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  • SPORT FOOT Compte-rendu Association




Comme tous les ans, le club de football de TRETS : l'UST présentait son assemblée générale en son club ce mercredi 7 février 2018 à 18h30. Et si les années passées l'affluence était faiblarde, il y avait foule cette année avec près de 80 personnes, dont le maire, son premier adjoint et l'élu d'opposition Pascal Chauvin lors de cette réunion d'une heure. Une association qui a changé de présidence en juillet dernier suite à la démission de Cyril Accola, qui était à la tête du club depuis deux ans. Stéphanie Belmonte a alors pris sa succession, première femme à diriger le club depuis sa création.

En préambule Cyril Accola a donc pris la parole; remerciera les éducateurs, les licenciés, les anciens du club et expliquera qu'il avait pris cette décision pour raison professionnelle et mieux profiter de sa famille puisque ces dernières années, il passait plus de temps au club et au bord des terrains qu'avec ses proches; se remémorant son parcours au sein de l'association "je suis resté au club pendant 16ans, j'ai commencé à m'occuper de la buvette", avant d'enchainer par la commission des jeunes puis deviendra secrétaire général avant d'être président. Il a cependant décidé de rester au sein du comité directeur en étant trésorier, afin d'aider la nouvelle présidente. "Ce n'était pas évident de trouver quelqu'un qui veuille reprendre la présidence, cela demande beaucoup d'investissement personnel, puis à force de discuter, Stéphanie a accepté de reprendre le poste par intérim depuis le 1er juillet 2017. Je voulais vraiment la remercier, j'ai convenu que je resterai au sein du bureau tant qu'elle aurait besoin de moi. Une femme présidente d'un club de foot ce n'est pas évident, elles sont rares. Il n'y a que quatre présidentes femmes dans la région ! Depuis le 1er juillet elle dépasse toutes les attentes, elle est à fond dans ce poste, je tenais vraiment à la féliciter car elle s'investit énormément"


Stéphanie Belmonte, présidente remerciera le maire, son premier adjoint et Pascal Chauvin pour leur présence, remerciera la mairie pour leur aide, la mise à disposition des infrastructures....
Puis le bilan de la saison sera dressé


SECTION ART UST DANCE
Elle propose deux activités : la zumba et la country, compte 63 adhérents soit 2 de plus que l'an passé. Elle a proposé outre les cours, une soirée Halloween à l'automne et organisera un stage gratuit ce printemps et une soirée dansante en mai.


BILAN SPORTIF DE LA SAISON 2016 2017
Le directeur sportif dressera ensuite le bilan de la saison 2016 2017
"La saison passée fût une nouvelle fois une réussite pour l'US TRETS dans toutes les catégories de jeunes et avec une montée en PHB de nos séniors pour la 2ème année consécutive. Un travail remarquable de la part de nos éducateurs tout au long de la saison avec différents exercices et différentes phases de jeu mise en place par ces derniers afin de faire progresser les enfants et ainsi obtenir des résultats satisfaisants dans différentes catégories tout au long de la saison.

En catégories débutants nous avons 45 joueurs répartis en 4 sous catégories dont un total de 7 équipes qui représente les couleurs de l'US TRETS tout au long de la saison et ont participé à une 10 de plateaux chacunes et différents tournois de la région.
U6 = 7 joueurs
U7= 7 joueurs
U8= 12 joueurs
U9= 19 joueurs

En catégories U10/U11 nous avons un effectif de 28 joueurs répartis sur 2 équipes avec de bons résultat et une 20 de matchs dans la saison et quelques tournois de fin d'année.
En catégories U12/U13 nous avons un effectif de 26 joueurs répartis sur 2 équipes de bons résultats aussi 20 matchs dans la saison et des tournois de fin d'année.

En catégories U14/U15 nous avons un effectif de 32 joueurs répartis sur 2 équipes aussi avec un classement en fin de saison trés honorable de la part des 2 équipes les Honneurs avec une majorité de 1ère année finissent à la 4ème place de bonne augure pour la saison prochaine.......quant à l'équipe 2 qui évolue en Pré-Honneur finit à la 3 ème place du championnat ,les joueurs ont porté fièrement les couleurs de l'US TRETS.Ils ont participé aussi à des tournois de fin d'année.

En catégories U16/U17 nous avons un effectif de 25 joueurs pour 1 seule équipe qui évolue en Honneur une saison en demi teinte avec un manque de serieux de la part de certains joueurs qui ont fait défaut à l'équipe tout au long de la saison ils finissent à la 6ème place.

En Catégories U19 nous avons un effectif de 20 joueurs pour 1 seule équipe qui évolue en Pré-Excellence avec une majorité de 1ère année l'équipe finit à la 8ème place.

Nos équipes ont participés à de nombreux tournois dans la région ainsi qu'a nos propres manifestations que l'US TRETS à organisés en fin de saison (Tournoi débutants, Tournoi régional U11/U13,Tournoi U15).
L'US TRETS progresse au fil des saisons grâce à tout le travail de ces éducateurs qui aiment le football et qui le retranscrivent à nos enfants balle au pied.
L'US TRETS reste un club familial et soudé pour l'avenir de nos jeunes footballeurs."


