L'urbanisme est décidément un sujet qui fait énormément parler dans cette mandature à chaque conseil municipal. C'est donc tout naturellement que Trets au coeur de la Provence avait interrogé
l'opposition et son groupe Trets avec vous, sur ce sujet dans l'interview de mi mandat.
Des propos qui ont fait réagir
Jean-Christophe SOLA 4ème adjoint au Maire Délégué à l’Urbanisme, au Logement, et à l’Aménagement du Territoire. Dans une très longue réponse, extrêmement détaillée, il explique la politique d'urbanisme de la municipalité, les raisons, et répond aux propos de l'opposition. Bonne lecture
Ainsi comme chaque fois, chaque tretsois peut se faire son propre avis avec les deux versions.
DROIT DE REPONSE – INTERVIEW DE L’OPPOSITION PARTIE 2 DANS TRETS ACTUS LE 01/08/2023
Dans la partie deux de l’interview du groupe d’opposition composé de Stéphanie Fayolle, Marie Bonamy, Corinne Tomasini et Michel Matty, il a beaucoup été question d’urbanisme, notamment le projet Cassin.
J’ai retrouvé là les mêmes arguments que ceux qui nous sont régulièrement assénés en conseil municipal.
Ces sujets peuvent très rapidement exacerber les tensions et les incompréhensions et c’est en conséquence qu’il m’a paru judicieux d’apporter réponses et précisions aux propos souvent infondés tenus par trois des membres du groupe d’opposition de gauche.
I- INTRODUCTION
En préambule, il me semble opportun de rappeler que nous avons été élus en juin 2020 et que nous avons pris la commune avec les conséquences qu’ont emportées les décisions des précédentes municipalités. Tout n’a pas été mal fait, mal pensé, mais tout n’a pas été bien fait et bien pensé non plus.
Aussi, quand nous sommes arrivés aux manettes de la commune, avec notre Maire, Pascal Chauvin, nous avons immédiatement travaillé sur les sujets d’urbanisme.
D’ores et déjà , nous avions pu poser un diagnostic lors de la campagne électorale, et celui-ci nous a permis d’orienter nos réflexions et les décisions qui en ont découlé depuis notre élection.
La première des choses a été d’analyser les statistiques de l’INSEE, les statistiques du CCAS, le PLU actuel et documents annexes :
1- Evolution du nombre d’habitants et composition
2- Taille moyenne des ménages
3- Revenus médian des ménages
4- Ancienneté du parc immobilier et composition
5- Prix de l’immobilier
6- Nombre de demandes de logements sociaux et de bénéficiaires potentiels.
7- Disponibilité du parc locatif et prix au m² en location
8- Possibilité de construction du PLU
Ce qui nous a frappé :
1- La population a diminué ces dernières années en perdant en moyenne 0,66% de sa population totale chaque année entre 2013 à 2019.
2- La taille moyenne des ménages diminue également passant de 2,78 personnes par ménage en 2000 à 2,25 personnes par ménage en 2020, soit une diminution moyenne de 19% quand la diminution de la taille moyenne des ménages de l’ensemble du Pays d’Aix n’est que de 11% sur la même période.
3- Le revenu médian de Trets est supérieur à celui de l’aire métropolitaine. Il est en effet de 23.690€ quand celui de la métropole est de 21.480€.
4- Le parc immobilier est vieillissant et il y a eu peu de construction neuve de 2007 à aujourd’hui. Plus de 86% des logements de notre commune ont été construits avant 2006 et seulement 54 logements par an ont été construits entre 2016 et 2020 !
5- Les prix de l’immobilier à Trets sont et restent inférieurs aux prix de l’immobilier des autres communes du Pays d’Aix. En effet, les prix moyens dans les autres communes sont supérieurs à ceux de Trets de 10 à 30%. Toutefois, ces derniers ont flambé suite à la crise du Covid 19. Aujourd’hui les prix au m² sont très disparates en fonction de la situation géographique des logements ainsi que leur état.
6- Le taux de propriétaire est de 59,5 %
7- Entre 350 et 400 demandes de logements sociaux sont actuellement en souffrance sur la commune, y compris demandes de mobilité et 65% de la population est éligible.
8- Les demandes sont de 35,4% pour les T2 et 37,9% pour les T3, soit 73,3% de demande de petits logements inexistants sur la commune.
9- Il y a très peu de location et le prix au m² s’établit à environ 13 €/m², soit peu ou prou l’équivalent du plafond de loyer du logement intermédiaire.
