Depuis l'été, les services du gouvernement ont une véritable frénésie à remplacer tous les radars du coin, dont la plupart avaient été détruits par les Gilets jaunes en 2018. Après celui de Rousset sur la N7, celui en revenant de Plan de Campagne sur l'autoroute, celui sur l'A8 après le tunnel en allant à Aix, celui en allant aux Milles sur l'autoroute ou ceux du coté du Var tous ont refait leur retour avec la nouvelle génération de radars tourelles qui sont les véritables ennemis des automobilistes.

Mais depuis le 30 octobre la population est confinée et celui ci est visiblement mortel puisqu'un virus extremement dangereux touche dans le coin les machines à cash de l'Etat.... Ainsi dans les environs de nombreux radars ont ainsi été incendiés puis sciés , la plupart dans la nuit de mercredi 4 à jeudi 5 novembre rapporte VAR MATIN ce 6 novembre 2020. Dans le VAR en Provence Verte pas moins de quatre radars tourelles dernière génération ont été frappés par ce virus mortel.

Certains flashaient depuis plusieurs mois comme celui entre Rocbaron et Forcalqueiret (D43). Celui entre Saint-Maximin et Seillons-Source-d*Argens (0560) avait même eu le temps de défrayer la chronique, devenant une immense star nationale en septembre en distribuant à la volée des centaines de contraventions. A Tourves. sur la mythique DN7, il venait d'être installé. Quant à celui situé au Candelon à Brignoles. il semblait jusqu'à présent sans histoire. Qu'importe, les quatre radars tourelles ont été détruits. Et visiblement dans la même nuit, également celui de Rousset sur la N7 dans la descente, un lieu où les radars n'ont jamais tenu bien longtemps... Celui ci aura tenu quand même près d'un an. Autant dire qu'avec le confinement, la très faible circulation sur les routes, qui est quasi nulle la nuit, les opposants de ces machines peuvent agir tranquillement....

Conséquence de cette vague d'incendies volontaires sans précédent dans le secteur, la gendarmerie a ouvert une procédure judiciaire précise le quotidien varois. Une enquête est donc en cours pour déterminer les auteurs des faits, qui rajoute que la gendarmerie met en garde toute personne voulant reproduire ce type d'infraction.

Pour rappel, ce type de dégradation ne reste pas impuni par la loi. Il est passible de lourdes sanctions selon le degré de gravité : jusqu'à 15 000 euros d'amende et une peine d'intérêt général pour un graffiti ; jusqu'à 75 000 euros d'amende et 5 ans d'emprisonnement pour l'avoir détruit ou endommagé ; jusqu'à100 000 euros d'amende et 7 ans d'emprisonnement si l'individu est masqué ou s'il agit avec un groupe. Le remplacement d'un radar dernière génération s'élève à plusieurs dizaines de milliers d'euros.

Photos DR

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