BILAN MORAL
Le club a participé à la Journée des associations, au téléthon et organisé un stage de foot pendant les vacances (dont un en collaboration avec le Tennis avec une nouvelle offre)
Ils ont aussi été organisateurs de stage en partenariat avec Le District et La Ligue en novembre 2016, recevant 30 stagiaires pendant 4 jours afin de préparer les modules d’entraîneur
"L’arbre de noël a été réorganisé en goûter de Noël celui-ci a été une très grande réussite merci aux parents de nos jeunes licenciés pour leur participation et à la Saint Éloi pour la venue du père Noël et des grosses têtes."

Ils ont aussi organisé leur premier loto en mars à la salle des colombes
Nous avons reçu l'équipe de France féminine U17 et l'équipe Grec pour leurs séances d’entraînement en présence du président du pole espoir , les dirigeants de la ligue de la méditerranée et Mr Jean-Claude FERAUD maire de Trets, beaucoup de réunion préparatoire ont eu lieu afin de recevoir ses équipes dans le cadre de l'Euro Féminine 2017

Cette année tous les tournois du club font parti intégrale du souvenir Robert FREDDI pour la 8eme édition avec 2 équipes Corse en catégorie U15 le club Santa Réparata . Pour la 1ere fois depuis longtemps un tournoi vétérans a été organisé et fut une très grande réussite En tout ce souvenir Robert FREDDI comprends 7 manifestations étalées sur la fin de la saison.

Les U10/U11 ont une fois de plus participé à la champion's cup à Marseille, les U13 ont participé au tournoi partage ton maillot au complexe de Puyricard ou chaque équipe joue avec un enfant handicapé, les U9 ont participé à la pitchoun's cup à Luynes, où ils ont joué contre des équipes étrangères .
L'UST a aussi accueilli les rencontres inter-collège section foot en juin ou là presque 40 équipes sont présentes.
Enfin le club est intervenu dans les écoles dans le cadre des TAP en proposant du foot et du Hockey sur gazon, jusqu'à ce que les TAP soient supprimés à la fin de l'année scolaire


BILAN FINANCIER
Cyril Accola présentera ensuite de manière extrêmement détaillée le bilan financier de l'année civile 2017. Le club a accordé un gros soin à réduire ses dépenses précisera t'il.
En recette : 106 896,58 euros ( 25% proviennent des cotisations sponsor, le reste provient des subventions, organisation de stage, en don, en manifestation et en diverses opérations)
En dépenses : 103 530,02 euros (équipement, matériel pédagogique, arbre de noël, en achat panneau sponsor, entretien du local la gardi, de lourds frais d’assurance, en frais aux fédérations et d’arbitre qui coutent extremement chers).

Il en ressort qu’entre les produits d’exploitations et les charges d’exploitations comptables le club est arrivé à un solde positif de 3 366,56 euros au 31 décembre 2017, mais ce solde positif nous servira comme fonds de roulement, qui est primordial pour les finances du club.


LE BUREAU
Suite aux courriers envoyés aux licenciés, ont postulé au comité directeur Mme BELMONTE, M. POUGET, M. REYMOND, M. PETROSINO, M. ACCOLLA et M. DAOUDI

Le Comité Directeur s'est réunit à huit clos ce jeudi 08 février 2018 à 18h30 au siège du club afin d’élire le secrétaire, le trésorier, le vice-président et le président de l’UST, voici sa nouvelle composition :

Présidente : BELMONTE Stéphanie
Vice président : Pouget Dominique
Trésorier : Accolla Cyril
Secrétaire général : Petrosino Félix

Membres du Comité directeur
Daoudi Abdelhak
Ribes Cédric
Reymond Gilles

Membres d'honneur : Gregoracci François
Président d'honneur : Michel Daniel



La présidente remerciera ensuite Patrick Mirabella qui quitte le comité directeur après une vingtaine d'années de présence et remerciera chaleureusement Cyril Accola pour tout ce qu'il a fait pour le club "tu as été parfait, tu m'as transmis la passion du monde associatif. Tout le monde te remercie pour ce que tu as fait".

ET AUSSI...
Abdellack Daoudi responsable de l'équipe séniors, nouveau membre du comité directeur prendra ensuite la parole pour remercier le club de sa nomination, soulignant les valeurs de mixité qui règnent au sein du club, remerciant aussi l'ancien président Cyril Accola de lui avoir permis d'intégrer le club, et soulignera les deux montées d'affilée de l'équipe principale dont il a la responsabilité , actuellement on est 2e avec une meilleure attaque et défense on va chercher la montée en PHA, l'objectif principale est l'arrivée en ligue, ce qui n'a jamais été fait. On a fait de très bons recrutements dans le vivier tretsois et alentours pour cela, ces jeunes font du bon boulot, on a les éléments pour, on a le soutien du bureau, il a fallu faire ses preuves. [...] On a soigné ces dernières années la «vitrine» qui est l'équipe séniors afin de faire parler du club dans les journaux, on va désormais s'attarder sur les jeunes . On a besoin du soutien de la mairie et on voudrait que ce soit notre tour désormais niveau infrastructures, après la création du gymnase tennis, notre complexe a vieilli avec ses vestiaires, son bâtiment.... On a des projets il faut nous soutenir, on a besoin également du public pour nous encourager le dimanche à 15h et on aimerait vous voir aussi Mr Le Maire sur le terrain."


