Trets : L'assassinat impuni de Rose Ré la bonne jetée dans un puits de Trets
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Cet été le quotidien LA PROVENCE a consacré une série aux faits divers du Pays d'Aix qui ont eu lieu au début du siècle dernier. 2 se déroulaient à Trets. Des articles vraiment passionnants à lire, et fort bien écrits... Voici le premier consacré à un meurtre qui s'est déroulé en 1918, en pleine première guerre mondiale !

1918, L'assassinat impuni de la bonne jetée dans un puits de Trets

Rose Ré, 24 ans, a été étranglée, étouffée et jetée dans un puits. Son jeune amant, Augustin Imbert, clame son innocence mais les éléments matériels sont accablants

S'ils font la Une aujourd'hui, les règlements de comptes, les infanticides, les crimes passionnels et politiques ne datent pas d'hier. En aout 2015, La Provence, gràce au concours des archives départementales, vous invitait à découvrir les destins brisés d'hommes et de femmes méconnus dont l'histoire personnelle s'est inscrite à jamais dans celle du crime de notre région.

Mystérieusement disparue depuis près d'un mois, la trace de la bonne de l'Hôtel de France, à Trets, fut retrouvée le 9 mai 1918, dans un puits, le cadavre gorgé d'eau de Rose Ré était enfermé dans un sac auquel avait été fixée une lourde pierre tenue par un fil de fer.
Toujours vêtu d'une chemise et d'un léger tricot de coton, le corps supplicié de la jeune femme de 24 ans était livré dans la foulée aux mains expertes du médecin légiste. Il retirait de sa bouche un mouchoir profondément enfoncé et en détachait un second, blanc à rayures violettes, fermé d'un double nœud autour de son cou. La malheureuse avait été étranglée et étouffée ! Son tueur avait également tenté de la démembrer mais y avait renoncé... Plusieurs incisions faites au couteau sur la cuisse droite le démontraient clairement.


"C'est sans doute dans la vengeance ou le dépit qu'il faut chercher le mobile"

L'enquête établissait très vite que Rosé Ré avait été tuée chez elle, dans sa petite maison de Trets située à quelques mètres du puits, le soir du 14 avril, quelques heures après avoir quitté son travail. De nombreux objets ensanglantés attestaient qu'il s'agissait bien de la scène de crime : la toile cirée de la table de la salle à manger, un couteau, un paquet de tabac, un seau rempli d'eau rougeâtre et un linge maculé de sang. Il ne faisait pas l'ombre d'un doute non plus que l'assassin connaissait sa victime et était attendu par elle, car aucune trace d'effraction n'était relevée... Une carte, signée "Celui que tu tortures et qui t'aime", allait particulièrement attirer l'attention des enquêteurs. "J'en ai marre, marre, marre... Il faut croire qu'il y a quelqu'un ailleurs qui t'intéresse plus que moi", se plaignait un amoureux dépité, vite identifié en la personne d'un jeune mineur de 20 ans, à la timidité maladive, qui vivait encore chez son père, Augustin Imbert.

"Au vu des constatations et du peu d'économie de Rosé Ré, qui gagnait 20 francs par mois et donnait un peu d'argent à son frère mobilisé, il apparaît peu probable que le vol était le mobile du crime, résument les policiers au procureur. C'est sans doute dans la vengeance ou dans le dépit qu'il faut le chercher". Convaincus que la victime a été étranglée par son amant au cours d'une scène de jalousie, ils se concentrent sur le jeune Augustin.