10- Le PLU est parfois très permissif en termes de densification avec par exemple la zone UD qui n’intègre aucune limitation en termes d’emprise au sol. Toutefois la hauteur est limitée à 7m à l’égout du toit, soit l’équivalent de la hauteur d’une maison en R+1. Il est aussi parfois très limitatif puisqu’il rend impossible le détachement parcellaire pour des propriétés en zones urbanisées mais classées à tort en zone N. Cela limite notamment la possibilité pour ces propriétaires de faire construire des maisons pour leurs enfants notamment.
Notre diagnostic a donc été le suivant :
1- La commune n’a pas assez construit pour permettre à la population de rester à Trets conséquemment au phénomène constaté à l’échelle nationale de décohabitation (divorce, célibat, perte d’autonomie, adaptation en faveur des personnes à mobilité réduite, etc…)
2- Il y a un manque cruel de logements de type 2 et de type 3 à la vente comme à la location pour permettre à chacun de démarrer ou de poursuivre son parcours résidentiel sur notre commune entrainant ainsi un départ de nos administrés vers d’autres communes.
3- Le nombre de logements locatifs classiques ou sociaux n’est pas suffisant pour permettre à chacun de se loger.
4- Enfin, la pénurie de logements accentue la tendance haussière à la fois des loyers et des prix d’achat des logements, tout comme la pénurie des terrains à bâtir accentue la hausse de leurs prix et la réduction des tailles de terrain proposée pour construire une maison.
5- Le PLU doit être rectifié pour permettre de garder les descendants de nos familles tretsoises, favoriser l’installation de nos jeunes en libérant le foncier souvent trop grand bien qu’urbanisé.
Ce qu’il faut surtout, c’est rouvrir le champ des possibles sur notre territoire et éviter de devenir une ville dortoir comme tant d’autres.
En outre le paramètre financier reste un paramètre important quand l’on gère une commune. Ainsi, nous pouvons dire que :
1- Notre pénalité SRU pour carence en logements sociaux est de l’ordre de 300.000 € par an et grève le budget communal dans la section fonctionnement.
2- La plus grosse ressource de la commune est la taxe foncière supportée par les seuls propriétaires, la taxe d’habitation ayant été supprimée, et compensée seulement de façon partielle. L’augmentation des impôts n’est pour nous pas une option envisageable.
3- Le niveau de services de la commune est élevé et a un coût conséquent. L’accroissement du nombre de logements génèrerait de nouvelles recettes qui permettraient une amélioration de l’équipement, de leur entretien et la démultiplication des services.
Enfin, nous considérons que pour maintenir les commerces de centre-ville, redynamiser, permettre à de nouveaux commerces de s’installer, il faut assurer le niveau de clientèle et même l’accroître.
Croire que les petits commerces vont arriver à survivre avec une population qui diminue est une douce illusion !
Il en va de même pour le maintien de nos classes dans les écoles, de l’amélioration de nos équipements sportifs, du développement du tissu associatif et plus généralement du développement du tissu économique et social.
Trets fait partie de la Métropole Aix Marseille Provence. A ce titre, elle peut bénéficier de financements par voie de subventions, et d’interventions de la métropole qui a récupéré quelques compétences à bien des égards.
Sans entrer dans le débat relatif à l’intérêt de cette métropole, penser là -encore que les subventions se débloqueront par magie malgré une population qui diminue est là encore une illusion que nous ne pouvons pas cautionner.
Tout est finalement question d’attractivité !
II- LA ZAC CASSIN
Venons-en désormais au sujet qui crispe les tensions entre l’opposition et notre majorité en rappelant notamment quelques dates et paramètres du projet depuis son initiation :
Tout d’abord il convient de noter que la commune a délégué la maîtrise d’ouvrage à la SPLA.
Le montage du projet ne prévoyait pas la maîtrise foncière de l’ensemble du tènement foncier, c’est-à -dire l’acquisition des fonciers privés en vue de la réalisation des différentes constructions. Seules les parcelles à vocation d’espaces publics ont été ou seront rachetées. L’équilibre financier de l’opération est prévu ainsi depuis l’initiation de l’opération.
