L'actualité n'est décidément pas très joyeuse à ST MAXIMIN en cette fin juillet, avec pas mal de faits divers cette semaine ! Un nouveau vient de se produire ce dimanche 30 juillet 2023 après midi qui fait la une de l'actualité NATIONALE !

Sur les coups de 14h55, un accident dans le parc de jeux aquatiques gonflables - temporaire - baptisé Wonderland a en effet eu lieu sur l'espace de loisir du Clos de Rôques .
Une structure gonflable s’est en effet envolée, emportant les deux occupants qui se trouvaient à l’intérieur , avant de retomber 50 mètres plus loin. Un homme et un enfant étaient en arrêt cardiorespiratoire à l'arrivée des secours. Les soins prodigués leur ont permis de retrouver une activité cardiaque annonce le SDIS dans un communiqué.

Les sapeurs pompiers du var ont dépêché de gros moyens avec 2 ambulances, 1 véhicule infirmier, 2 véhicules de commandement, Le SMUR Brignoles et l’hélicoptère du SAMU 83. Ce qui représente 10 sapeurs-pompiers déployés dont un Chef de Colonne pour le commandement de l’intervention.

L'homme, âgé de 35 ans, et l'enfant de 3 ans et demi, ont été pris en charge par l'hélicoptère du Samu 83 et le Dragon 83, de la Sécurité civile, et transportés à l'hôpital précise VAR MATIN. Le Var était dimanche en alerte rouge feux de forêt en raison de la reprise du vent. Selon Météo France, il soufflait à environ 55 km/h dans cette partie ouest du Var. Avec la force du vent, la structure gonflable en question, de 20 mètres de long et de large, s'est déplacée d'environ 50 mètres précise LA PROVENCE de son coté.

Le parc ouvert depuis le 3 juin dernier pour la saison estivale, devait pour rappel être installé cet été à Pourrières, mais a finalement trouvé un meilleur emplacement en louant un terrain municipal à St Maximin. Il était ouvert depuis le début du mois tous les jours.

=> REPORTAGE AU 20H DE TF1 + FRANCE2 ET DIRECT BFM TV A VOIR ICI EN VIDEO




CE LUNDI 31 juillet 2023
Ce que l'on redoutait est hélas arrivé ! Ce dimanche soir tard, le maire de St Maximin A DECANIS a annoncé le décès du jeune papa de 35ans "Les pompiers et autres sauveteurs sont arrivés très vite sur les lieux, mais la situation était déjà critique lorsque les deux victimes ont été heliportées vers des hôpitaux marseillais. J'espérais néanmoins un dénouement positif et c'est avec beaucoup de tristesse que j'ai appris tard dans la soirée que le papa n'avait pas survécu.
Comment un parc aquatique que l'on avait accepté sur le territoire communal pour apporter de la joie, du bonheur à des enfants a-t'il pu se transformer en un engin de mort qui a terrassé toute une famille ? C'est ce que nous dira l'enquête en cours. J'ai refusé de communiquer plus tôt sur ce sujet par décence vis à vis des victimes de ce drame, mais ce soir je tiens à présenter mes plus sincères condoléances à la maman présente sur les lieux, qui a fait preuve d'un courage remarquable, ainsi qu'à tous les membres de la famille.
Toutes mes pensées vont ce soir vers eux."
Ce midi l'enfant était lui toujours dans un état critique d'après les médias



Ce lundi le maire a communiqué de nouveau : "Suite au drame qui est survenu hier sur le parc aquatique Wonderland, il a été décidé :
- de mettre en berne le drapeau de la mairie,
- de respecter une minute de silence lors du conseil municipal de mercredi en mémoire du papa qui n'a pas survécu,
- de mettre en place une cellule psychologique destinée à prendre en charge les enfants présents ou choqués par cet accident. Pour en bénéficier il convient de contacter le secrétariat général.

Conformément à la volonté de la famille nous n'ouvrirons pas de registre de condoléances, et ne recevrons ni fleurs ni aucun autre témoignage.
L'enquête suit son cours et, comme me l'a demandé Monsieur le Procureur de la République, je m'abstiendrai de tout commentaire sur les faits.
L'heure est au recueillement."

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Les explications du gérant à BFM
Ce mercredi 2 aout 2023, les gérants du parc ont annoncé à BFM TV qu'ils avaient décidé de fermer définitivement leurs deux parcs. Le second parc Wonderland, était situé à Rocbaron. Une décision prise par respect pour la famille et parce que les responsables se disent eux-mêmes encore très touchés par le drame survenu ce week-end. Ils ont par ailleurs décidé de quitter la profession.
Entendu par les enquêteurs, l'un des gérants a notamment répondu au récit d'une témoin qui affirmait qu'une structure gonflable gérée par les mêmes responsables s'était déjà effondrée l'an dernier. Il explique avoir à l'époque dégonflé volontairement la structure, qui s'est ensuite effondrée dans un bassin où personne ne se trouvait explique BFM.
Une autre riveraine avait affirmé qu'une structure gonflable s'était déjà envolée dans le même parc la semaine dernière. Une version démentie par le responsable du parc qui explique que ce sont les employés qui avaient déplacé la structure.

