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  • Education Elections



Vendredi 9 octobre 2015 se déroulait dans les écoles de Trets, les traditionnelles élections des représentants de parents d'élèves à Trets. Chaque parent inscrit dans une école de la commune était ainsi invité à passer dans l'isoloir pour élire les représentants des parents d'élèves.

Pour rappel ces parents ont choisi de s'investir bénévolement dans l'école de leur enfant, en y donnant de leur temps personnel, pour représenter l'ensemble des parents en participant aux conseils d'école, communiquer à l'école et à la mairie les questions et demandes des parents lors des conseils d'école , l'information des familles, et l'action au sein des écoles concernant tout ce qui touche à la vie scolaire.

Trois listes étaient présentes dans les établissements communaux au total, mais seule l'ATPE était présente de partout : les 4 élémentaires, les 3 maternelles et au collège (une seule liste d'union à St Jean élémentaire). La Peep n'était présente comme l'an dernier qu'au collège. Au final, la participation à ces élections est quasiment inchangée sur un an à 52% sur l'ensemble de la commune.

Du coup comme tous les ans, le grand gagnant de ces élections est par conséquent l'ATPE, avec 88% des sièges de l'ensemble des établissements de la commune et cette année l'association indépendante se paye même le luxe d'augmenter son nombre d'adhérents :

"Comme l'année dernière, nous avons des représentants ATPE pour chaque établissement . Nous obtenons chaque année de plus en plus de sièges au sein des conseils d'école pour cause de défection des listes alternatives. Par contre, c'est pour nous une année assez exceptionnelle non pas au sujet de ces élections mais tous simplement en ce qui concerne le nombre de nos membres , car malgré quelques départs de l'association habituels (certaines familles déménagent ou n'ont plus d'enfants scolarisés sur Trets) notre association vient de voir grimper ses effectifs très fortement avec +43% de membres. Par rapport à l'année dernière, le nombre de délégués ATPE élus est en hausse (+7) pour un total de 75 élus (en comptant les suppléants).

Ce renouvellement de l’intérêt des parents pour la scolarité de leurs enfants est pour nous un fort encouragement pour poursuivre nos actions. Nos différentes actions tout au long de l'année semblent être reconnues par les familles que nous accompagnons. L'ATPE remercie les parents-électeurs pour le renouvellement de leur confiance à l'occasion de ces élections. Nous allons poursuivre nos projets à l'attention des élèves et des familles : bourse aux jouets, école des parents, forum des métiers, collecte de jouets à Noël, etc… Après une année très active, avec le soutien des parents, nous poursuivrons nos efforts afin d'accompagner au mieux les familles dans leur relation à la scolarité de leurs enfants
." explique ainsi Le secrétaire de l'association Olivier Roubaud.

Et pour répondre à une question rituelle en ce moment , la "Bourse aux enfants" de l'association aura bien lieu cette année, mais au printemps : le dimanche 24 avril 2016.




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  • Municipalité / vie tretsoise



L'actualité étant bien pauvre en cet automne, profitons en pour analyser un soucis de notre quotidien tretsois. Lors du dernier conseil municipal du 24 septembre, le maire a soulevé le soucis du parking des colombes très encombré aux heures de rentrées et sorties de classes, avec les plaintes des riverains qui ont alors pendant ces quarts d'heure de fortes fréquentations des soucis pour rentrer chez eux. Il a alors lancé l'idée de mettre des horodateurs sur ce parking ! Alors bonne ou mauvaise idée ? Analysons la situation et la réponse est sans détour : Mauvaise & inefficace !!!

Actuellement ce parking des colombes est effectivement bien fréquenté chaque jour, pour la simple et bonne raison que la municipalité a déplacé le problème du stationnement du centre ville, sur celui ci.

L'installation d'horodateurs en centre ville il y a cinq ans, a forcé du coup les riverains de Jean Jaures, Victor Hugo à aller se garer sur ce parking, en plus des riverains de Max Dormoy, parking qui avait auparavant un taux de remplissage pas très élevé. En parallèle on constate que le parking de la gare devenu payant n'est généralement rempli qu'à moitié, celui de l'esplanade RFF à coté (gratuit) est lui désormais bien fréquenté voir ultra complet à la moindre manifestation. Sachant que la mairie a décidé de chasser les voitures de la rue Feraud désormais (en supprimant toutes les places (une bonne quinzaine) ces dernières vont donc devoir se garer à leur tour sur cet esplanade RFF qui va donc être encore plus fréquenté & sa saturation ne sera plus loin à force.


Si maintenant, la mairie se met à mettre ce parking des colombes en payant, cela va encore plus compliquer la vie des riverains du centre ville qui devront se garer plusieurs centaines de mètres supplémentaires plus loin, mais en plus entrainé une surcharge de plus sur l'esplanade RFF. Rendre le parking des colombes payant le rendra alors dans le même temps quasiment désert toute la journée, sauf une heure par jour : 15min le matin, 15min à 11h30, 15min à 13h30 et 15min à 16h30. Car naturellement, le reste du temps qui ira se garer dessus ? Personne en réalité, puisque le parking de la gare à coté, n'est qu'à moitié plein généralement.