- 19/11/2014 : Lancement procédure de ZAC
- 06/11/2015 : Approbation du dossier de création de ZAC
- 06/06/2017 : Approbation du dossier de réalisation de ZAC –
La participation communale votée en conseil municipal s’élève à 2.200.000 €
- 2020 :
o La commune a d’ores et déjà versé 1.200.000 € de participation.
o Etonnamment l’avenue Cassin a d’ores et déjà été réalisée alors même que l’opération restait hypothétique à ce stade.
o Un travail important est lancé par la nouvelle municipalité afin de trouver un équilibre financier et un projet mieux calibré tant d’un point de vue urbanisme que d’un point de vue financier
- 2021 :
o Obtention des accords des colotis pour la modification du règlement de l’ancien lotissement industriel et mise en conformité avec le PLU – Ce paramètre était indispensable pour pouvoir mener à terme l’opération d’aménagement.
Il est même assez étonnant voire inquiétant de constater que des fonds conséquents des tretsois aient été versés et que des travaux aient été exécutés avant même la sécurisation juridique du projet et en conséquence la sécurisation des recettes, à savoir les différentes participations de ZAC !
o Délivrance des premiers permis de construire
- 2022 :
o
Obtention d’une subvention Fonds Friche de plus de 500.000 € pour la réalisation du parc
o Dossier de réalisation de ZAC modificatif :
 Intégration de la salle de la cascade dans le lot n°8 qui a permis de gagner 800 m² de surface de plancher, et une intégration urbaine du futur immeuble plus adaptée.

La salle de la cascade a été vendue par la commune au prix de 500.000 €.
 En outre, l’intégration de la salle de la cascade dans le lot 8 a permis d’obtenir environ 200.000 € de participation de ZAC supplémentaire
 Augmentation de la surface de plancher des autres lots « habitation » de la ZAC : Le projet initial prévoyait que les immeubles de logements auraient les deux niveaux supérieurs en retrait. Le RDC et le R+1 étaient alignés en façade, et le R+2 et R+3 étaient en retrait par rapport aux étages inférieurs mais alignés entre eux. Désormais le R+2 est aligné avec les étages inférieurs, seul le R+3 se retrouve en retrait par rapport aux étages inférieurs. Cela a permis de gagner
10% de surface de plancher et en conséquence des participations supplémentaires sans augmenter l’emprise au sol et l’imperméabilisation des sols.
 Le Lot 6 devient un projet d’hôtel/ restaurant et parking public sous-terrain afin de tenir compte de la carence de la commune en hébergement de tourisme et de la problématique de stationnement
 Le nombre de stationnements du projet est revu à la hausse afin de tenir compte de la difficulté de stationnement sur le secteur. Ainsi le nombre de stationnements du parking de la ferme est maintenu à son niveau initial (il devait diminuer dans le dossier initial), un nouveau parking est prévu entre le lot 6 et le lot 5.
 Intégration du macro-lot 9 afin d’y ériger l’étude notariale de Trets. Il est à noter que le dossier de réalisation de ZAC modificatif sur ce point était d’ores et déjà prêt puisque ce projet était validé par l’ancienne municipalité. En outre cette portion de terrain appartient au pétitionnaire et n’était en rien maîtrisé par la SPLA. Le nouveau positionnement de l’étude notariale de notre commune permettra une meilleure accessibilité.
 Suppression de voies piétonnes internes superflues entre les bâtiments. Action de compensation de l’imperméabilisation du lot n°9.
 Création d’une voie cyclable le long de l’avenue Cassin.
 Modification du projet du parc :
• Acquisition de la parcelle du département en bordure de la départementale au droit de l’avenue Léo Lagrange et rond-point pour en faire l’accès principal du parc. Prévision d’un accès carrossable pour entretien et logistique, création de WC public.
• Clôtures de l’ensemble du parc avec contrôle d’accès,
• Modification du bassin de rétention qui était initialement clôturé en intégralité. Désormais il est paysager et accessible par temps sec,
• Redimensionnement des fossés des eaux pluviales et obtention des accords du CD13.
• Equipement du théâtre de verdure pour accueillir des spectacles,
• Jeux d’enfant
• Modification des merlons afin de protéger des vues et autres nuisances les riverains.
III- REPONSES AUX REMARQUES ET OBSERVATIONS DU GROUPE D’OPPOSITION
Après toutes ces précisions importantes, je vais m’atteler à répondre à chacune des remarques et observations de Stéphanie Fayolle, Marie Bonnamy et Michel Matty.
Ils ont à mon sens usé dans leurs discours de beaucoup de démagogie, de légèreté, d’approximations et d’idéologies mortifères.
Gérer une commune c’est aussi savoir faire preuve de pragmatisme en ayant une bonne connaissance des sujets et en tenant compte de leur transversalité.
