moines franciscains installés en terre sainte lors des croisades, une dévotion aux lieux de la passion du Christ s'est développée.
A partir du XVème siècle se dessine un tournant avec l'essor en Allemagne et à Rome d'une vénération des « marches du Christ » symbolisée par des colonnes dressés sur la voie allant vers une église ou un lieu saint. C'est aussi à cette période que naît la dévotion aux « stations du Christ ».
Les premiers chemins de croix sont installés dans les couvents franciscains. Mais c'est sous le pape Clément XII en 1731 que la permission fut donnés de créer des chemins de croix dans d'autres église que celles des franciscains.
L'un des grands promoteurs en est Saint Léonard de Port Maurice (mort en 1751) qui en établit un sur chaque lieu où il prêche une mission; le plus célèbre étant le Colisée de Rome, béni en 1750.
Cette dévotion tonnait un tel succès que le Pape Benoît XIV dut en 1741, en limiter l'extension à un seul chemin par paroisse.
En France, le chemin de croix à 14 stations fait son apparition au début du XIXème siècle. Les prêtres immigrés en Italie, lors de la Révolution française, ont promu cette dévotion à leur retour en France, laquelle connaîtra un succès grandissant jusque dans la seconde moitié du XXème siècle.
Ainsi il s'agit d'une suite de 14 tableaux de reliefs sculptés ou de simples croix accrochées sur le pourtour intérieur de l'église. Chaque station illustre ou symbolise une scène du chemin parcouru par Jésus vers le calvaire (de son procès à sa mise au tombeau) et comporte généralement un numéro où une inscription précisant le moment de la Passion du Christ.

Sources : Robert Oliva pour les Amis de l'église Source : Trésors des églises de Marseille (collectif)

=> Plus d'infos : Elle a restauré le chemin de croix de l'église Notre Dame de Nazareth

Photographies de Nicolas Dobranowski / sources Regards sur Trets  .
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Plan de la cité médiévale