Alors oui le stationnement pour les heures de l'école sera facilité mais cela résoudra t'il la circulation sur celui ci ? Peu probable, car on sait tous que la majorité des parents se contentent juste de faire un arret minute devant l'école d'où la situation de blocage. Ce n'est pas en vidant le parking de ses voitures que le soucis sera résolu. Une présence accrue de la police et un meilleur aménagement des abords de la salle des colombes, avec des places bien délimitées (plutot qu'anarchiques comme maintenant) régleraient surement en partie le problème.
Car rendre ce parking des colombes vide car payant, créerait alors de grosses difficultés sur le stationnnement général du quartier, sans compter que la ville va construire en 2016 le boulodrome derrière les colombes, avec là encore un afflux de voitures supplémentaires. Et que faire lorsqu'un mois par an le parking RFF est fermé pour cause de fêtes ?


Faisons donc confiance au maire et ses élus pour ne pas prendre cette mauvaise décision de mettre ce parking en payant ce qui serait une très mauvaise idée comme expliqué ci dessus. La solution qu'a la municipalité de déplacer à chaque fois le problème de stationnement un peu plus loin, en envoyant toutes les voitures sur le parking RFF, comme s'il était extensible éternellement, n'est pas et ne sera jamais une solution. Autant dire qu'une vraie réflexion sur le stationnement de la commune serait à mener, avec la création de nouveaux parkings (plutot que de faire des immeubles à chaque fois sur les terrains disponibles), le soucis étant critique déjà coté Mairie / Cassin, (mais pas une étude faites n'importe comme celle sur le catastrophique plan de circulation actuel dont on attend toujours la révision promise, suite à son méa culpa lors des municipales).

La mairie doit dans le même temps prendre conscience des difficultés financières des habitants et de ne surtout pas opter pour le tout payant , nous sommes une petite commune, qui manque déjà d'attractivité (et rendre le stationnement tout payant découragera encore plus les gens de s'y rendre), pas une grande ville comme Aix où les horodateurs ruinent les habitants et leurs compliquent la vie. Le premier magistrat doit garder son idée première de ne se servir des horodateurs que pour permettre une meilleure fluidité du stationnement pour l'accessibilité des commerces et non de taxer les automobilistes, tout en proposant une offre de stationnement gratuite conséquente.



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  • Revue de Presse Souvenirs livre-LA-MINE-ET-LES-MINEURS-PAYSANS-DE-TRETS.jpg



Le quotidien CORSE MATIN a consacré dans son supplément "Settimana", du vendredi 09 octobre tout un dossier sur un tretsois, qui a été le personnage central d'un livre portant sur le bagne de la Légion à Corte. Voici ce grand article publié sur le site du quotidien :

Révélations sur le bagne de la Légion à Corte
Héros du livre qui fit scandale, en 1977, sur le bagne de la Légion à Corte, Michel Trouvain n’est pas un personnage de fiction. Près d’Aix-en-Provence, à Trets, où l’ancien disciplinaire de la section d’épreuve vit, à 64 ans, l’existence d’un retraité pas comme les autres. Retour sur l’itinéraire d’un enfant gâché.
La banalité de la scène en est presque décevante aux yeux de qui se passionne depuis toujours pour l’histoire.
Trets, la rue d’un petit centre-ville résidentiel qui peine à exister au coeur du vaste espace industriel de la commune provençale.

L’homme est descendu pour éviter au visiteur de frapper à la mauvaise porte. L’embonpoint du sexagénaire, le cheveux ras, le sourire à la fois timide et gêné de celui qui sait que la visite en question n’est pas due à la seule courtoisie. Michel Trouvain est bien là, tel le monsieur tout le monde, et pourtant...

Il a nourri la légende de la face la plus sombre du plus prestigieux corps militaire français : la Légion étrangère. « Mon bouquin », ainsi parle-t-il de l’ouvrage écrit il y a 38 ans par le journaliste Henry Allainmat. Il en est le personnage central. D’aucuns doutaient même de son existence, persuadés que l’auteur de L’épreuve avait façonné de toutes pièces le profil de l’individu qui devait donner du relief à un récit et forger la crédibilité d’une histoire.

Michel Trouvain, - Marcel Terrier pour la Légion étrangère - nous l’avons retrouvé sans même le chercher, nous ne l’avons plus lâché une fois la première trace identifiée. Mais cette traque-là le réjouit, lui qui a passé près de quarante ans dans une folle cavale. Pour fuir la justice et l’injustice. Pour contrôler son âme de rebelle et de révolté contre le système. Pour échapper à ses propres démons. Curieusement, tout avait commencé quelques mois auparavant... là où Michel Trouvain crut autrefois qu’il ne reverrait plus le monde des vivants.