- Pour Stéphanie Fayolle :
o « Le projet présenté à l’époque était une amorce, des prémices. »
Réponse :
Faux, je rappelais plus haut que le dossier de réalisation a été voté en 2017 et comprenait les gabarits de construction, leur volume, la description de l’intégralité du projet avant modification, les participations etc. Stéphanie Fayolle était alors élue de l’opposition et participait au Conseil municipal. Elle s’est simplement abstenue.
o « Les certificats d’urbanisme datent de 2021, c’est donc le projet de l’actuelle municipalité. »
Réponse :
Tout d’abord il s’agit de permis de construire et non de certificats d’urbanisme.
Ensuite, je rappelle que nous sommes dans un Etat de droit, nous n’étions pas en capacité de bloquer l’instruction des demandes qui s’appuyaient sur le dossier de réalisation de ZAC.
Les opérateurs qui ont obtenu les permis de construire sont pour la plupart sous promesse de vente avec les propriétaires fonciers depuis bien avant notre arrivée à la tête de la commune.
Nous avons toutefois revu les différentes contraintes de la ZAC ainsi que son équilibre financier avant de délivrer les permis de construire.
Eu égard à notre diagnostic, il n’y avait aucune raison de mettre un terme au projet et de faire perdre aux tretsois des sommes colossales.
o « Accroissement du nombre de logements et pas que sociaux. En effet, pour elle, ce sont les promoteurs qui en bénéficient et font de la spéculation immobilière. »
Réponse :
1- Le nombre prévisionnel de logements est passé de 500 à 550 par l’effet de la correction de l’architecture qui prévoyait initialement les R+2 et R+3 en retrait par rapport au RDC et R+1. En alignant le R+2 aux étages inférieurs la surface de plancher a augmenté de 10% et en conséquence le nombre de logements. Sur ces 50 logements supplémentaires, il y aura 15 logements sociaux, soit 30%.
En outre, initialement, seuls 25% des logements étaient des logements locatifs sociaux. Depuis l’arrêté préfectoral de carence de 2017 résultante de la politique menée sous les précédentes mandatures depuis 2000 année de la loi SRU, la loi impose 30% de LLS pour tous les projets sur le territoire communal dépassant 800 m² ou 12 logements.
Enfin, je rappelle que les opérations de logements sont constituées de 80% de logements de T2 et Type 3. Dès lors, analyser le nombre de logements sans tenir compte de la composition des ménages qui vont y vivre relève tout simplement de l’erreur d’appréciation voire de démagogie.
2- En ce qui concerne la spéculation immobilière, Stéphanie Fayolle s’attaque une fois de plus aux promoteurs sans fondement.
Définition de spéculation : « Opération financière ou commerciale fondée sur les fluctuations du marché ; pratique de ces opérations. »
La construction de logements neuf est tout sauf de la spéculation. Elle est bien ancrée dans l’économie réelle au même titre que toutes les autres industries ou tous autres commerces, notamment parce que le logement constitue un bien essentiel et indispensable à notre condition d’humain.
Si les prix suivent évidemment les prix de marché, les promoteurs immobiliers sont dépendants de paramètres intangibles que sont le coût de l’acquisition du foncier, le coût des études et prestataires intellectuels, le coût des taxes, le coût des assurances, le coût des frais financiers, le coût des frais de commercialisation, le coût de construction qui n’a cessé d’augmenter par rapport à l’accroissement des contraintes normatives pour tenir compte des personnes à mobilité réduite, de l’amélioration thermique des logements, de l’amélioration de leur empreinte carbone, dernièrement de l’inflation, et enfin des exigences de la clientèle.
En outre, plus la demande est forte et l’offre faible, plus la tendance haussière va s’accentuer par l’effet de la concurrence sur les prix de foncier essentiellement.
Par ailleurs :
• Sait-elle que 70% de la production de logements sociaux en région PACA est assurée par les promoteurs immobiliers ?
• Sait-elle que les logements sociaux sont achetés en VEFA par les bailleurs institutionnels à des prix qui ne couvrent pas le prix de revient de la construction, et que par cet effet depuis l’obligation d’intégrer une part sociale dans chaque opération, ce sont les prix des logements libres qui ont été augmentés pour absorber la perte générée par le social ?
• Sait-elle que les prix des logements neufs intègrent une TVA à 20% contrairement aux logements anciens ?
• Sait-elle que la construction d’un logement correspond à 2 emplois non délocalisables ?
• Sait-elle que le prix du foncier représente entre 25% et 35% du prix de revient d’une opération ?
