Notre Deloréan Policière fait une pause en 1936 aujourd'hui avec la chasse à l'homme d'un repris de justice coupable d'avoir tué un gendarme le 18 février 1936 à Ste Maxime. La presse en parlera à l'époque chaque jour pendant quinze jours suivant cette traque à Trets, St Maximin et ses environs ! Récit via ce nouvel article de notre rubrique quotidienne "LE TRETS GLAUQUE" consacrée à 2 siècles de faits divers tretsois.

Le Petit Provençal 28 février 1936


Le Petit Provençal 1 mars 1936

Au passage qui connait St Jean du BUY ? LOL

A la recherche du bandit fantôme
Zaïmis reste introuvable Saint-Maximin, 1er Mars. Les recherches ont continué toute la journée dans les massifs boisés situés entre Saint-Maximin, Nans, Saint-Zacharie et Trets. De nombreux renforts ont été envoyés d’Aix-en-Provence et ont fouillé le mont Olympe, a la limite des départements du Var et des Bouches-du-Rhône, De ce côté, on n’a rien trouvé. Du côté de Saint-Maximin et de Nans, la gendarmerie, aidée de trente volontaires partis de Saint-Maximin. ont fouillé dans les bois. M. Senzi. directeur du chenil d’Expartia à Mazargues, avait mis à la disposition des autorités deux superbes chiens policiers : Ric et Mireille. Le lieutenant Cazenove, qui dirigeait les opérations, avait fait apporter le pardessus crasseux ayant appartenu à Zaimis ainsi que la casquette trouée abandonnée par le bandit. Ces vêtements furent présentés aux chiens, qui les flairèrent. Ces intelligentes bêtes partirent dans la direction du bois dit de Puits, dans le mont Aurélien, suivies des gendarmes et de leur maître, mais ces recherches ont été contrariées par le mauvais temps. Quelques heures après, la pluie et la neige tombèrent dans la matinée et en partie l’après-midi, rendant les recherches difficiles. Décidément, le Grec est favorisé par la chance. Mais, traqué comme il l’est, et assailli par les privations, il ne tardera pas à tomber entre lès mains de la justice.
— R. F.

Les recherches à Trets
Trets, 1er Mars
Ainsi que nous l'avions annoncé hier, une importante expédition a eu lieu aujourd'hui en vue de découvrir le bandit Stefano Zaïmis dont les plus récentes traces ont été signalées au Logis de Nans, à l'intersection des routes de Trets et de Saint-Maximin. Au lever du jour ce matin des gendarmes d'Aix rejoignaient ceux de Trets et sous le commandement du capitaine Barbottin, commencèrent une battue. La température était froide et la pluie qui tomba presque sans discontinuer ne favorisa pas les recherches. Il fallut parcourir des chemins malaisés et détrempés pour la plupart. Les quartiers de la Joly, Saint-Jean et Kirbon furent successivement explorés mais nulle part on n'avait aperçu l’insaisissable malfaiteur. De son côté la gendarmerie de Saint-Zacharie visita les régions situées en bordure de la Sainte-Baume du côté de Nans. Là encore, les recherches furent pleines de difficultés en raison du mauvais temps qui par surcroît rendait la visiblité mauvaise. Vers midi, les gendarmes d’Aix rejoignaient leur casernement. Ceux de Trets et de Saint-Zacharie poursuivirent leurs investigations eu cours de l’après-midi, mais leurs efforts demeurèrent vains. Â la tombée de la nuit la gendarmerie de Trets faisait connaître que la situation était sans changement. La nouvelle s'est répandue dans l’après-midi que Zaïmis se trouverait du côté de Nans. petite localité située comme on le sait a une quinzaine de kilomètres de la Sainte-Baume. II y a là une région particulièrement boisée où le criminel aurait de fortes chances de demeurer inaperçu. Mais véritablement le bandit s'y cache-til ? Rien ne permet de l'affirmer Demain les gendarmes repartiront avec 1 espoir detre plus heureux.

Le Petit Provençal 2 mars 1936



Zaïmis l’assassin court toujours
Saint-Maximin, 3 Mars. : Le redoutable bandit qui depuis deux semaines tient en échec policiers et gendarmes n’a pas été aperçu depuis deux jours.
Où se cache-t-il ?
Toute la journée d’hier, des battues ont été encore organisées. Les bois situés dans la région de Tourves. Mazaugues. Saint-Maximin et Saint-Zacharie ont été fouillés.

Des suspects, des trimardé, interpellés par les gendarmes ne purent donner aucun renseignements susceptible de faire retrouver la piste du fuyard.
Dans les Bouches-du-Rhône, les gendarmes de Trets, Aubagne, La Barque, Fuveau. ont effectué des recherches qui
n’ont donné aucun résultat.

Le bandit-fantôme court toujours !
Le Petit Provençal 4 mars 1936

En janvier 1937 il était toujours en cavale et en juillet 1937 le tribunal le condamnait mais lui avait quitté la France depuis belle lurette apprenait on dans la presse , n'ayant jamais été rattrapé !

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