Le domaine Saint-Jean, à Corte, est devenu un espace de sport, de loisirs et de détente. A deux pas des baraquements militaires rouillés, dernier vestiges de feu le bagne de la Légion, un homme s’approche des promeneurs. Il vient de loin, il veut savoir où est l’ancien camp dont il est question dans L’épreuve. Un autre homme, bien du coin, le renseigne en pointant l’index. La conversation s’engage. Le visiteur avoue être un ami du frère de Michel Trouvain.

Son interlocuteur se fige, l’histoire le fascine depuis très longtemps, il demande au visiteur d’établir le contact avec le frère de l’ancien disciplinaire. Quelques jours plus tard, il reçoit le coup de fil inespéré : « Bonjour, Michel Trouvain à l’appareil ».

La rencontre aura lieu, elle remontera jusqu’à nous. Pour un nouveau contact téléphonique. La voix de l’homme est posée, loin du timbre hésitant que nous aurions pu attendre d’un homme qui a enduré la torture. Mais le phrasé et l’argot du légionnaire jaillissent de temps à autre. « Vous savez, depuis le début de cette histoire, il y a des gens qui se sont gavés. Moi, je n’ai jamais pris une tune » !

Michel Trouvain n’a pas pour autant l’intention de monnayer son témoignage. Mais il est bien décidé, quatre décennies après y avoir souffert, à nous parler de « ce foutu camp ».

Retour à Trets, dans le deux pièces que le locataire espère provisoire, tout comme le montant d’une retraite plutôt famélique : 476 euros. « Je fais des pieds et des mains pour essayer d’avoir davantage, de faire valoir les trimestres que la Légion ne m’a jamais versés ».

Dans la journée, ses entretiens téléphoniques avec diverses administrations nous donneront une idée de son quotidien, pour le moins compliqué. Michel ne s’apitoie pas pour autant sur son sort... Il a connu pire. Il fume cigarette sur cigarette, « mon divorce, il y a quelques mois, m’y a conduit ».

Son visage laisse transparaître de petites cicatrices, amers souvenirs des temps les plus durs, mais un regard résiste et transperce. Celui du légionnaire qui ne courbe pas l’échine, ouvre de grands yeux et encaisse les coups. Il n’a pas rejoint La légion par vocation. « Je n’ai jamais été un militaire dans l’âme ». Le destin l’y a conduit.


"Mon père était violent, sadique et pédophile"
Le destin cruel d’un enfant plongé très tôt dans les affres d’une société à deux vitesses. Pour dire les choses, Michel parle vrai, sans jamais tourner autour du pot : « Mon père était violent, sadique et pédophile. C’était un salaud. La dernière fois que je l’ai vu, c’était pour le décoller du sol en le prenant par le cou, lui dire qu’il ne me reverrait plus, et que je ne viendrai pas à son enterrement ».

L’improbable univers familial fut d’abord celui d’une ferme vosgienne, à Cornimont, que les Trouvain quittent au coeur des années cinquante. La faute à l’invasion des sauterelles, à une tempête de sable et à un incendie volontaire qui touche l’exploitation familiale. Pontault-Combault en Seine-et-Marne, n’est pas vraiment la destination du bonheur.

Dès l’âge de 4 ans, Michel connaît les foyers d’accueil « où on nous donnait des claques et des douches froides », l’école « où je ne branlais rien », le monde du travail à 14 ans « comme livreur de vin. Le patron me faisait porter des caisses de 25 kg par -15° ». Il n’a qu’une envie qui ne le quittera jamais tout au long de son existence : « Tailler la route ». Tels sont aujourd’hui encore les mots qui expriment l’instinct de celui qui veut se tirer d’un mauvais pas.


‘‘Ce mec balafré, ça n’est pas moi’’
Un emploi des plus précaires dans une fabrique de porte-clés ne lui donnera pas non plus la lueur d’espoir espérée. Pour raconter la suite, Michel opte pour l’humour, même s’il s’agit d’évoquer sa plongée dans la délinquance. « Avec un pote de classe, on avait créé une « société anonyme ». On cambriolait les belles baraques des gens friqués. On avait 15 ans, on revendait tout aux puces sans avoir la moindre idée de la valeur de l’argent. »

Jouer avec le feu lui vaut ses premiers mois de taule mais le jeune voyou remet ça, enfile la cagoule, joue du canon scié, apprivoise le 7.65, n’hésite pas à coller son flingue sous le nez de ceux qui se dressent sur son chemin. Michel brûle déjà sa jeune existence entre les courtes peines et les récidives immédiates. Entre temps, ce qui ressemble à une bonne résolution le conduit à passer un diplôme de paysagiste.