• Sait-elle que la marge du promoteur s’établit aujourd’hui le plus souvent et dans le meilleur des cas aux alentours de 4 à 5% du chiffre d’affaires TTC pour des années de travail ?
• Sait-elle d’ailleurs combien d’années de travail sont nécessaires pour mener à terme une opération de logements ?
Bref, avant d’affirmer de telles inepties il pourrait être judicieux pour celui ou celle qui les profère de s’intéresser aux mécanismes économiques et au fonctionnement de ce métier.
o « Ce ne sont pas des logements pour les jeunes ou les ménages moyens. A 5000 / 6000 € par mètres carrés c’est impossible »
Réponse :
En réalité, Stéphanie Fayolle n’a pas réfléchi à ce qu’elle avance. Raisonner en matière de prix au m² uniquement est une erreur. Beaucoup de paramètres entrent en ligne de compte pour déterminer à qui s’adressent les logements. Il existe de surcroît des dispositifs d’aide pour les primo-accédants tels que le prêt à taux 0% (PTZ) ou le 1% logement.
Sans considérer les aides tels que le PTZ qui viendront améliorer la capacité d’emprunt:
Aujourd’hui, un couple qui gagne 4000 € nets par mois peut emprunter sur 25 ans 265.000 € à un taux de 4,10%, soit l’équivalent d’un Type 2 neuf avec box en sous-sol à Trets.
Avant l’augmentation des taux d’intérêts qui s’est produite depuis le dernier trimestre 2022, le même couple pouvait emprunter 355.000 € soit l’équivalent d’un Type 3 voire d’un Type 4 neuf avec box en sous-sol à Trets.
Il y a donc bien une perte de pouvoir d’achat mais celle-ci est récente et est due à l’augmentation des taux d’intérêts en conséquence de la politique monétaire menée par la BCE pour juguler l’inflation.
En outre, prenons les données transmises par l’un des promoteurs sur son opération au sein de la ZAC CASSIN. Nous disposons de statistiques à peu près complètes pour 43 logements vendus.
Ils ont été vendus suivant cette répartition de catégories socio-professionnelles : 1 artisan commerçant ou assimilé, 13 cadres, 1 chef d’entreprise, 14 employés, 2 employés de la fonction publique, 4 professions libérales, 8 retraités.
La répartition des revenus est la suivante : 8 inférieurs à 30K€/an, 10 entre 30 et 50K€/an, 11 entre 50 et 70 K€/an, 15 supérieurs à 70 K€/an.
La répartition des âges est la suivante : 7 ont moins de 30 ans, 12 entre 30 et 40 ans, 9 entre 40 et 50 ans, 9 entre 50 et 60 ans, 9 ont 60 ans et plus.
On est donc loin des allégations de Stéphanie Fayolle qui ne devraient pas être tenus en dehors de discussions de comptoir !
Pour finir, je rappelle quand même les règles de la concurrence et du marché : plus il y a d’offres, plus les prix sont tirés à la baisse. Les prix affichés ne sont pas forcément ceux constatés à la signature de la vente. Il faut donc être prudent quand on avance un prix.
o « Il y aura 12 immeubles »
Réponse :
Il y a 9 immeubles de logements, 1 hôtel, et 1 immeuble de bureaux sur une superficie de 11,5 hectares. Il s’agit donc de 11 immeubles et non de 12.
o « Ils ont aussi réduit le parc paysager »
Réponse :
La zone réduite n’avait aucun intérêt environnemental. Nous avons réussi à poser les bases d’un accord bénéfique à la fois pour la commune et les propriétaires fonciers, notamment pour acquérir la zone humide à préserver et à mettre en valeur.
Gérer une commune c’est aussi parfois faire des concessions dans l’intérêt général pour permettre d’obtenir des projets satisfaisants.
o « Il aurait fallu conserver le bâtiment de la mine pour en faire un centre culturel, ça faisait partie de la sauvegarde du patrimoine. »
Réponse :
Il est prévu qu’il soit démoli depuis l’initiation du projet. Les Architectes des Bâtiments de France sont pourtant associés au dossier depuis la création de la ZAC, et ils ne se sont absolument pas opposés à la démolition dudit bâtiment.
Stéphanie Fayolle ne s’est pas opposée à la disparition dudit bâtiment qui n’apparaissait plus sur les plans de masses en conseil municipal, elle s’est simplement abstenue et n’a pas fait de commentaires sur le sujet avant septembre 2021.
Elle dit également s’être battue mais n’a fait aucun recours contre le permis de construire qui a été délivré.