Le maire Jean Claude Feraud prendra enfin la parole pour féliciter le club et sa direction pour la tenue des finances et ce bilan positif, comprenant bien l'importance du fond de roulement dont avait besoin le club. Il expliquera qu'il s'engager à leur version la subvention exceptionnelle en février ou au conseil suivant; qu'ils avaient demandé. "Le nombre important de présents ce soir montre bien que c'est une association dynamique et qui tient le bon bout, les choses ont retrouvé un cours normal. Vous faites parti d'un ensemble, on a aménagé tout autour avec la création d'un grand parking prochainement à l'entrée , puis un espace santé pour les pique nique par exemple , les travaux auront lieu au printemps ! Vous avez été lé premier club house, je suis conscient qu'il faut le rafraichir, refaire, je suis d'accord, avant la fin du mandat il faudra faire quelque chose car ça dénote. Sinon je vous ai promis que je viendrai voir un match je viendrais"

PROJETS 2018
Loto du club le samedi 17 mars 2018 à la salle des colombes,
Stage pendant les vacances scolaires,
Soirée dansante en partenariat avec la section Art Ust Danse et le tennis Club le samedi 12 mai à la
salle des Colombes
Tournoi Robert Freddi :
Catégorie U15 et U 17 samedi 28 dimanche 29 avril
Catégorie U8 et U9 lundi 21 mai
Catégorie U6 et U7 dimanche 27 mai



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  • Vie tretsoise




Mauvaise nouvelle pour les automobilistes, en ce mois de février 2018 le centre ville va de nouveau perdre plus d'une vingtaine de places de stationnement alors que la situation est déjà assez critique de ce coté là. Le coin concerné cette fois : l'avenue René Cassin ! Une avenue où le stationnement a toujours été permis depuis la création de l'avenue il y a une trentaine d'années, où il n'y a même pas de vrais trottoirs sur le coté Nord mais juste de la terre ou des cailloux. Un secteur mairie où en plus les places pour se garer sont très insuffisantes et extrêmement rares. Le parking RFF agrandi l'an dernier étant assez loin de ce secteur. Cette suppression va s'ajouter à près de la centaine de places qui ont été supprimées depuis 2010 en centre ville même sur le boulevard de la République (35), Cours Esquiros (7), Bvd Etienne Boyer (environ 4), Avenue Jean Jaures (une quinzaine), Avenue Léo Lagrange / Rue Feraud : une trentaine.

Vous vous en souvenez à la fin du mois d'octobre 2017 une énorme polémique avait éclaté quand la police municipale avait dressé une centaine de PV aux automobilistes ce qui avait choqué les habitants et le maire qui a juré que ce n'était pas lui qui avait donné ces ordres "Pour l'avenue René Cassin c'est une avenue bordée de trottoirs de part et d'autre , un coté plus large que l'autre. Il est étonnant que les policiers aient fait du zèle pour aller mettre sans informations préalables, sans concertation préalable, et sans aucun ordre précis de mettre des PV à 135€ tout le long de l'avenue alors que depuis 30ans les gens sont habitués de se garer là, sans verbalisation et qu'aucune information précise n'ait été donnée avant." disait il en conseil municipal, prévenant alors "Si demain on prend la décision d'interdire sur Cassin, et j'envisage de faire mettre des panneaux d'interdiction de stationner sauf le mercredi jour de marché, pour couvrir ma responsabilité en cas d'accident piéton, sur une voie où il y a beaucoup d'enfants et transports scolaires."

Ce "demain" est hélas arrivé, la communication promise a démarré et les panneaux d'interdiction de stationner ont commencé à être posé cette semaine de la gare routière jusqu'au croisement en bas de la gendarmerie. 25 places environ sont donc supprimées et interdites aux véhicules sauf le mercredi matin, jour de marché jusqu'à 13h. Des places où jamais personne ne marche vu leur état et dans la mesure où il y a un trottoir sécurisé de l'autre coté. Cela va donc compliquer la tache pour accéder au secteur mairie mais surtout à la médiathèque qui manque tant de places de parking, ses deux minuscules parkings étant pleins quasiment en permanence. Il serait urgent que la mairie crée une véritable offre de stationnement dans ce coin ci de la commune.
Prudence donc désormais de ne pas vous garer sur l'avenue, car l'amende sera justifiée !




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  • Vie tretsoise Vidéo




Surprise ce samedi 3 février 2018 un superbe feu d'artifice a eu lieu dans la vallée peu après 21h, au moulin de l'Arc, voici quelques images. Un feu en Pyromélodie, à destination promotionnelle; pour la saison des mariages 2018; où la société pyrotechnique AES évènementiel a présenté son travail aux futurs mariés.
Il est très rare de voir un feu d'artifice dans ce coin de la vallée au passage.

Vu des hauteurs


Voici le feu en intégralité avec la musique

Vidéo M. Novelli






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  • Vieillesrevues



Aujourd'hui le site vous fait partager une nouvelle archives introuvable, une revue municipale qui a tout pile 40ans, le TRETS INFORMATIONS N°4 de JANVIER 1978, éditée par le maire JEAN FERAUD, la première de son second mandat. Trets comptait 3675 habitants à l'époque !

On y parle dedans de l'installation de la fameuse statue d'entrée de Trets route de Gardanne qui fête ainsi sa 40e année, des projets du mandat, la vie scolaire, la déviation de Trets (boulevard de l'Europe), le PLU, la jeunesse, de nombreuses publicités des commerçants de l'époque etc.