« J’ai commencé à travailler pour une entreprise, mais je me suis fait le coffre-fort pour prendre la recette . Je ne faisais pas ça par vice. Je pensais que ça allait me sortir de la merde, mais je n’ai jamais rien mis de côté. » Quand la spirale s’accélère, Michel pense saisir la bonne perche pour s’en extraire.

Nous sommes en 1970, face à un gendarme qui l’interroge en lui promettant cette fois une addition plus lourde, son regard s’attarde sur une affiche au mur : « Engagez-vous dans la Légion ».

En racontant son histoire dans le confort sommaire de son deux pièces, le héros de L’épreuve épluche en même temps les documents qu’il a précieusement conservés. Son livret militaire, le manuscrit d’Henri Allainmat tapé à la machine, les photos des chaînes de la section d’épreuve qui lui cisaillaient les chevilles, d’innombrables coupures de presse sur le bagne de la Légion.

Lui, à l’exception de son intervention dans le reportage d’une télé américaine juste après la parution de l’ouvrage, n’a jamais fait l’objet du moindre article. Jusqu’à aujourd’hui...

Il s’empare de la dernière édition de L’épreuve, celle de la Manufacture du Livre et peste contre la couverture. « Ce mec balafré, ça n’est pas moi, mais c’est ce que croient sûrement les gens qui ont acheté le livre. C’est quand même dégueulasse ». Il sort de sa collection une vraie photo du légionnaire qu’il fût. « 1,67m, 61 kg... et regarde les avantbras que j’avais. »


A Corte au milieu de mafieux, de déserteurs et de mercenaires
Mais en ce jour de l’année 1970, celui qui s’apprête à prendre le nom de Marcel Terrier, avec en prime la nationalité suisse, conserve encore ses illusions sur cette Légion, qu’il voit comme la porte de sortie la plus honorable d’une vie qui le conduit droit dans le mur. « On était deux, mon pote Philippe et moi. On a signé le lendemain. »

Escale express à Aubagne, et direction Corte pour six mois de classe à la caserne Grossetti. « Déjà le parfum de la section d’épreuve, même si je ne la connaissais pas encore. » Michel est brutalement confronté à l’impitoyable formation du légionnaire. Il se découvre aussi une grosse résistance physique et se rend compte qu’il apprend vite... au coeur d’un monde cosmopolite et trouble, au contact d’individus au passé parfois sulfureux. « Il y avait des Napolitains, des Calabrais... des mafieux. Ceux qui avaient déserté des Marines aux Etats-Unis, ou encore d’anciens mercenaires ».

Après les classes, c’est le temps des voyages, là où la Légion trace sa route : les Comores, le Tchad... Et Djibouti. Michel n’a rien oublié. Depuis l’ouest africain, l’ouverture sur la Mer Rouge, vers le Canal de Suez. Et les premières désillusions. « C’est là que j’ai touché du doigt ce que la Légion était capable de faire, les exactions qu’elle pouvait commettre sur les populations. »

Sur cette Légion étrangère que l’opinion publique porte au pinacle, il fait la moue, loin de l’esprit « patria nostra » véhiculé par les anciens, y compris ceux qui ont connu la section d’épreuve de Corte. « Le corps d’élite des combattants, d’accord, mais il ne faut pas oublier qu’il a toujours été en grande partie composé de gens incapables de retrouver une vie normale dans le civil. »



Il insiste sur ce côté sombre, ces tâches sur le blason rouge et vert. A Djibouti, il affi rme en avoir vu suffisamment pour en rester là. « Tailler la route », encore, sauf que cette fois, ça s’appelle déserter. Et Michel ne veut pas s’en contenter. « J’avais fait des tas de photos, assez pour dénoncer ce qui se passait ». Il tente de gagner le sud du Yémen, espère arriver à San Marino pour demander l’asile politique sur une terre où on ouvre les portes aux repris de justice. Mais le légionnaire Marcel Terrier est pris dans les filets d’une Légion qui ne fait pas de cadeaux.

La tentative de divulgation de photos compromettantes lui vaut trois mois de section d’épreuve (lire par ailleurs). Sa manie tenace de « tailler la route » lui en rapportera neuf. Il en sera marqué à vie. Tout est dans L’épreuve, ouvrage à la lecture duquel il renvoie. Retourné du côté d’Orange à la vie du légionnaire lambda, Michel disjoncte plus facilement qu’auparavant. « Un caporal-chef qui me harcelait en sait quelque chose. Je pense qu’il savait que je venais de la section d’épreuve ».

L’autorité médicale le classe parmi les psychologiquement instables lorsqu’il est hospitalisé à Laveyran. Aujourd’hui encore, l’intéressé affirme qu’il savait jouer la comédie. « J’étais parfaitement maître de mon cerveau. Je savais y ouvrir tous les tiroirs qu’il fallait en fonction des circonstances. »

Réformé le 3 février 1974 à Paris, Marcel Terrier n’ira pas au bout de son contrat. « Regardez-moi bien, j’ai une tête à faire cinq ans dans la Légion, moi ? » Le retour à la vie civile ne signifiera pas pour autant la fin de la galère.