En outre, elle n’évoque à aucun moment les questions de financement de l’acquisition du bâtiment qui était privé, de réhabilitation et d’exploitation d’un tel équipement et les conséquences pour l’équilibre financier de la ZAC pour lequel la commune verse d’ores et déjà 2.200.000€ !
Nous sommes là face à un exemple concret d’irresponsabilité, d’opportunisme politique à la sauce populiste !
o « On aurait fait 100 à 200 logements près de la gare routière, et après un parc paysager arboré sur une grande majorité. »
Réponse : Vraisemblablement les mathématiques et les finances ne doivent pas être les matières préférées de Stéphanie Fayolle.
En réduisant de 2/3 la surface constructible, on réduit de 2/3 les participations. De surcroît, il faut racheter les assiettes foncières (dépense non prévue dans l’actuel dossier de ZAC) pour réaliser un nouveau parc, indemniser les activités existantes qui sont à délocaliser et bien entendu réaliser les équipements…
Je rappelle que la commune participe d’ores et déjà à hauteur de 2.200.000 € pour réaliser les Parc Cassin et les équipements publics.
Combien aurait-il fallu mettre sur la table ? 10 millions ? 15 millions ? Plus encore ?! Où les prenions-nous ?!
Sans compter que ce projet n’aurait en rien répondu aux besoins des tretsois en matière de logement !
Démagogie quand tu nous tiens…
o « On aurait fait un cahier des charges stricts »
Réponse : Le cahier des charges actuel de la ZAC l’est…
o « On aurait aussi fait un grand parking en vue de piétonniser le centre-ville. »
Réponse :
Là encore il me semble que ça ne marche pas financièrement… Les compétences en gestion ne s’improvisent vraisemblablement pas.
- Pour Michel Matty :
o « Il n’y a pas que les logements de la ZAC Cassin, il y a aussi un projet derrière la Médiathèque. »
Réponse :
En effet, un projet porté par Logis Méditerranée était en cours d’instruction au service urbanisme quand nous avons été élus. Il comprend 35 logements dont du LLS et du LLI.
o « On n’aurait fait un seul gros immeuble ça m’aurait moins choqué mais pas en étaler à perte de vue, il faut construire autrement. »
Réponse :
A priori Michel Matty est partisan des grands ensembles marseillais de type cité…
Personnellement je préfère l’aération entre les bâtiments et de petits ensembles qui sont nettement plus vivables et qui s’insèrent beaucoup mieux dans le paysage.
Il me semble qu’à Marseille ils en reviennent en les démolissant pour construire des ensemble mieux dimensionnés et plus aérés…
Comme quoi l’urbanisme et l’architecture, c’est également une question de goûts...
o « Pas un projet de lycée en zone agricole comme ils l’ont prévu dans 10 ou 15 ans. »
Réponse :
Alors oui, pour faire un lycée il faut de la place et il y en a peu en zone urbaine à Trets.
Il y a quelques temps la commune a acheté des terrains en zone agricole en bordure de la nouvelle ZAC de la Burlière. Cette acquisition est frappée d’une servitude non aedificandi jusqu’en 2031 à l’exception des constructions d’équipements publics.
Trets et la vallée souffrent aujourd’hui de ne pas avoir de lycée.
Certaines études ont démontré que beaucoup de nos concitoyens quittaient la commune quand les enfants arrivaient à l’âge du lycée afin de se rapprocher de l’établissement de leurs enfants.
Dès lors, il nous apparaît opportun de travailler sur l’implantation d’un Lycée chez nous, et je crois que si nous y arrivions, nombre de nos administrés seraient particulièrement satisfaits !
Il convient tout de même de préciser que l’implantation d’un nouveau lycée est de compétence Régionale. Dès lors, nous ne pouvons qu’espérer l’obtenir, mais la décision ne sera pas nôtre.
En attendant la campagne Roubaud reste une réserve foncière que notre Maire a décidé de mettre à disposition gratuitement des jeunes agriculteurs par le biais de conventions de 3 ans.
A toutes fins utiles, je précise que le PLU actuel contient 2310 hectares de terres agricoles. Le PLUi en aura 2347 ha soit + 37 hectares alors même que nous avons reclassé le terrain en objet en zone AU. Comme nous l’avions annoncé lors de la campagne électorale, nous sanctuarisons le caractère agricole de notre territoire.