Un document très interressant à parcourir dès maintenant et qui mérite d'être lu en intégralité pour en apprendre plus sur le passé de notre ville


Collection privée : Guy Van Oost



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  • Vie tretsoise PRESSE



Le quotidien LA PROVENCE a choisi de suivre pendant un an, à raison d'un point d'étape par trimestre, trois demandeurs d'emploi. Parmi eux Bianca, Tretsoise de 45ans, trilingue mais sans diplôme, elle était prête à reprendre ses études pour décrocher un emploi.

À 45 ans, Blanca Rachedi veut rependre ses études
Mexicaine mariée à un Français depuis plus d'une dizaine d'années, Blanca Rachedi a quitté son pays et son entreprise pour suivre son époux, ingénieur chez STMicroelectronics, aux États-Unis d'abord, puis en France. À 45 ans, après avoir élevé ses deux filles et occupé à tour de rôle un boulot d'assistante administrative dans une société de télésurveillance, puis dans un cabinet comptable, cette jeune femme recherche un emploi dans le commerce ou la vente. Pas toujours facile malgré un CV intéressant et trois langues parlées ! "Mais sans diplôme et avec la barrière de la langue, (NDLR : Blanca parle le français couramment mais a gardé un accent hispanique chantant), c'est très compliqué, précise cette mère de famille, ancienne professeur de danse. Mais vous savez, dans mon pays, on ne vit pas de la danse.

J'ai alors lancé mon agence d'organisation d'événements à Mexico. Cela marchait bien . Je pouvais continuer à gérer ma société quand nous vivions à San Francisco. Mais quand nous nous sommes installés dans le pays d'Aix, j'ai dû faire face à d'autres problèmes. D'abord, la langue. Je ne parlais pas le français. Je me suis occupée de mes filles. En 2010, j'ai commencé à faire des petits boulots." "Je me suis inscrite à Pôle Emploi, il y a un an et demi, raconte cette habitante de Trets. J'ai d'abord dû comprendre les rouages. Ce n'est pas simple. On m'a proposé une formation en anglais. J'ai pu passer le TOEIC en décembre. Je souhaite avoir une activité au contact de la clientèle, plus dans la comptabilité. J'ai appris à utiliser différents logiciels. En un an et demi, je n'ai eu qu'un seul entretien. J'ai des compétences, je voudrais les mettre en pratique mais sans diplôme, vous ne pouvez rien faire. J'ai un rendez-vous dans la semaine à Pôle Emploi pour m'orienter vers un BTS commerce en alternance. Cela ne me fait pas peur de reprendre les études. Au moins, cela m'ouvrira des portes. Au Mexique, j'étais la reine du monde. À 23 ans, j'avais ma société." Être au chômage, c'est aussi des moments de grande solitude, de doute. Courageuse mais avec la sensibilité à fleur de peau, Blanca veut montrer à ses filles qu'elle est capable de trouver un travail en France : "C'est un défi personnel. Je suis comme une jeune fille qui sort de l'école et qui découvre le monde du travail."
C'est un peu le rêve de toujours !
LA PROVENCE Geneviève Vanlede 16 MARS 2017




Blanca Rachedi, 45 ans, demandeuse d'emploi actuellement en formation
Elle a le sourire doux et bienveillant des personnes qui ont dû composer, le regard des enfants en quête de merveilleux et la pêche de ceux qui ont envie de s'en sortir. De montrer qu'ils sont capables de réussir. Quand on rencontre Blanca Rachedi, on ne l'oublie pas, on a envie de l'accompagner, de prendre de ses nouvelles. Et c'est ce que nous avons décidé de faire en lançant cette série de portraits. De suivre, d'écouter et de relater le parcours plus ou moins difficile des demandeurs d'emploi, les moments d'incertitude et les phases de bonheur. Ainsi, pendant un an, jusqu'en mars 2018 en fait, nous allons prendre leur pouls une fois par trimestre, la température de leurs envies.
Mexicaine mariée à un Français, Blanca Rachedi avait quitté son pays et son entreprise pour suivre son époux ingénieur chez STMicroelectronics aux États-Unis d'abord, puis en France. Un changement radical, d'un continent à l'autre, d'une culture à l'autre. Après avoir élevé ses deux filles et occupé à tour de rôle un boulot d'assistante administrative dans une société de télésurveillance, puis dans un cabinet comptable, la jeune femme a voulu rechercher un poste dans le commerce ou dans la vente. Mais pas facile sans diplôme, malgré un CV intéressant et trois langues parlées. "Vous savez, sans diplôme et avec la barrière de la langue, c'est très compliqué", explique cette mère de famille qui parle pourtant le français couramment avec une pointe d'accent hispanique chantant. "J'étais à la base professeur de danse mais vous savez dans mon pays, on ne vit pas de la danse. Alors j'ai lancé mon agence d'organisation d'événements à Mexico. Cela marchait plutôt bien."

Et d'ajouter : "J'ai pu continuer mon activité quand mon mari travaillait à San Francisco. Mais on a fait le choix de rentrer en France pour élever nos enfants. Nous nous sommes installés dans le pays d'Aix puisque mon époux travaille à Rousset. J'ai dû faire faire face à plusieurs difficultés. D'abord la langue puisque à l'époque, je ne parlais pas français. Puis l'isolement. Je me suis d'abord concentrée sur mes enfants, puis j'ai commencé à faire des petits boulots en 2010. Il y a deux ans, je me suis inscrite à Pôle Emploi."
"J'ai d'abord dû comprendre les rouages, explique cette habitante de Trets, ce n'est pas simple. On m'a proposé une formation en anglais. J'ai pu passer le TOEIC en décembre. J'ai des compétences que je voudrais valoriser. Mais je suis toujours confrontée à cette question de diplôme. J'aimerais reprendre mes études et intégrer un BTS Commerce International en alternance".