Un livre suivi d’un exil en Sicile

La dépression longtemps simulée est désormais bien réelle. « Je ne pouvais plus saquer un uniforme. Même pas celui du poinçonneur de métro. Le moindre petit incident, je rentrais dedans. » Michel multiplie les hospitalisations, passe son temps sous l’effet des sédatifs, garde un penchant pour l’alcool en héritage de la Légion. C’est à ce moment-là, par l’intermédiaire de son frère, qu’il rencontre Henry Allainmat.

« Je voulais faire éclater la vérité ». Il donnera tout pour la sortie de ce livre, jusqu’à se procurer les preuves écrites que le tout premier éditeur exigeait en plus des photos prises aux abords de la section d’épreuve par Michel, l’auteur du livre et son frère (lire par ailleurs).

Marcel Terrier n’existe plus mais en 1977, lorsque L’épreuve sort en librairie, l’ancien légionnaire est obligé de fuir en Sicile. « La légion ne pouvait pas me pardonner ça ». La terre de sa plus longue cavale sera pourtant celle qui lui donnera le plus.


"Je ne pouvais plus saquer un uniforme. Même pas celui du poinçonneur de métro"
Après le temps de la débrouille, des petits boulots à la plonge, il renoue avec son métier de paysagiste, se remarie (un fils est né d’un premier mariage en France, il a une fille avec sa deuxième épouse), se prend de passion pour les fouilles archéologiques et s’intègre, lui qui ne parlait pas un mot d’Italien. Sous le coup d’un mandat d’arrêt international, il attend que les choses se tassent, mais son bail avec la Sicile durera vingt-et-un ans. « Mon frère connaissait quelqu’un de bien placé. Quand le moment de rentrer est venu, je l’ai su. »

La courroie de transmission sera l’opportunité professionnelle qu’il saisit : un emploi au sein d’une société de nettoyage industriel qui développait ses activités dans le sud de la France. Voilà comment Michel Trouvain s’est retrouvé à Trets. Il y vit encore aujourd’hui. On se dit alors que l’homme qui nous raconte sa vie y a bouclé paisiblement la boucle, très loin de ses tourments d’autrefois. Mais la poisse mêlée à ses propres faiblesses... Deux accidents de travail, des revenus mensuels amputés d’indemnités journalières l’ont conduit à contracter une succession de prêts à la consommation jusqu’à ce que les dettes le submergent.



Les circonstances le poussent à s’engager dans une curieuse affaire de reprise de société au Luxembourg. Michel y voit la possibilité de s’en sortir. Il se fourvoie encore. Cette fois, c’est une escroquerie bancaire.

« C’était le 26 décembre 2012, j’étais justement en rendezvous à la banque quand j’ai été arrêté. Je n’ai rien nié, conscient des risques, même si je n’ai été qu’un pion dans cette histoire. »

En liberté provisoire, il attend l’issue d’un complément d’enquête sans se faire trop de soucis : « Je pense que ça va se tasser, il y aurait trop de gens importants à mouiller là-dedans ». On le regarde, plus que jamais convaincu, quoi qu’on pense du personnage, que Michel Trouvain a bel et bien existé, au-delà de la section d’épreuve de Corte.


Lui, dans sa petite rue sans âme de Trets, n’aspire à présent qu’à améliorer sa condition de retraité, et à assumer son statut de personnage principal d’un livre qui suscite encore la controverse. Un livre que sa fille, Martina, 20 ans, n’a jamais voulu lire. Dans l’interview qu’il accorda à Corse-Matin en 2008, Henry Allainmat estimait malgré tout que « les disciplinaires qui avaient fait la section d’épreuve n’étaient pas des anges ».

Michel Trouvain encaisse, comme il l’a toujours fait : « Quand on naît là où je suis né et où j’ai grandi... » Il ne fera pas allusion aux derniers mots de L’épreuve, ceux d’un épilogue signé par l’auteur le 9 octobre 1976 : « Que personne ne juge Michel, que personne ne juge ce qu’il a fait, que personne ne juge ce qu’il fera. La légitime défense l’absoudra jusqu’à ce que sa mémoire s’éteigne ».

Marcel Terrier est-il mort et enterré ? En accueillant la question, l’ancien légionnaire ravale un sanglot. La journée a été longue, la confession éprouvante. Mais le matricule 148 910 ne laisse à personne le soin de faire le tri dans le livre de sa vie. Pas même pour arracher les pages les plus pénibles.