Aussi, il me semble raisonnable d’affirmer que la compensation a été effectuée et qu’il y a bien évidemment de la place pour chacun des projets d’intérêt public pour le bien-être de nos concitoyens !
o « On aurait renégocié fait autre chose c’est certain, on aurait perdu de l’argent peut-être mais on n’aurait pas fait pareil. »
Réponse :
On m’avait dit que l’opposition devait être force de proposition…
Force est de constater que notre groupe d’opposition de gauche n’a pas vraiment peur de perdre l’argent des tretsois. A ce stade, ce n’est plus perdre de l’argent, c’est un gouffre financier…
A moins que... Bien entendu, avec un tel raisonnement ils n’auraient eu d’autres choix que celui d’augmenter de façon drastique les impôts locaux ! A la lecture de leur raisonnement, je ne suis même pas sûr que cela aurait été suffisant au demeurant...
- Pour Marie Bonnamy :
o « C’est de la mauvaise foi en disant que c’est pour loger les gens d’ici. Or on constate au niveau mondial que les gens d’un niveau plus riche délogent les gens d’un niveau plus faible car il y a une telle spéculation foncière que maintenant on vend sa maison non plus à une personne mais à quelqu’un qui va en construire 5 pour un montant 5 fois supérieur. Du coup, comme on n’a pas les moyens avec ce qu’on gagne de s’acheter la même chose on déménage dans une autre région où c’est moins cher. »
Réponse :
Tout d’abord, il convient de rappeler qu’il y aura des logements locatifs. 30% pour la part sociale, à laquelle il faut ajouter la part de logements acquis en investissement locatif dont les loyers sont plafonnés.
Dès lors, ne nous cantonnons pas à une vision très réductrice de propriété du logement qui est même plutôt étonnante venant d’une opposition de gauche…
Ne serait-ce que par cette donnée, les gens d’ici vont bel et bien pouvoir se loger !
En outre, toujours en prenant en référence l’opération du même promoteur nous ayant transmis les statistiques, sur les 43 logements vendus, 10 l’ont été à des tretsois, 17 à des ressortissants de communes proches, 9 à des aixois, 3 à des marseillais, et 4 à des ressortissants d’autres communes de la métropole.
Ensuite, en ce qui concerne le raisonnement sur la vente d’une maison qui va permettre d’en produire 5, non elles ne se vendront pas au même prix d’une seule propriété sur un grand terrain.
Je pense que Marie Bonnamy a voulu dire que le prix initial auquel a été acheté la maison il y a 20 ans sera le même pour la maison plus petite sur moins de terrain aujourd’hui.
Alors, oui, il est vrai qu’aujourd’hui pour le même prix nous obtenons moins de surface qu’il y a 20 ans, mais nous sommes aussi plus nombreux en France et dans les Bouches-du-Rhône, avec une demande forte, et nous vivons sur un territoire attractif à Trets.
En outre, je rappelle aussi que la loi prévoit désormais le zéro artificialisation nette à l’horizon 2050, ce qui signifie que toute nouvelle construction devra se faire sur des fonciers d’ores et déjà urbanisés entrainant de fait une densification et une réduction de la surface des terrains.
o « Les tretsois sont démarchés par des promoteurs qui veulent raser leurs maisons pour faire des projets immobiliers et on va se retrouver dans des villes invivables. »
Réponse :
Rassurez-vous, ce n’est pas un sort qui n’est réservé qu’aux tretsois. Les promoteurs démarchent automatiquement toutes les parcelles inscrites dans une zone urbaine sans distinction. C’est leur métier.
D’ailleurs, nous recevons également en mairie régulièrement des propositions de promoteurs pour des parcelles communales même quand elles sont occupées par un équipement public.
Par contre, la proposition n’entraine pas une vente. Ce sont bien les vendeurs qui décident de vendre ou pas à un promoteur parce que les règles d’urbanisme leur permettent de mieux valoriser leur propriété si une opération de logements avec densification est réalisable.
En outre, je m’interroge sur le qualificatif d’invivable.
Notre commune qui fait plus de 70 km² n’est-elle pas en capacité d’absorber quelques logements supplémentaires ?
Manque-t-on de places dans nos écoles ? Non !
Manque-t-on de places dans nos équipements sportifs ? Non !
A-t-on des problèmes d’assainissement collectif ? Non, notre station d’épuration est aux dernières normes et est prévue pour l’équivalent de 15.000 habitants !
Manque-t-on d’associations, de commerces, de services ? Non, nous avons tout ce qu’il faut et nous pourrons même les améliorer !
Y-a-t-il des bouchons à Trets ? Non !