Nous avions laissé Blanca fin mars dans cette quête de formation. Cette "envie de prouver à sa famille qu'elle était capable de faire quelque chose", de décrocher un diplôme. Les choses sont finalement allées très vite. Cette mère de famille de 45 ans a intégré à la mi-mai un BTS Commerce international au lycée Périer à Marseille : "La formation dure un an. C'est la première fois que cela est mis en place. Je me lève tous les jours à 5 h 30 pour prendre le train et les transports en commun, mais ce n'est pas grave. Je suis ravie. Je suis actuellement en stage pour huit semaines dans une société à Meyreuil." Reprise des cours en septembre. "Oui, souligne-t-elle, c'est bizarre à mon âge de retourner sur les bancs de l'école. La moyenne d'âge est de 25-30 ans et du coup je suis la doyenne du groupe. Mais c'est bien d'être avec des jeunes qui me montrent comment se servir des réseaux sociaux." Pas de vacances en famille cette année. "On s'organise. Je suis super motivée, je m'éclate. Mais vous savez, dans la vie, il faut parfois faire des sacrifices."
LA PROVENCE 12 JUILLET 2017



BLANCA RACHEDI 45 ANS, DEMANDEUSE D'EMPLOI EN FORMATION "Après mon BTS , j'espère décrocher un poste"

Elle a toujours la pêche et la gagne. À 45 ans, après quelques années de chômage, Blanca Rachedi a intégré à la mi-mai un BTS Commerce international. Une formation en un an au lieu de deux qui lui permettra de décrocher le précieux diplôme. Mexicaine mariée à un Français, la jeune femme avait quitté son pays et son entreprise pour suivre son époux ingénieur chez STMicroelectronics aux États-Unis d'abord, puis en France. Un changement radical, d'un continent à l'autre, d'une culture à l'autre.

Après avoir élevé ses deux filles et occupé à tour de rôle un poste d'assistante administrative dans une société de télésurveillance, puis dans un cabinet comptable, Blanca a voulu rechercher un emploi dans le commerce ou dans la vente. Mais pas facile sans diplôme, malgré un CV intéressant et trois langues parlées. "Vous savez, sans diplôme et avec la barrière de la langue, c'est très compliqué, nous expliquait-elle au début de l'année. J'étais à la base professeur de danse mais vous savez, dans mon pays, on ne vit pas de la danse. Alors j'ai lancé mon agence d'organisation d'événements à Mexico. Cela marchait plutôt bien. J'ai pu continuer mon activité quand mon mari travaillait à San Francisco."

Et d'ajouter : "Mais on a fait le choix de rentrer en France pour élever nos enfants. Nous nous sommes installés dans le pays d'Aix puisque mon époux travaille à Rousset. J'ai dû faire faire face à plusieurs difficultés. D'abord la langue, puis l'isolement. Je me suis concentrée sur mes enfants, puis j'ai commencé à faire des petits boulots en 2010. Il y a deux ans, je me suis inscrite à Pôle Emploi. J'ai d'abord dû comprendre les rouages, ce n'est pas simple. On m'a proposé une formation en anglais. J'ai pu passer le TOEIC en décembre dernier. J'ai des compétences que je voudrais valoriser. Mais je suis toujours confrontée à cette question de diplôme." Ni une, ni deux, cette habitante de Trets a choisi de reprendre ses études pour décrocher un diplôme : "Je continue mes cours à Marseille, au lycée Périer. Nous venons de valider la première année en six mois. Nous avons passé une douzaine d'oraux. En janvier, ce sera le BTS blanc et en février, ce sera un stage d'un mois à l'étranger." Ce sera l'Espagne ou l'Angleterre pour pouvoir continuer à gérer le quotidien de sa petite famille.

Ses matières préférées ? Les langues étrangères mais aussi l'économie et le droit. "Vous savez, les profs sont patients, explique-t-elle. Certains élèves ont connu des moments de doute. Il a fallu les remotiver." Pas toujours facile de mener de front études et vie familiale. Blanca Rachedi se lève tôt pour prendre le train de Gardanne à Marseille, puis le métro jusqu'au lycée Périer : "Ce n'est pas évident de gérer deux adolescentes mais elles me soutiennent et se gèrent seules le matin car je pars très tôt. Au début, je n'étais pas très à l'aise. Aujourd'hui, j'ai plus confiance en moi et je panique moins. J'espère après l'obtention de mon diplôme travailler dans le commerce international, ou créer ma propre société."

Geneviève Vanlede, LA PROVENCE 4 DECEMBRE 2017



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  • Sport résultats Tennis football



En Tennis, Beaucoup de rencontres de championnats par équipes jeunes cette semaine, mais très peu de victoires pour nos équipes tretsoises malheureusement :

Ce mercredi avait lieu un report de rencontre de l'équipe 4, 11/12 ans qui recevait l'équipe d'IBS.
Le TTC a eu l'honneur d'accueillir l'ancien numéro 4 mondial, Thomas ENQVIST, dont le fils faisait partie de l'équipe d'IBS.
Une rencontre tennistique qui se termine en faveur de l'équipe d'IBS avec un score de 3 à 1.