CORSE MATIN 9 OCTOBRE 2015



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  • Culture Reportage Photos





Les artistes tretsois ont investi le château ce Jeudi 15 octobre 2015 pour 15 jours. Pour la deuxième année consécutive le service culturel de la ville a en effet organisé la seconde édition de la Quinzaine des artistes tretsois. Une très belle manifestation évènementielle dans l'année culturelle qui comme son nom l'indique permet de mettre en avant les artistes de la commune . Ces derniers ont ainsi la possibilité d'exposer leurs œuvres au sein des deux salles du château des remparts, chose qui est devenue bien trop rare depuis 3 4ans et c'est bien dommage.


Et c'est une bien belle exposition composée de 75 œuvres (photographies, peintures, aquarelles, huiles, tableaux divers, dessins, statues, sculptures en fer...) qui est proposée cette année et qui permet d'admirer véritablement le talent de nos concitoyens. 25 artistes tretsois (dont A Cliff, Marie Auladell, Talpin Joelle, Josette Mariani, Rinato Baptise, Cathy Cadoret, Louise Gauci, Patrick Philippi, Elisabeth Baille, Marc Riquier, Isabelle Loll, Bruno Perasso, Aubert Jaoy, Michael Chatrian, Kral Elfi, Pedro Aledo, Martial Arnaud, Laure Willems et bien d'autres) exposent ainsi jusqu'au Vendredi 30 octobre 2015.

Le Vernissage de l'exposition s'est tenu ce samedi 17 octobre 2015 à 18h30 et a réuni environ 70 personnes, soit autant que l'an dernier, dans une ambiance très conviviale où bon nombre d'artistes présents ont présenté au public leur art (chacun avait droit à 3 œuvres), le message qu'il avait voulu faire passer etc.





Cathy Cadoret

Michael Chatrian

A Cliff

Josette Mariani


Maryse Cuiffardi adjointe à la culture a eu le privilège d'inaugurer cette exposition avec ses conseillers municipaux à la culture Véronique Leroux et Robert Cavasse, en l'absence du maire et de son premier adjoint.

Elle se dira ainsi étonnée et en même temps ravie de découvrir une telle qualité dans cette exposition; tout en précisant que "le but de cette exposition n'était pas de juger les œuvres, mais d'inviter tous les tretsois à exposer dans un lieu qui est le leur, à savoir le château, au moins une fois par an. Vous avez ainsi dans cette exposition des artistes qui sont professionnels pour certains, amateurs pour d'autres, elle était ouverte à tous et je pense que nous allons dans le futur élargir cette quinzaine. Cette année on l'a déjà élargie au théatre avec hier vendredi une pièce "les Montagnes russes" avec des comédiens tretsois et le 28 octobre ce sera un concert de jeunes artistes tretsois" dira t'elle.


Un apéritif copieux conclura ce vernissage. Venez nombreux admirer le talent de vos concitoyens jusqu'au 30 octobre prochain.




DECOUVREZ TOUTE L'EXPOSITION DANS CE DIAPORAMA PHOTO (41) CI DESSOUS
Expo Quinzaine des artistes tretsois 2015



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  • Médiathèque Reportage





Marcel Pagnol grand artiste provençal, écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur français, est à l'honneur en ce moment à la médiathèque LA MINE DES MOTS de Trets à l'occasion des 120 ans de sa naissance (28 février 1895 à Aubagne). De nombreuses manifestations sont ainsi prévues jusqu'au 7 novembre prochain (voir le programme ici) au sein de l'établissement pour lui rendre hommage et la première a eu lieu ce Vendredi 16 octobre 2015.

Une Conférence était ainsi proposée sur le thème Marcel Pagnol « Homme de théâtre, de cinéma, essayiste, inventeur, « historien »… et un grand écrivain ». Durant plus d'une heure et en présence d'une vingtaine de spectateurs attentifs, le libraire de métier, Jean Paul Laty a narré les différentes étapes de la vie artistique, voir familiale de l'enfant du pays si célèbre par ses livres (La Gloire de mon père, La Petite Fille aux yeux sombres, Le Temps des amours... par exemple) pièces de théatre (comme Marius, Fanny, César, Topaze et bien d'autres) et films (: Le Schpountz, La femme du Boulanger, Manon des sources notamment) parus au début du siècle dernier. Un récit passionnant qu'il racontait de mémoire, sans fiches et illustré de nombreux documents.




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  • Viticulture / Presse



A l'occasion du traditionnel rallye des vins qui aura lieu aujourd'hui 17 octobre 2015, zoomons sur un des domaines participants : LE DOMAINE DE L'ANTICAILLE installé à Trets et géré depuis des générations par la famille FERAUD. Le domaine de notre maire a eu droit cet été à une page entière, une première, dans les colonnes du quotidien LA PROVENCE le 28 juillet 2015.




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  • Culture Agenda



Après le beau succès de la première édition l'an dernier, le service culturel relance la Quinzaine des artistes tretsois en ce mois d'octobre 2015. Durant quinze jours le chateau sera ainsi réservé aux artistes de la commune.


