La médiatisation de la
situation inacceptable des écoliers de Ce2 de l'école St Jean est en marche. En effet dans ce genre de situation il n'y a que cela qui peut souvent faire débloquer les choses et ainsi faire pression : les médias. Après
LA PROVENCE dans l'édition de ce jeudi, place désormais à un journal national, un des plus importants de France :
Aujourd'hui en France / Le Parisien qui a dépéché sur place une journaliste, l'article est paru pour le moment sur leur site internet ce vendredi 13 novembre en matinée, et dans la version papier, d'Aujourd'hui en france / Le parisien ce samedi 14 novembre
Il ne leur manque plus que la télévision & la radio désormais...
(Si vous avez des contacts n'hésitez pas je ferai suivre)
Covid-19 : Maîtresse en télétravail : des parents d’élèves réclament un remplacement
Une circulaire publiée cette semaine sur les fonctionnaires « vulnérables » indique qu’ils doivent être en télétravail. Des enseignants sont dans ce cas, comme à Trets (Bouches-du-Rhône) où les parents, inquiets, réclament un remplacement.
Depuis lundi, une vieille routine a repris possession de la famille Legrand. Chaque soir, Véronique, la maman, imprime pour son aîné une épaisse liasse de polycopiés : son programme d’école pour le lendemain. Le garçon de CE2 l’exécutera soit chez lui - les jours où papa et maman sont à la maison - soit à l’école, mais au fond de la classe des CP. La sienne est vide : sa maîtresse est en télétravail depuis cinq jours, car « à risque », dans le contexte de la pandémie de Covid-19.
« L’éducation nationale nous dit que c’est pour une durée indéterminée, raconte Véronique. C’est ce mot qui m’inquiète : est-il prévu que nos enfants n’aient pas de maîtresse face à eux jusqu’à la fin de l’année ? » soupèse cette maman de deux enfants, scolarisés à l’école publique Saint-Jean, à Trets (Bouches-du-Rhône). « Je ne conteste pas du tout le fait que l’enseignante doive rester chez elle, poursuit-elle, mais pourquoi n’est-elle pas remplacée ? »
Parce que de remplaçants… « on n’en a plus », souffle-t-on au rectorat d’Aix-Marseille. Dans cette académie comme dans d’autres, le nombre de professeurs à suppléer ne cesse d’augmenter, entre les enseignants malades, ceux testés positifs au Sars-CoV-2, les cas contacts, et maintenant les personnels « à risque ». Le problème, qui vient d’émerger dans cette élémentaire de la périphérie d’Aix-en-Provence, pourrait bien faire des petits.
Selon la circulaire, publiée mardi sur les fonctionnaires « vulnérables » face au Covid-19, sont concernés les plus de 65 ans et les personnes atteintes de dix types de pathologies ou d’antécédents lourds (personnes immunodéprimées, souffrant d’hypertension, d’obésité, de diabète non stabilisé, d’un cancer, en dialyse, etc.).
« 13 % des enseignants » déclarés à risque
Parmi les enseignants, « on estime qu’environ 13 % des personnels entrent dans cette catégorie, mais tous ne se manifestent pas », renseigne Philippe Vincent, le porte-parole du principal syndicat des chefs d’établissements. Rue de Grenelle, on indique en revanche qu’il est « trop tôt » pour connaître l’ampleur du problème. « On va déployer plus de professeurs remplaçants, chaque fois que cela sera nécessaire », a voulu rassurer jeudi soir le ministre, Jean-Michel Blanquer, lors de la conférence de presse du gouvernement sur la crise sanitaire.
« On pourrait imaginer que des professeurs en télétravail prennent en charge des élèves qui doivent rester chez eux, et que des remplaçants prennent le relais dans les classes, mais le scénario n’a pas du tout été anticipé », regrette pour sa part Guislaine David, la porte-parole du Snuipp, le principal syndicat des professeurs du primaire.
Dans l’école de Trets, « deux enseignants étaient absents la semaine de la rentrée, car cas contacts, et maintenant une troisième se retrouve en télétravail : évidemment, on a peur de la suite », confie Carine Minvielle, la secrétaire de l’association locale des parents d’élèves (ATPE) qui décrit « des parents extrêmement inquiets » pour le niveau de leurs petits.
« Aujourd’hui, j’ai commandé sur Internet l’intégrale du programme de CE2 pour pouvoir faire les leçons à ma fille ! Est-ce que c’est mon rôle de faire cela, après ma journée de boulot, et des heures sur la route ? Non, je n’en peux plus », craque Anne-Céline Bobin, mère d’une écolière concernée, et commerciale dans l’industrie pharmaceutique. « La maîtresse fait un super boulot, elle envoie des tas de cours et d’exercices mais cela ne remplace pas une journée d’école, remarque aussi Véronique. Nos enfants ont déjà pris du retard avec le premier confinement, et les écarts entre eux vont devenir énormes s’ils continuent longtemps l’école à la maison… »
Alors Véronique mise sur la solution esquissée par la mairie de Trets : embaucher un animateur pour encadrer les enfants en classe, sous la supervision de la maîtresse « qui pourrait prendre les enfants en visio dans la classe une heure le matin, et une heure l’après-midi » imagine le maire (LR), Pascal Chauvin. Un système D qui doit encore être approuvé par l’Education nationale.
Christel Brigaudeau, LEPARISIEN.FR Vendredi 13 novembre 2020
NOUVELLE PAGE FACEBOOK EN REMPLACEMENT de celle piratée :
Vu: 3008 fois |
|
Si vous avez des infos à communiquer, si vous êtes au courant de quelque chose qui se déroule ou va se dérouler à Trets, si vous êtes dans une association et que vous souhaitiez communiquer ses résultats, son actu etc..., que vous voulez faire partager des photos de la vallée, envoyez dès maintenant un mail ou poster un message ici ou sur facebook, le tout sera rapidement mise en ligne ici... Merci à vous !