Ce week-end,
l'équipe 1 orange perd sa rencontre 1 à 3 face à l'AS Rognac,
Pas mieux pour l'équipe 2 orange qui perd aussi 3 à 1 contre l'autre équipe de l'AS Rognac,
L'équipe 2 orange perd aussi sa rencontre face au TC Ventabren 4 à 1,
L'équipe 5, 11/12 ans obtient une défaite de 1 à 3 face à Meyrargues et une autre défaite de 0 à 4 contre l'OCC Calas,
L'équipe 17/18 ans qui faisait enfin sa première rencontre des championnats perd malheureusement celle-ci au profit de Fuveau avec un score de 1 à 3,
Et pour continuer dans la lancée des rencontres "malheureuses", notre même équipe n'a pu jouer son report de rencontre face à La Destrousse à cause d'une équipe incomplète et perd donc par WO.

De bonnes nouvelles enfin pour finir:
L'equipe 1, 13/14 ans gagne une fois de plus sa rencontre. 3 à 1 contre La Bouilladisse. Bravo à Victorien Jager et Kylian Sannino qui prennent donc la tête de leur poule et se rapprochent des phases finales.
Et une victoire aussi pour l'équipe 4, 11/12 ans avec un score de 3 à 1 contre l'AS Venelles.



Photos TCT


En Football, L'US TRETS équipe principale affrontait JS DES PENNES - MIRABEAU en championnat départemental. La semaine dernière le 0-0 à l'ES Fos a permis aux Tretsois de se maintenir à la 2ème place, mais le déroulement du match n'a pas enthousiasmé le coach relate LA PROVENCE. "Certains joueurs fatigués n'ont pas eu leur rendement habituel et cela s'est fait sentir dans l'efficacité de l'équipe. Après le 0-0 à Fos, c'est la troisième fois de la saison, que nous ne marquons pas de but, malgré quelques opportunités. Face aux Pennes Mirabeau. les partenaires de Samy Boughanmi devaient donc, s'ils voulaient conforter leurs chances d'accession, retrouver le chemin des filets adverses, car l'AS Mazargues est derrière avec seulement trois points de retard sur Trets.
Au final, l'équipe principale a réussi sa mission et repris enfin des couleurs et rattrape son retard sur le leader en grapillant 3 points grace à sa victoire 3/1. L'UST n'est ainsi plus qu'à 3points de Bouc Bel Air. Le 3e est à 3e points.

Dans le reste des résultats, c'est un très bon week end avec pas moins de 4 Victoires avec un : 3/2 contre Cabries Calas en U10, 1 /6 face à Carnoux en U13, 3 à 2 en championnat séniors départemental 4 contre AS HELVETIQUE, en U15 1 à 0 contre Puyricard.
Et une seule Défaite 3 à 0 en U15 contre Puyricard,


Aucun autre résultat n'est encore dispo dans les autres disciplines hélas !



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  • Reportage festivités




Imaginées il y a 7 ans par l'association MODES ET TRADITION avec la paroisse, les célébrations de la Chandeleur, se sont déroulées dans la plus pure tradition pour la 6e année à TRETS ce dimanche 4 février 2018. Après une édition pluvieuse l'an passé qui avait un peu chamboulé le programme, le soleil était de la partie cette année malgré le froid et des dizaines de personnes sont venues y assister.

Modes & Traditions, la Confrérie des Chevaliers de l’Aïet et Pierre Piantino fabricant de navettes et gibassiés ont ainsi proposé dès 10h pour cette fête de la Chandeleur, fête des chandelles et de la lumière, une procession emmenée par les galoubets tambourins du Roudelet deï Mielo, qui est partie du presbytère, accompagnés des fervents des traditions en costume d’époque, les Chevaliers de l'Aïet en costume d'apparat marquant alors en chemin une halte à la Vierge de la rue Veyrier. Arrivée à l'église Notre Dame de Nazareth, le Père Michel-Pierre Morin procéda à la distribution des chandelles (de petites bougie) et la messe qu'il célèbrera débutera ensuite devant la crèche blanche (qui remplace depuis le 2 février celle de la Nativité) et y déposant des offrandes (huiles d'olive, navettes, lou gibassié, ails, vin...) . La crèche sera alors bénie ainsi que les chandelles, navettes...

C'est un chant qui achèvera la cérémonie, puis tout le monde sortira sur le parvis où navettes de M. Pierre Piantino et vin cuit seront offerts et vendus, aux paroissiens pendant que musique et danses provençales animeront ce moment de convivialité. A noter que les navettes, ces biscuits, censés portés chance pour qui se les procuraient, devenaient des talismans contre la foudre et le feu, quand dans la même maison se trouvaient des cierges (chandelles) dont la flamme protégeait mas et bergeries lors des orages… ».

La crèche de la Chandeleur, appelée aussi "crèche blanche" en Provence a pour origine une cérémonie qui se passait le 2 février au matin. Avant la messe de ce jour, pour dire adieu à la crèche de la Nativité, des enfants prenaient l'Enfant Jésus de sa crèche pour l’amener en procession et le déposer sur l'autel en chantant des cantiques. La coutume veut que la crèche de Noël soit remplacée par l’illustration de la cérémonie juive, quarante jours après la naissance d’un garçon premier-né, où il est présenté à Dieu son Père, dans le Temple de Jérusalem. Cette cérémonie marque aussi la purification de Marie.