Entendu quelques jours après la macabre découverte, le jeune homme concède sans difficulté être l'amant de Rose depuis plus d'un an. Il leur apprend même être venu la voir le soir de sa disparition. "Le soir des faits, j'étais chez elle de 9 h 30 à l h 30. Rose m'attendait dans la cuisine, en pleurs, car son frère avait été fait prisonnier. Je l'ai consolée et nous avons eu une relation intime sur la chaise. Quand je l'ai quittée, elle m'a raccompagné à la porte. Je ne sais pas si elle a fermé à clé derrière moi". Le récit se tient. Mais plusieurs éléments viennent troubler les enquêteurs. Le paquet de cigares te ensanglanté? "Il est bien à moi. Je l'ai laissé exprès pour pouvoir le retrouver la fois d'après". La carte saisie ? "Je reconnais parfaitement en être l'auteur. Mais elle est beaucoup plus vieille". Les mêmes mouchoirs blancs à rayures violettes retrouvés chez lui ? "Ils sont assez courants à Trets. C'est une coïncidence que je ne peux m'expliquer". Certes... Mais Augustin Imbert n'a pas d'alibi solide pour le reste de la nuit et surtout, le sac en toile dans lequel était enfermé le cadavre de Rose porte la marque de "la minoterie Sainte-Eugénie, Le-clairon"... Soit, la mine de la Grand-Combe où travaille le suspect numéro 1, chargé de l'aiguillage des bennes à charbon. "Je n'ai jamais rien pris à la mine, s'offusque Augustin. Ce dont vous m'accusez est inexact. Je suis innocent!"


Si les éléments matériels accablent le jeune amant, son caractère docile ne colle pas avec l'horreur du crime. Son père, Paul Imbert, tombe des nues. 'Jai employé Rose Ré en tant que bonne pendant quatre mois dans le courant de l'année 1917. J'ai dû la renvoyer pour des raisons d'économie. J'ignorais totalement la relation entre elle et man fils ", assure-t-il, abasourdi, en confirmant que son fils était bien rentré à leur domicile dans la nuit du dimanche 14 avril.
Louis Imbert, ingénieur divisionnaire des mines de la Grand Combe de Trets, reconnaît bien le sac en toile. "Ces sacs sont depuis dix jours dans un hangar fermé à proximité de mon bureau, ex- plique-t-il. Mais avant, ils étaient dans l'écurie. On s'en servait pour y mettre la nourriture des chevaux". Sur la personnalité du suspect, l'ingénieur divisionnaire évoque "un très bon ouvrier sur lequel on pouvait compter même s'il était peu communicatif' "C'est un honnête homme, assure-t-il. Jamais, même après le crime, on a eu à lui reprocher la moindre distraction... "


"Ce dont vous m'accusez est inexact. Je suis innocent !"

Perplexes, les enquêteurs ont alors fouillé le passé de la jeune bonne à la recherche d'une autre piste éventuelle. "Je sais que le jeune Augustin Imbert était fortement épris de Rose mais elle avait d'autres amants", rapporte Antonia Richard, couturière à domicile, amie d'enfance de la victime. Toutes les deux avaient été élevées chez les religieuses de Trets, et Rose se confiait beaucoup à Antonia. "Elle avait eu une relation avec un certain Charles Honnorat, un pensionnaire de l'hôtel, glisse Antonia Richard. Mais c'était plus un caprice que de l'amour...
"La piste Honnorat ne donnera rien, et ne sera pas approfondie. Pas plus que celle de deux clients de l'hôtel dans lequel travaillait Rose, Claude Jourdan et Julien Sauvage, qui lui avaient proposé de passer la soirée avec eux au café des Chasseurs. "Mais elle a dit non, que ce serait pour une autre fois", rapporte Julien Sauvage.

N'ayant pas d'autres suspects sous la main et persuadé que le jeune Augustin Imbert avait tué sa maîtresse au cours d'une crise de jalousie, le juge d'instruction décidait donc de le renvoyer devant les assises pour "assassinat". Le 27 juin 1919, rongés parle doute, les jurés acquittaient Augustin Imbert. L'horrible mort de la bon- ne de l'Hôtel de France conserve donc toujours son mystère.


Laetitia SARIROGLOU, LA PROVENCE, Jeudi 27 aout 2015 / PHOTO ARCHIVES DEPARTEMENTALES




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