Artistes Tretsois, amateurs ou professionnels, venez exposer au Château des Remparts ! Du Jeudi 15 octobre au Vendredi 30 octobre 2015, une exposition d’œuvres réalisées par les artistes sera présentée au public.


Si vous êtes peintre, sculpteur, dessinateur, photographe ou écrivain, la mairie vous invite à déposer vos œuvres au Château des Remparts le samedis 26 septembre et le samedi 3 octobre de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.


Pas plus de 3 œuvres par artiste (selon le nombre d’inscrit), taille maximum des tableaux 81x65 cm. Prévoir un système d’accroche par crochet. Concernant les sculpteurs, merci de rentrer en contact avec le service culture au plus tard le 19 septembre.


Si vous désirez obtenir davantage de renseignements, vous pouvez contacter l’office de tourisme de Trets au 04.42.61.23.78 ou par courriel à l’adresse suivante : culture@ville-de-trets.fr


VERNISSAGE CE SAMEDI 17 OCTOBRE 2015 A 18H30



Cette quinzaine s'ouvre aussi à l'art vivants avec 3 spectacles :
Vendredi 16 Octobre - Spectacle « Les Montagnes russes » dans le cadre de la quinzaine des artistes tretsois
Spectacle jeune public à partir de 4-5 ans
Mise en scène Alain Simon
Avec Jacques Brossier, Alice Chenu et Noëllie Giraud
Kéo-Fa est la fille du roi des éléphants, sa mère l’a eu en buvant dans une mare formée par l’empreinte d’un éléphant. Malgré son apparence humaine elle ne trouve pas sa place au milieu des hommes et décide de retrouver son père. Bien que le roi des éléphants se méfie des humains il reconnaît sa fille et l’accepte parmi les siens. Kéo-fa semble enfin heureuse mais la rencontre avec un cornac va tout bouleverser…
Adaptation de deux contes bouddhistes, cette histoire rend hommage aux animaux, à la nature et à l’amour.

A 19h30 – Cinéma Casino – Entrée libre sur réservation à l’Office de tourisme : « Les Montagnes russes »


Mercredi 21 octobre - La fille du roi des éléphants , dans le cadre de la quinzaine des artistes tretsois
Spectacle jeune public "La fille du roi des éléphants", gratuit, au château, mercredi 21 octobre à 16h00.
Entrée libre sur réservation à l’Office de tourisme
A partir de 4-5 ans
Mise en scène Alain Simon
Avec Jacques Brossier, Alice Chenu et Noëllie Giraud
« Kéo-Fa est la fille du roi des éléphants, sa mère l’a eu en buvant dans une mare formée par l’empreinte d’un éléphant. Malgré son apparence humaine elle ne trouve pas sa place au milieu des hommes et décide de retrouver son père. Bien que le roi des éléphants se méfie des humains il reconnaît sa fille et l’accepte parmi les siens. Kéo-fa semble enfin heureuse mais la rencontre avec un cornac va tout bouleverser…
Adaptation de deux contes bouddhistes, cette histoire rend hommage aux animaux, à la nature et à l’amour. »

A 16h au château - Gratuit



Mercredi 28 octobre - Concert de jeunes artistes tretsois , dans le cadre de la quinzaine des artistes tretsois
Avec EDLZ, Shainesse et Fayason.
Gratuit, A 20h au chateau




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  • Municipalité



Les Etats généraux de Provence du Conseil départemental 13 se sont délocalisés à Trets ce jeudi 15 octobre 2015, à 15h00 Salle des Colombes sur le thème « L’insertion par l’emploi ». Une Réunion de travail présidée par Jean-Claude FERAUD et animée par des élus du Conseil Départemental et des experts de l’insertion et de l’emploi. Une cinquantaine de personnes étaient présentes d'après la photo fournie par le conseil départemental, dommage par contre que la communication sur cet évènement ait été si tardive, (la veille après midi) car la réunion devait être très interressante et aurait pu interresser beaucoup de tretsois.

Le programme était le suivant :
15h00 : Introduction de la sous-commission par Mr Jean-Claude FERAUD
15h10 : Expert invité : Cheffia NATOURI, Directrice Formation et Insertion à la Chambre de Commerce Marseille Provence.
Débat interactif avec la salle
15h45 : Expert invité : Pierre LANGLADE, Directeur de Centre Emploi.
Débat interactif avec la salle
16h20 : Expert invité : Pierre ALLARY, Président Directeur Général Multi Restauration Méditerranée
Débat interactif avec la salle
17h00 : clôture de l’atelier par Jean-Claude FERAUD pour l’atelier Exigence sociale,



Voici le résumé de cette rencontre réalisé par le conseil départemental 13

En présence des élus locaux, des représentants de l’insertion et du tissu associatif ainsi que des chefs d’entreprise, Jean-Claude FERAUD, Maire de Trets, Vice-président du Conseil départemental (délégué aux Animations Seniors-Soutien aux centres sociaux) et responsable du groupe de travail Exigence sociale a ouvert le débat.