  

  

Joli reportage photo signé : I LO.




DIAPORAMA PHOTOS COMPLET (35) par DivineComedie
Messe CHANDELEUR 4FEV2018




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  • Vie tretsoise




Depuis la mi décembre Trets au coeur de la Provence vous avez invité à désigner l'évènement marquant de l'actualité tretsoise cette année 2017. Pour cela le site a repassé au crible tout ce qui a marqué l'année et en a retenu 10 qui ont beaucoup fait parlé, ont été commentés, ont été rarissimes dans l'actualité, sont inédits dans l'histoire de la commune, de grosses nouveautés, constructions etc...

Place au verdict désormais, vous avez été environ 200 à répondre, et le résultat est sans appel. Avec 44.79% l'évènement le plus marquant de l'actualité tretsoise en 2017 est selon vous l'affaire des tags envers 2 élus et 2 membres du personnel municipal qui a débuté en juillet dernier et qui continue encore en ce début d'année 2018, la 9e série ayant eu lieu à la mi janvier. Un résultat peu surprenant tant l'affaire est médiatisée, commentée, régulière et inédite.

En seconde place, avec 15.1% c'est la disparition de 2 grosses associations de Trets Les amis du village et le comité des foires, deux associations qui faisaient énormément pour la commune et qui laissent un grand vide dans la vie communale et l'agenda des manifestations... Leur manque va surtout se faire ressentir cette année d'ailleurs. Enfin sur la dernière place du podium, en 3e place on retrouve le fort épisode de neige du 2 décembre dernier avec ses 15cms de neige, et ses paysages magiques, autant de neige n'était pas arrivé depuis 5ans !

Pour la 4e place c'est serré avec pour 7.29% La rénovation du centre ville (Cours Esquiros, Bvd Boyer, Jean Jaures, Vauban) et des rues et chemins de Trets comme Grisole, Marius Jatteaux etc Trets s'est véritablement refait une beauté l'an passé, et elle en avait besoin. Puis vient avec 6.77% Le Festival de Martigues qui avait animé à merveille la superbe journée du 30 juillet avec ses 300 danseurs et artistes du monde entier devant un public nombreux. On a hate de revoir une telle journée sur la commune d'ailleurs...

En 6e place avec 4.69% on retrouve la nouvelle salle sportive pour les tretsois ouverte à la Gardi depuis septembre, 7e place avec 4.17% c'est L'affaire des 2 bars incendiés en juillet dernier La renaissance et Le Marigny qui avait beaucoup choqué les habitants en plein été . 8e position, et c'est une surprise vu le succès et la qualité de la soirée, c'est La soirée d'inauguration de Trets Capitale de la culture du 16 juin, qui ne recueille que 3.13%, marquant l'ouverture d'une année entière de spectacles gratuits de qualité et beaucoup inédits et rares sur Trets. Enfin en bas de classement de l'évènement marquant : la mise en service de la nouvelle caserne des pompiers : 2.6% et la première participation d'une tretsoise à Koh Lanta cet automne : Caroline : 2.08%.


2017 aura été une année très riche, espérons que 2018 la soit tout autant et surtout en spectacles et animations avec une actualité positive et sympathique.

Revivez toute l'année complète au jour le jour avec tous les articles et reportages du site dans la GRANDE RETROSPECTIVE ICI.



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  • Vie tretsoise Association Presse



Béatrice Riehl, Tretsoise fait partie d'une association humanitaire HUMAN'ISA 17, basée à Anglet (64) là où elle fait ses études, qui a pour but de reconstruire une école au Népal. "Nous comptons beaucoup sur les dons et le soutien des particuliers et d'entreprises pour mener à bien notre projet et arriver à notre objectif de 180 000€ d'ici Février 2017.
Rapidement, l'association a été créée par les 55 étudiants de ma promotion, nous nous occupons du financement, de la conception et de la construction sur place de l'école. Nous partons tous début mars 2017 pour une durée de 5 semaines et demi afin de construire l'école à Okharpauwa à 25 km de Katmandou au Népal."


Le quotidien LA PROVENCE en date du 31 octobre 2016 lui a consacré un article très explicatif que voici :

Reconstruire une école sur le toit du monde.
Voilà l’ambitieux projet de fin d’étude qui hante les journées et les nuits de Béatrice Rhiel, jeune tretsoise future ingénieur de 22 ans, qui est en passe de terminer son cursus scolaire à l’ISA BTP (Institut Supérieur Aquitain du Bâtiment et des Travaux Publics) situé à Anglet, au pays basque.

Après avoir fait ses études au collège des Hauts de l’Arc à Trets, elle s’oriente vers le lycée agricole de Gardanne avant de prendre un virage à 180 degrés se tournant vers l’univers inorganique du BTP, pour lequel elle se prend de passion. Cette prépa intégrée en 5 ans, lui ouvre les portes du bâtiment, de l’habitat durable et de l’énergie. Dans le cadre de son parcours scolaire elle est amenée à faire 7 stages en entreprises, représentant 67 semaines, dont deux à l’étranger.