Le responsable a aussi évoqué un brusque changement de temps dans l'après-midi, avec une "bourrasque imprévisible" qui s'est abattue soudainement sur la zone, décrochant d'un seul coup l'une des structures gonflables qui s'est envolée, sans impacter les autres autour. "On a vécu une tornade instantanée", a-t-il affirmé à la chaine d'infos.

La petite fille est encore dans un état très grave ce mercredi !

REPORTAGE BFM TV PREMIERE EDITION 2 AOUT

Photo FB : D.R.

6 mois après des nouvelles de l'enquête et de la petite fille
6 mois après les faits faisons le point sur le dossier avec cet article de VAR MATIN paru le 7 décembre 2023 qui donne des nouvelles de la petite fille et de l'enquête. Le maire de St Maximin bénéficiera de la protection fonctionnelle votée par les élus début février.


SEPTEMBRE 2025 LE PROCES ET LES PEINES REQUISES
Deux ans ont passé depuis le drame et le procès s'est tenu ce mardi 9 septembre 2025 au tribunal de DRAGUIGNAN. La petite fille depuis, polytraumatisée, victime de l'accident va un peu mieux mais garde des séquelles apprend t'on par le site mesinfos.com par sa mère " « Elle est en situation de handicap moteur et psychologique, explique Marion, sa mère. Elle s’est réveillée paralysée du côté gauche. Anna a subi de nombreuses opérations, notamment pour résorber l’œdème cérébral dont elle souffrait. Elle avait aussi des fractures de la clavicule et du visage. Elle est scolarisée, mais doit subir chaque semaine sept séances de rééducation. » "

Selon les gendarmes et les experts mandatés, l’attraction n’était fixée que par trois points d’ancrage au lieu des six requis par la norme NF. La structure aurait également été installée dans un mauvais axe par rapport au vent, alors jugé trop fort pour permettre l’ouverture du site.
Ces conclusions sont contestées par les gérants du parc, Christian et Allison S relate VAR MATIN. Le premier affirme que neuf fixations avaient été mises en place, lestées en plus par un mètre cube d’eau. Il explique que les experts n’ont retrouvé que trois piquets, correspondant aux anneaux arrachés par la tempête, mais que les six autres avaient été emportés avec la structure. Son épouse soutient également que l’accident reste inexpliqué : « Même avec 40 ou 50 attaches, cela n’aurait rien changé. Nous avons fait face à un phénomène extraordinaire. »

Tout au long de l’audience, les prévenus ont contesté point par point les accusations d’« amateurisme ». Ils ont rappelé que leurs autres parcs à Rocbaron et Entrecasteaux avaient régulièrement accueilli des centres aérés sans qu’aucun problème ne soit signalé.

Pour le procureur il ne s’agit pas d’un manque d’expérience mais bien d’un défaut de rigueur. Il a également mis en cause la légèreté du maire de Saint-Maximin, Alain Decanis. La convention liant la commune au parc aurait dû imposer la communication des rapports de contrôle des installations. Le maire s’est défendu en affirmant que la loi ne considérait pas le parc comme un établissement recevant du public, et qu’il n’y avait donc pas d’obligation de commission de sécurité. Mais il a reconnu que « si le législateur ne s’empare pas de cette question, il y aura d’autres accidents ».
L’audience a pris une tournure dramatique lorsque Lily, 11 ans, orpheline depuis l’accident, s’est adressée à la cour : « Aujourd’hui je n’ai plus mon papa. Ma petite sœur n’est plus normale, maman a beaucoup changé. Ma famille est morte. Moi, quand je fais quelque chose de mal, on me punit. J’aimerais qu’ils acceptent leur punition. » relate le journal varois.


Les réquisitions du parquet au terme des débats, le parquet a requis :
contre Christian S. (chargé de la technique) : 2 ans de prison dont 1 ferme, sans aménagement possible, et 1 500 € d’amende,

contre Allison S. : 2 ans de prison avec sursis et 1 500 € d’amende,

contre le maire Alain Decanis : 4 mois de prison avec sursis et 15 000 € d’amende, dont 5 000 avec sursis.

Le couple est poursuivi pour homicide et blessures involontaires par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence, tandis que le maire est jugé pour homicide et blessures involontaires par faute caractérisée.
La présidente du tribunal fixera ultérieurement la date du délibéré.

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