Le département est confronté à une triple problématique : un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale, de nombreuses offres d’emploi insatisfaites et plus de 70 000 allocataires du RSA en recherche d’insertion professionnelle.

Face à ce constat, l’évidence s’impose. Il faut mettre en place de nouveaux outil et de nouvelles façons de faire pour favoriser le rapprochement entre le monde de l’insertion et celui de l’entreprise.

Pierre Allary, PDG de Multi restauration méditerranée défend cette approche de proximité de l’emploi: « Il est important pour nous d’accueillir des jeunes issus des associations Pôle Emploi afin de favoriser leur intégration dans notre entreprise. Le plus important est de leur réinculquer la valeur travail ».

Nous devons créer des passerelles entre les ressources que représentent les bénéficiaires du RSA et les besoins en recrutement des entreprises. Et cela d’autant de plus que, depuis 10 ans, le partenariat entre la CCIMP et le Conseil départemental a permis à 6000 bénéficiaires du RSA d’obtenir un emploi pérenne.

Ce résultat est le fruit d’un travail collectif privilégiant un accompagnement individualisé, des formations ciblées permettant à chaque bénéficiaire du RSA d’être acteur de son avenir, une sensibilisation des employeurs à des ressources trop méconnues.

Le partenariat prouve son efficacité. Il suppose que tout le monde joue le jeu ! Telle est la conclusion de Jean-Claude FERAUD qui a insisté sur la nécessité de non seulement mettre en place une réelle mutualisation entre tous les acteurs de l’insertion par l’emploi, mais aussi de prendre en compte tous les facteurs d’insertion, notamment le tryptique travail/logement/transport.

Sources et photos : CD13 FACEBOOK





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  • Vie tretsoise Economie



Bien mauvaise nouvelle tombée ce 2 octobre 2015. La municipalité a en effet décidé de supprimer de nouveau le marché dominical, chose qu'elle avait déjà fait le 28 décembre 2014, avant que les tretsois ne se mobilisent, que les forains fassent un gros travail de recrutement et obtiennent son retour hebdomadaire le 12 avril dernier.

Cette fois la municipalité prend pour "excuse" les travaux qui commenceront ce lundi 5 octobre 2015 sur l'avenue Léo Lagrange et rue Féraud. La mairie parle cependant cette fois de "suspension" à partir du 11 octobre prochain et durant toute la durée des travaux, laissant donc entendre qu'il reviendra en mars une fois les travaux finis. Le dernier marché dominical aura ainsi lieu ce 4 octobre.

Si la décision de laisser ouvert le cours de la République à la circulation le dimanche matin, afin de moins géner les automobilistes est bonne et compréhensible, puisque ces travaux vont causer de gros soucis "supplémentaires" de circulation pendant deux mois avec la fermeture de Léo Lagrange, la décision d'arrêter le marché le dimanche l'est moins. Il suffisait en effet de déplacer les forains sur la place de la mairie, comme c'était le cas en 2010, la circulation n'aurait ainsi pas été perturbée, d'autant plus que le nombre de forains n'est pas si élevé que cela.

Depuis son retour en avril dernier le nombre de forains est fluctuant, ayant cependant du mal à atteindre ses objectifs en nombre de vendeurs, mais rend un grand service à la population et crée de l'animation dans le village qui en manque tant cette année.

Le Marché de retour
Suite à la décision surprenante et peu compréhensible de la mairie d'arrêter de nouveau le marché, alors qu'il suffisait juste de le déplacer sur la place (comme avant), les forains de leur coté ont décidé de continuer à offrir ce service aux habitants.
Le nouveau délégué des forains a ainsi contacté Trets au cœur de la Provence pour annoncer qu'ils avaient décidé de reprendre le marché dès ce dimanche 18 octobre 2015. Une quinzaine de forains devraient être présents, estimant être dans leur droit, en règle avec la convention les liant à la ville depuis la création du marché.
Ils ne cherchent en aucun cas le conflit, mais juste à pouvoir travailler normalement, rappelant également le soutien des habitants et le fait que ces derniers sont ravis d'avoir un marché le dimanche, ce qui permet en même temps d'animer le village et d'amener du monde aux commerces du centre. Il précise en outre qu'ils font tout pour que ce marché soit de qualité, en le rendant varié et riche tout en effectuant une sélection des stands présents.
Espérons vivement qu'une issue à l'amiable à ce problème soit vite trouvée dans l'intérêt de chacun et en priorité des tretsois et que tout se passera bien ce dimanche.


Ce fameux retour n'a au final pas eu lieu le 18 octobre comme annoncé !



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