Elle fait partie des 55 élèves qui constituent la promotion XVII de cette toute jeune école crée en 1996, dont l'enseignement s'appuie sur de nombreuses visites de chantier, le travail à partir de projets réels et le suivi de chantiers-écoles, Le contenu des cours en plus d’être fortement technologique est également orienté vers la gestion des hommes. Dans le cadre de son projet de fin d'études, en dernière année de sa formation, elle et sa promotion, ont choisi d’organiser un projet collectif de développement international, afin de doter la communauté du village d’ Okharpauwa au Népal, d’une nouvelle école.

Celle-ci a été endommagée suite à la série de tremblements de terre qu’à subit le pays en avril 2015, touchant ce village rural situé à 1h 15 de route, au nord-ouest de Katmandou, la capitale. Les étudiants s'engagent de façon collective, volontaire, éthique et solidaire. Soutenus par leur école, ils sont en charge, de l'organisation du voyage et des travaux (18 mois de préparation environ) et de la recherche des fonds nécessaires au voyage et à la réalisation des travaux.

« C’est par le biais de l'autofinancement (actions et participations des étudiants à des études techniques de faisabilité, d’essais géotechniques et mécaniques en laboratoire, rémunérées et entièrement reversées à l’association), des inventaires, des organisations de soirées étudiantes, (lotos, happy hour, ventes de gadgets ...) que nous fonctionnons pour le budget voyage, et par la collecte de dons des particuliers, des entreprises et des collectivités territoriales, pour les frais de construction ».« Démarche extrêmement prenante demandant un investissement quasi quotidien », confiera Béatrice membre de la commission conception, mais « c’est pour une bonne cause, à laquelle on croit fermement ».

Les bâtiments qui constituaient l’école ont été fragilisés et partiellement détruits et seront donc rasés, ne permettant plus de dispenser des cours en toute sécurité. La durée des travaux sur place est limitée à 5 semaines et demie. Ils seront associés dans leur projet de développement à « CREASION », une ONG népalaise qui s’assurera de plus, de la pérennité de la construction, de nature antisismique. 55 élèves et deux professeurs encadrants, c’est à la fois beaucoup, mais aussi très peu par rapport à l’ampleur du chantier sur une durée aussi courte, aussi comptent-ils sur le bénévolat local. C’est une école qu’ils livreront clés en main à l’issue de leur mission sur site, ne se contentant pas seulement du gros œuvre. Dans leurs rêves les plus fous ils espèrent pouvoir installer une isolation murs et fenêtres, digne de ces jeunes enfants confrontés à la rudesse de l’hiver.

Une partie des fonds débloqués à l’issue du cataclysme a été utilisée, mais beaucoup reste à faire pour que les enfants en particulier, puissent poursuivre leur cursus scolaire dans de meilleures conditions que sous des abris précaires, non isolés et sans confort.

Pour le moment l’heure est à la prospection pour le matériel acheté sur place ou emmené dans leurs bagages.
C’est par l’intermédiaire de « HUMAN’ISA XVII », l’association qu’ils ont fondée en 2015, que ces étudiants lancent un appel aux dons, aux particuliers et entreprises (respectivement déductibles à 66 et 60 %) sur leur plateforme de dons : https : //www.helloasso.com/association/human-isa-xvii ou par chèque à l’Association HUMAN’ISA XVII bâtiment ISA BTP 1 allée du parc Montaury 64600 Anglet ordre : HUMAN’ISA XVII. Et pour toute info : http://www.humanisa.fr


Sur le site fondation EDF ils concourent pour le trophée des associations pouvant leur rapporter s’ils remportent le premier prix, 20 000€. Il suffit de voter et de valider ensuite votre vote en cliquant sur l'e-mail de confirmation reçu: http://tropheesfondation.edf.com/associations/human-isa-xvii


Les chiffres :
4 millions de personnes vivent encore 18 mois après le séisme, sous des abris provisoires
24000 salles de classes endommagées au Népal suite aux tremblements de terre de 2015
1,1 milliard de dollars de dons de la communauté internationale ont été reçus, sur les 4,1 milliards promis.( Les dissensions entre partis au pouvoir sur le contrôle de cette manne, en ont paralysé la distribution)
Moins de 700 familles ont reçu un premier versement de 500 dollars chacune.

250m2 c’est la surface des deux bâtiments (maternelle et primaire) constituant le projet d’école d’Okharpauwa
115m2 c’est l’espace dédié aux classes
135m2 restants dédiés aux sanitaires, au bureau enseignants, et à la salle de repos pour les petits.
180000 euros nécessaires pour que le projet soit abouti, 45 % pour la construction (achat ou location de matériel, sous-traitance sur place), 40 % pour la logistique (transferts en avion et sur place), 15 % pour les frais de vie des étudiants (repas, couchage, frais médicaux)

35000 euros c’est la somme récoltée à l’heure d’aujourd’hui pour ce projet. On est encore loin du compte !


Organisation de la mission :
Outre le poste de présidence et ceux d’encadrement, les élèves de la promotion sont répartis équitablement en cinq commissions dites
- logistique pour tout ce qui est transfert personnel et matériel avant le départ, sur place et au retour
- conception s’assurant de quantifier le matériel, de distribuer les tâches, organiser les équipes, anticiper les problèmes.
- communication, en vue de récolter des fonds
- financement
- événementielle par l’organisation d’événements caritatifs.


Publié dans LA PROVENCE, 31 octobre 2016, par Isabelle LOLL, Photos : Isabelle LOLL



Suite du projet par le quotidien LA PROVENCE du 25 Juillet 2017



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