Enfin et à toutes fins utiles, la municipalité actuelle n’est pas responsable du PLU qui a été voté en 2017 et qui ne règlemente pas l’emprise au sol des constructions en zone UD, soit l’essentiel du territoire urbanisé hors centre-ville.
Il est à noter que dans le PLUi nous avons prévu une emprise au sol maximum de 50% de la surface des terrains en zone UD. Dès lors, cela limitera de façon conséquente le type de projets qui fait peur à Marie Bonnamy.
o « Quand le maire dit qu’il n’a pas le pouvoir de s’opposer à la construction de dix maisons sur un terrain, c’est faux ! »
Réponse :
Il convient de rappeler à Marie Bonnamy que nous vivons dans un Etat de droit qui garantit à chacun d’être traité de façon égalitaire.
Il me paraît même inquiétant et dangereux qu’une élue municipale qui avait envisagé de pouvoir gérer la commune avec son équipe, se permette de tenir de tels propos en totale contradiction avec le droit applicable.
Je rappelle également à Madame Bonnamy que le pouvoir du Maire en matière d’urbanisme est en compétence liée avec celle du Préfet.
Dès lors, en effet, quand les règles de droit sont respectées par un projet, le Maire ne peut pas s’y opposer sauf à être attaqué pour excès de pouvoir soit par le Préfet soit par le pétitionnaire !
C’est au stade de la planification et de l’établissement des documents d’urbanisme (PLU notamment) qu’il faut s’inquiéter, pas au stade de la délivrance des permis de construire qui respectent les règles édictées sur la commune !
Vraisemblablement, l’opposition a une définition de l’excès de pouvoir à géométrie variable…
CONCLUSIONS :
Je me suis engagé aux côtés de notre Maire, Pascal Chauvin, pour faire bénéficier de mes compétences à nos concitoyens.
Avec notre Maire, nous travaillons en responsabilité quotidiennement pour les administrés, pour faire en sorte de sortir de l’ornière dans laquelle les précédentes municipalités nous avaient mis par manque d’anticipation et en prenant les mauvaises décisions.
Si je trouve normal que les femmes et les hommes politiques en charge se justifient de leurs choix, je trouve qu’il serait de rigueur et plus respectueux à l’égard de la population que tous les représentants de l’opposition se documentent et se renseignent avant d’aborder des sujets qu’ils ne maîtrisent pas afin qu’ils puissent étayer un minimum leurs affirmations.
Ce n’est qu’à cette condition que l’on évite de verser dans le populisme et la démagogie !
Les choix d’aujourd’hui tiennent compte d’un contexte particulier, d’une situation générale, de l’évolution de la société. Il convient de toujours se rappeler que la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier ou encore celle de demain, qu’il nous faut nous adapter sans cesse et faire preuve de flexibilité, de pragmatisme, et surtout d’humilité.
Les jugements de valeurs et la stigmatisation n’ont rien à faire dans la gestion municipale, les seuls intérêts à défendre sont ceux de toute la population, de son bien-être, sans considération partisane.
J’en veux pour preuve un exemple criant et récent, à savoir la situation Marseillaise sur le logement liée à la politique de l’ancienne adjointe à l’urbanisme, Mathilde Chaboche, issue des mêmes rangs politiques et idéologique que Stéphanie Fayolle et son équipe.
Le résultat en est une chute brutale de la construction de logements, des besoins croissants avec une bombe sociale prête à exploser. Mais aussi, à force de stigmatisation et de diffamations, une fuite des professionnels de la construction immobilière vers d’autres villes, une carence SRU qui plane sur la ville, et in fine une perte de 3 ans qui ne sera pas rattrapable.
L’idéologie politique de ce type d’idéologie de gauche est délétère et génère des catastrophes sociales en oubliant souvent que le mieux est l’ennemi du bien et que les transitions, aussi nécessaires soient-elles, ne peuvent jamais être brutales.
Au demeurant, si les logements à venir aujourd’hui avaient été étalés sur les 12 ans des deux précédents mandats, cela aurait permis une meilleure acceptabilité et nous n’en aurions probablement pas parlé à chaque conseil municipal ou presque.
Il y a d’ailleurs fort à parier que les prix de l’immobilier n’auraient pas autant augmenté car la demande aurait été satisfaite au fur et à mesure.
Jean-Christophe SOLA
4ème adjoint au Maire
Délégué à l’Urbanisme, au Logement,
et à l’Aménagement du Territoire
Ville de Trets
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