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* Histoire * Trets
vue du ciel :
Vue globale /
Vue globale 2 /
Vue des
lotissements /
Le centre ville
vue du ciel
* Les Remparts
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Trets est pourrait on dire une ville d'eau. L'eau qui a rythmé la vie des tretsois pendant des siècles, puisque leur principale préoccupation était de l'apprivoiser. Ainsi des puits communaux (jusqu'à 6 existaient dans le centre ville) ont été creusés puis des fontaines. La ville possède aujourd'hui à ses quatre coins de nombreuses fontaines qui pendant des siècles ont été le seul recours pour ceux qui navaient pas de puits. La fontaine jouait ainsi un rôle social car toute la population dun quartier sy retrouvait de par son role fédérateur. La majorité de celles ci ont été construites au 19e siècle avec l'évolution des technologies dont les pompes. Ce n'est qu'en 1958 que ces dernières ont perdu de leur importance avec l'installation de l'eau au robinet dans les foyers tretsois Dans leur histoire on pourra noter qu'en 1900 toutes étaient à secs à cause d'une grande sécheresse et seront ensuite durant l'automne de la même année, à la suite de 7 gros orages, contaminées par la fièvre typhoïde qui règne dans la commune. Des germes allant dans les nappes. L'eau infectée, la municipalité réfléchit alors à de nombreuses solutions pour améliorer la qualité de celle ci et éviter ces infections. En 1907 elle construit ainsi un puits de 16m quartier Bresson, à coté de la coopérative (emplacement du local des boulistes actuellement), un batiment construit pour abriter les différentes machines. De plus un gros réservoir est construit au dessus du village, actuellement rue Cambon, afin d'alimenter des bornes fontaines. Mais dans les années 30 ce puits à sec, les 19 bornes fontaines seront supprimées, la solution n'ayant pas été efficace. Il faudra attendre 1958 et voir l'eau arrivé au robinet. Plusieurs lavoirs ont aussi vu le jour à Trets, dont un existe toujours route de Puyloubier (voir son historique ici) Par ailleurs Trets est bordé par la rivière L'Arc située dans la vallée, une rivière qui débute à Pourcieux, fait 72km de long et se jette dans l'étang de Berre. Une rivière qui a eu de nombreuses crues dont une très forte dans les années 70. En 2012 celui ci a aussi totalement gelé sur quelques centaines de mètres Elle traverse la commune sur 5.5 kilomètres. La commune est aussi bordé par le canal de Provence construit à la fin des années 90 au pied du Mont Aurélien.
Petit tour en images et historique de chacune d'elles.. La fontaine de Clastre
La Fontaine de Clastre, située sur la place de la mairie était à l'origine un bassin dans le jardin du couvent de la Ste Trinité qui a existé pendant sept siècles, devenue une place donc aujourd'hui. Elle était réputée pour donner une eau excellente qui ne tarissait jamais puisqu'elle était présente en abondance. Sa source fut par ailleurs le point de convergence des tretsois au XIème siècle. En 1820 une pompe à balancier fut installée au puits creuser par la suite, tandis que la fontaine telle qu'on la connait fut construite qu'en 1907. Elle fut
démolie cent ans plus tard, volontairement le 17 août 2007, car elle était dans un état
particulièrement usé et la ville avait alors décidé de la refaire à neuf
à l'identique avec des pierres d'estaillade d'Oppède ! Elle a ensuite
été inaugurée en septembre 2007 et terminée fin septembre de la même
année. |
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Les autres fontaines
La fontaine Pailleret a failli existait, située sur l'actuelle place du même nom en centre ancien elle devait etre construite à l'emplacement d'un puits qui existait sur la place , mais le projet fut abandonné et le puits fut lui recouvert.
La Fontaine du Portail de Pourrières La fontaine du portail de Pourrières est située sur le Cours Esquiros et est une des plus anciennes puisque des registres de 1643 font état de délibérations de dépenses la concernant et en 1812 elle remplacera ainsi celle déjà existante.
Elle est alimentée par les Puits de Tivoli via un aqueduc en pierres construit sous le cours esquiros et qui existe toujours, lors des travaux de rénovation du cours à la fin des années 90, celui ci était encore en bon état. Un aqueduc en deux parties la première va jusqu'au puits de Tivoli puis la seconde va de ce puits jusqu'au puits du chateau en 1846, (où une source avait été trouvée) via une déviation. En 1900 son eau fut l'une des moins mauvaise de la ville. En 1821 sa conque dégradée fut rénovée et sa conduite en poterie changée pour une canalisation en fonte. Mais suite au gel de 1928 elle devra être une nouvelle fois restaurée, lui faisant perdre son acrotère (boule au sommet). Elle sera déplacée de quelques mètres vers le Nord en 1976 après avoir failli disparaître. Un déplacement réalisé pour permettre la mise en place de deux voies de circulation de part et d'autre. Mais au cours de sa reconstruction son obélisque va perdre près d'un mètre. L'endroit rénové les enfants perdirent leur patinoire hivernale, car en hiver à l'époque ils s'amusaient à la vider sur la placette pour que l'eau gele et qu'ils fassent du patinage. Pendant plus de 5ans entre 2007 et 2012 l'eau ne coulera plus à la fontaine, jusqu'au 21 juin 2012 date de sa remise en service après des travaux d'étanchéité, une grosse rénovation doit avoir lieu en 2012 2013.
Photographies de ND, cartes postales, Les Amis du village, Guy Van
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